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Croissance spirituelle : des moments décisifs

Dieu ne nous considère pas trop âgés

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2020

Paru d'abord sur notre site le 17 février 2020.


Il y a environ un an, j’ai dû faire face à des douleurs aux genoux et aux hanches. Me lever d’une chaise était difficile, et monter un escalier était un tel problème qu’il me fallait faire deux pas à chaque marche. Comme j’avais aussi du mal à marcher, j’envisageais de m’acheter une canne.

Je sais qu’on considère souvent que ces difficultés sont normales pour des personnes âgées. La publicité qui vante les mérites des appareils orthopédiques et des prothèses articulaires pour les seniors est monnaie courante, et j’ai souvent entendu des amis et des personnes de ma famille parler des problèmes liés au vieillissement, et même en plaisanter. Une amie m’a fait un jour cette remarque : « Il vaut mieux rire de ce qu’on ne peut pas changer. »

Cette remarque, qui suggérait que Dieu n’est pas omnipotent, m’a incitée à réfléchir. Le temps est-il plus puissant que le Tout-Puissant ? Est-il possible de vieillir alors que l’on est sous la protection omniprésente de l’Amour divin ?

D’après ce que j’avais étudié en Science Chrétienne, la réponse était claire : Bien sûr que non ! Dieu, l’Esprit, ne se détériore pas, et Son enfant pas davantage, puisqu’il est en réalité Sa ressemblance spirituelle. Il est normal que nous exprimions notre Créateur divin à travers la santé, la force et l’aisance dans les mouvements.

Or, nous sommes si souvent assaillis par des suggestions selon lesquelles nous sommes des mortels qui prennent de l’âge que nous avons tôt fait d’en conclure que nous sommes sanctionnés par les années qui s’écoulent.

La découvreuse de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy, explique dans son livre Science et Santé avec la Clef des Ecritures qu’on finit par accepter comme normales des attitudes et des situations auxquelles on est sans cesse exposé. « N’entendez-vous pas toute l’humanité parler du modèle imparfait ? » demande-t-elle (p. 248). Puis elle poursuit : « Le monde le présente continuellement à vos regards. Il en résulte que vous vous exposez à copier ces modèles inférieurs, à limiter l’œuvre de votre vie et à adopter dans votre expérience les contours anguleux et la difformité des modèles matériels. »

Ayant tout cela à l’esprit, j’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il m’aide par la prière. Le praticien m’a vivement recommandé de revendiquer mon exemption de toute infirmité, quelle qu’en soit la forme. Il m’a fait remarquer que, dans le royaume spirituel de Dieu, là où nous vivons tous en réalité, la vieillesse n’a pas davantage de légitimité que le péché. Dieu est la seule cause. Il nous a créés spirituels et parfaits, à Son image. Il gouverne Sa création en parfaite harmonie.

J’ai prié avec ferveur pendant plusieurs jours, mais aucun changement ne s’est fait sentir. Toutefois, un matin, en lisant la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, ce passage du psaume 23 a retenu mon attention : « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal... » (verset 4)

J’ai alors relu le psaume en entier plusieurs fois, en comparant diverses traductions bibliques. Dans aucune version il n’était question de vieillissement. Tandis que je réfléchissais à ce qui n’était pas dans le psaume, l’idée m’est venue que Christ Jésus ne considérait pas la vieillesse comme une limite lorsqu’il redonnait la santé aux malades.

Je me suis alors mise à étudier chaque verset de ce psaume plus profondément que jamais auparavant : « L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires ; tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Eternel [pour toujours]. » (versets 1-6)

Dès le début du psaume il est dit que l’Eternel est notre Berger, celui qui nous garde. J’ai compris que cela était important. Dans nos prières pour guérir, il nous faut partir de Dieu et de notre véritable identité spirituelle, en tant qu’enfants de Dieu aimés et protégés, au lieu de partir du problème. J’ai donc affirmé que j’étais déjà auprès de mon Berger divin, et non une brebis perdue qui peine à Le retrouver.

Le psaume décrit le caractère honorable et digne de confiance du berger qui se consacre sans cesse au bien-être du troupeau. Il répond à tous ses besoins, sans en négliger aucun. Et que dire du troupeau ? Est-ce que les moutons débattent du pouvoir du berger ou de la sincérité de l’intérêt qu’il leur porte ? Craignent-ils qu’il baisse les bras devant un prédateur ou un danger trop puissant pour lui ? Ont-ils peur que le berger cesse d’aimer et de se soucier de l’un d’entre eux quand il devient vieux ?

Absolument pas ! Les moutons connaissent leur gardien, qui est toujours présent, et ils lui font confiance. Cette confiance repose d’abord sur l’assurance que sa sollicitude ne connaît aucune exception et qu’aucune situation ne le dépasse.

Je suis restée mentalement avec le psaume 23 et avec mon divin Berger au cours des deux semaines suivantes, demeurant dans le chemin de la Vérité divine, au lieu de m’égarer dans de sombres craintes à propos de la vieillesse et de la perte de certaines facultés. J’ai pu très vite me déplacer à nouveau normalement et m’occuper des travaux à la ferme en me sentant complètement libre. Depuis maintenant un an, je n’ai plus de problèmes aux genoux ni de douleurs aux hanches. A présent, je marche et monte les escaliers avec aisance.

En suivant avec confiance notre divin Berger dans « les sentiers de la justice », nous l’honorons en tant que notre Créateur, notre protecteur et notre guide. Nous n’avons pas à craindre une menace imminente, y compris la vieillesse, car nous sommes toujours sous Sa protection. Notre cheminement peut bien passer par « la vallée de l’ombre de la mort », nous ne sommes absolument pas touchés par cette expérience.

Nous ne pouvons vieillir alors que nous nous trouvons sous la protection de Dieu ; nous ne pouvons que croître dans la compréhension de Son amour éternel à notre égard. Nous verrons que « le bonheur et la grâce » nous accompagnent et nous comblent non pas juste pendant un certain nombre d’années, mais dès maintenant et pour toujours. C’est là notre droit de naissance puisque nous faisons partie du troupeau de Dieu.

Marian Blue

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