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Le bien absolu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2020

Paru d'abord sur notre site le 27 janvier 2020.


Dans un dessin humoristique, on voit deux poissons en train de nager en rond. L’un d’entre eux dit : « Je ne comprends pas. C’est quoi toute cette eau dont tout le monde parle ? »

Moi qui étudie la Science Chrétienne depuis longtemps et qui lis régulièrement les périodiques de la Science Chrétienne, je peux comprendre. On lit si souvent qu’il n’existe rien d’autre que le bien, que l’on s’habitue à cette vérité comme un poisson s’habitue à l’eau. Il est alors temps de se demander : Suis-je devenu insensible à la réalité glorieuse que seul le bien « est » véritablement en train de se manifester autour de nous ?

L’éternelle présence du bien et son omnipotence sont, en fait, à la base des enseignements de Christ Jésus et de son œuvre de guérison, et c’est ce que l’on apprend dans le tout premier livre de la Bible : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici, cela était très bon. » (Genèse 1:31)

Il peut sembler difficile de n’accepter dans ses pensées que ce qui est bon, et pourtant n’est-ce pas une exigence du Premier Commandement : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:3) ? Comme le mot « Dieu » fait référence au bien absolu, on peut comprendre cette demande ainsi : « Ne nie pas l’infinitude du bien et n’accepte rien dans ta conscience qui prétende que le mal est une réalité. »

Faire en sorte que le bien soit la seule réalité dans nos pensées, nos paroles et nos actes, c’est exprimer notre spiritualité innée en tant qu’enfants de Dieu, l’Esprit divin. C’est là un devoir de chaque jour et de chaque heure, et la protection même de notre véritable identité.

D’autre part, si nous croyons qu’il faut rendre le bien réel, ou le faire apparaître dans notre existence, la tâche s’avère ardue. Mais l’homme n’est pas chargé de créer le bien. Tout ce que Dieu a fait est en réalité spirituel et bon maintenant même, et Sa création est complète. Notre rôle consiste à reconnaître la présence toujours proche de ce bien spirituel, de le cultiver sans cesse en nous et de nous y fier aussi naturellement que le poisson nage, respire, mange et vit dans l’eau qui l’entoure. Plus nous développons la conscience de la bonté divine dans laquelle nous vivons, et plus nous nous y fions, plus nous en faisons l’expérience. Orienter continuellement nos pensées vers le bien expose et élimine la « présence » du mal, qui n’est rien d’autre que l’absence supposée du bien.

Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, déclare à la page 206 de Ecrits divers 1883-1896 : « Le vrai scientiste chrétien met constamment l’accent sur l’harmonie dans ses paroles et dans ses actes, mentalement et verbalement, répétant inlassablement ce refrain céleste : “Le bien est mon Dieu, et mon Dieu est le bien.” » Et à la page 277, elle explique sa façon de prier face aux suggestions du mal, tout en nous donnant une règle à appliquer : « Rien de ce qui est évident aux sens matériels ne peut m’empêcher de voir la preuve scientifique que Dieu, le bien, est suprême. »

Il est essentiel de comprendre que le bien est la seule réalité, car il est plus facile de rejeter le mal en tant que mensonge infondé que de le combattre comme s’il était légitime et puissant.

La vie de Christ Jésus, notre Guide, nous apporte la preuve formelle qu’il n’a jamais considéré le péché, la maladie et la mort comme réels. Ne devrions-nous pas suivre cet exemple face aux discordances de toutes sortes ? Même si nous sommes temporairement abusés, rien ne saurait nous empêcher de nous éveiller à la toute-puissance de la grande bonté de Dieu, en ayant des pensées réfléchies et en démontrant la loi d’harmonie perpétuelle – en reconnaissant profondément que le royaume des cieux est toujours présent, ici et maintenant même.

Ce qui nous détourne de cette récognition importante et inconditionnelle du bien, ce sont souvent les tentations subtiles des impulsions humaines telles que la curiosité déplacée, le pharisaïsme, le sens personnel, la volonté personnelle et l’égotisme, ainsi que la tentation du genre humain d’accorder du pouvoir à des conditions matérielles.

