Une idée inspirée m’est venue, il y a peu, qui m’a rappelé l’importance d’une guérison qui a eu lieu il y a une quinzaine d’années.
Au moment de cette guérison, je faisais beaucoup de vélo sur de longues distances. C’était quelque chose que j’aimais faire quasiment tous les jours de la semaine. Mais à un moment donné, une douleur aiguë et persistante dans le bas du dos m’a empêché de faire du vélo. Par ailleurs, j’avais beaucoup de mal à marcher ou à trouver une position confortable pour dormir.
Au début, je pensais que cela disparaitrait tout seul. Cependant, après deux semaines, il était clair qu’il fallait s’occuper du problème. C’est devenu encore plus évident lorsque par hasard j’ai lu un article dans une revue sur le cyclisme qui comportait une description détaillée, et quelque peu alarmante, d’une maladie présentant des symptômes identiques à ceux que je ressentais.
J’ai décidé de téléphoner à un praticien de la Science Chrétienne, qui est une personne qui se consacre à aider ceux qui choisissent de recourir à la prière pour être guéris, et plus précisément, la prière inspirée par les enseignements et les guérisons de Christ Jésus, ainsi que par les écrits de Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne et disciple dévouée de Christ Jésus.
Le praticien a partagé plusieurs idées excellentes. Un passage qui m’a vraiment marqué est celui du livre de Mary Baker Eddy Science et Santé avec la Clef des Ecritures où elle écrit : « La Science divine de l’homme forme un seul tissu d’harmonie sans couture ni déchirure. » (p. 242)
L’article que j’avais lu dans la revue indiquait que l’état dans lequel je me trouvais pouvait entraîner des lésions de la colonne vertébrale. L’idée que l’homme était en fait toujours parfait et en bonne santé, « sans couture ni déchirure », a donc été un véritable réveil ; et cela ne me concernait pas uniquement à titre personnel, mais était également valable pour chacun d’entre nous.
Grâce à mon étude de la Science Chrétienne, j’ai compris que Mary Baker Eddy ne faisait pas référence aux déchirures physiques, mais plutôt à la croyance que nous pouvons être séparés de Dieu, l’Entendement divin, l’Amour divin, ou Lui être arrachés d’une manière ou d’une autre et, par association, séparés de nos frères et sœurs enfants de Dieu.
En priant, j’ai affirmé avec persistance le fait que mon être est complet et qu’il est maintenu par Dieu. Il s’agissait également de reconnaître, par exemple, qu’il n’y a pas de séparation ou de division au sein des enfants de Dieu. Cela s’applique à toutes les personnes, quels que soient leur sexe, leur appartenance politique, leur race, etc. J’ai également trouvé utile d’affirmer que je suis moi-même l’expression spirituelle complète et intacte de Dieu, l’Esprit divin.
Ce fut un moment décisif pour moi. En très peu de temps, tout allait bien et j’ai pu me remettre à faire régulièrement du vélo.
Est-ce que la guérison s’était faite toute seule ? Est-ce que j’avais eu de la chance ? Je ne crois pas. A la suite du passage de Science et Santé cité plus haut, on trouve cette déclaration : « La simple spéculation ou superstition ne s’approprie aucune partie de la robe divine, tandis que l’inspiration restitue intégralement la robe de justice du Christ. » (p. 242) Pour moi, c’est le changement de pensée inspiré par des vérités spirituelles qui m’a redonné la conviction du fait que je n’étais pas séparé de Dieu, ce qui s’est ensuite manifesté dans le corps qui n’éprouvait plus aucune douleur. Ce problème n’est jamais réapparu.
Alors, qu’en est-il de cette récente idée inspirée que j’évoquais au début de ce témoignage ? C’était tout simplement ceci : la guérison ne commence pas avec un problème, ni même avec le désir de résoudre un problème, mais avec la bénédiction de Dieu.
Dans le livre de la Genèse, nous lisons : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance [...] Dieu créa l’homme à image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit [...] » (Genèse 1:26-28)
Cette bénédiction divine comprend de nombreuses choses, dont la moindre n’est pas la capacité de se voir et de voir les autres comme Dieu nous voit, même comme étant « très bons », comme on nous l’assure plus loin dans le premier chapitre de la Genèse (verset 31). Ainsi la guérison consiste à ce que cette bénédiction soit vécue dans notre vie quotidienne.
Bien que je sois reconnaissant pour la guérison physique qui a eu lieu il y a tant d’années et pour beaucoup d’autres guérisons que j’ai eues auparavant et depuis lors, je suis encore plus reconnaissant de comprendre qu’une telle guérison ne peut être obtenue que par la prière, c’est-à-dire par une compréhension plus profonde de notre unité présente et éternelle avec Dieu.
Eric Nelson
Petaluma, Californie, Etats-Unis
