La fille, dans ma story sur Instagram, mangeait une marque particulière de biscuits, et j’étais intriguée – pas tant par les biscuits que par son physique tonique et son existence en apparence séduisante. Lorsque je me suis rendue à l’épicerie, j’ai acheté une de ces boîtes de biscuits. Et lorsque j’ai ouvert la boîte pour les goûter, j’ai dû avouer qu’ils étaient bons. En revanche, ils ne m’ont pas donné la vie « parfaite » de la fille...
Parce que d’une certaine manière, c’est la raison pour laquelle j’avais acheté les biscuits : je voulais croire que faire comme cette fille me donnerait un petit peu de ce qu’elle avait – et de ce qui me manquait. Bien évidemment, je savais, de façon rationnelle, que manger la même chose qu’une fille sur les réseaux sociaux n’allait pas me donner la vie à laquelle je rêvais. Et pourtant, la part de moi qui était en souffrance m’avait convaincue que si je pouvais lui ressembler un tout petit peu, je me sentirais finalement mieux.
Depuis l’épisode du biscuit, il m’a été utile de comprendre ce que les influenceurs sur les réseaux sociaux vendent réellement. Au mieux, cela peut être des choses dont ils pensent vraiment qu’elles amélioreront notre existence. Mais, caché quelque part dans presque tous les arguments de vente des influenceurs, il y a ce message : « Il vous manque quelque chose d’essentiel. » Cette chose essentielle, cependant, n’est pas vraiment l’article ou le style de vie dont ils font la promotion, c’est, au niveau le plus fondamental, notre propre intégrité.
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