Les périodiques de la Science Chrétienne contiennent d’innombrables articles sur le refus de connaître le mal. Je trouve intéressant que deux articles différents, mais avec le même titre, « Tu ne connaîtras pas le mal », et de la même auteure, Gladys C. Girard, aient été publiés dans le Christian Science Sentinel à dix-huit ans d’écart, le premier dans le numéro du 25 janvier 1947, l’autre dans celui du 27 mars 1965. (Ces deux articles ont été publiés sur Héraut-Online en janvier 2020). Les deux valent la peine d’être lus et médités.

Rien ne saurait nous empêcher de nous éveiller à la toute-puissance de la grande bonté de Dieu.

J’ai été frappée par ce passage dans le premier article : « La pensée humaine qui connaît le mal voit ses propres croyances erronées. Si les mortels s’obstinent volontairement à demeurer dans le royaume des fausses croyances plutôt que dans celui des faits, ils en subissent les conséquences peu naturelles, inharmonieuses et mauvaises. Les conceptions matérielles erronées de l’existence entretenues par les mortels sont en opposition directe avec cet énoncé de Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures (p. 19) : « Tu ne croiras pas que la Vie est mortelle ; tu ne connaîtras pas le mal, car il y a une seule Vie, savoir Dieu, le bien. »

Quelle est cette « obstination » humaine dont parle l’auteure et qui persiste à « demeurer dans le royaume des fausses croyances » ? C’est l’état hypnotique de ce que la Science Chrétienne nomme « entendement mortel », qui n’a rien d’un véritable entendement, et n’est certainement pas notre vrai Entendement, Dieu, le bien. Mary Baker Eddy explique ceci : « L’entendement mortel est une illusion, aussi bien lorsque nous sommes éveillés que pendant les rêves du sommeil. La croyance que l’intelligence, la Vérité et l’Amour sont dans la matière et séparés de Dieu, est une erreur ; car il n’y a pas de mal intelligent, et pas de pouvoir en dehors de Dieu, le bien. » (Ecrits divers, p. 36)

Il y a quelque temps, j’ai eu à prouver cette idée de la totalité de Dieu. En avril 2016, je me suis réveillée, un matin, en éprouvant une grande difficulté à bouger. Lentement et douloureusement, j’ai fini par me lever. Cet état qui m’handicapait avait de quoi effrayer, mais grâce aux guérisons sans nombre que j’avais obtenues par le passé, j’ai pensé qu’il serait rapidement surmonté. En fait, j’ai dû fermement m’appuyer sur ce que je savais être la réalité de l’être de l’homme pendant de nombreux mois.

Pendant cette période, j’ai eu les articulations enflammées et douloureuses, et les mains enflées. A plusieurs reprises, j’ai entendu dire qu’il s’agissait d’un mal incurable, mais je savais que Dieu pourrait me guérir. Je me suis uniquement appuyée sur la prière, avec l’aide dévouée de plusieurs praticiens de la Science Chrétienne, à différents moments.

Après une journée marquée par un mieux-être et de gros progrès, je me suis réveillée durant la nuit en me sentant inconfortable et très diminuée. Je me suis levée et j’ai commencé à lutter avec la croyance à un pouvoir opposé à Dieu. A un moment, j’ai dû m’assoupir dans mon fauteuil, et lorsque je me suis réveillée, j’ai eu l’impression d’avoir été battue physiquement. Peu de temps après, j’ai décidé de me détacher complètement du problème et de continuer de vivre au mieux de mes moyens, en accordant au corps le moins d’attention possible.

Je me suis donné un traitement par la Science Chrétienne tous les jours ; j’affirmais que l’Esprit infini, le bien, était la seule réalité, et en même temps je réfutais absolument l’existence de la matière. Je louais Dieu pour chaque petit instant de liberté. Mon état s’améliorait lentement mais sûrement, et je ne permettais à rien d’autre que le bien de gouverner mes pensées. A la fin de l’été 2017, tous les symptômes avaient disparu, et il n’y a pas eu de rechute.

Rien de bien ni de mal, rien d’harmonieux ni d’inharmonieux ne réside dans la matière, dans la croyance à la réalité de la matière, ou dans l’acceptation d’un état matériel. Les Ecritures nous assurent que Dieu est entièrement bon et que l’homme est Son image et Sa ressemblance. C’est là la base de toute guérison par la Science Chrétienne.

Une remarque de Sojourner Truth, citée dans un témoignage à la page 443 d’Ecrits divers, suggère le caractère naturel du bien en tant qu’expression de Dieu : « Dieu est la grande maison qui contient tous Ses enfants ; nous demeurons en Lui comme les poissons demeurent dans la mer. »

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