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Comment puis-je être la solution dont on a besoin ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2020

Paru d'abord sur notre site le 2 mars 2020.


Un samedi matin, à 6h30, j’ai observé un agent d’entretien, devant un distributeur de glaçons, qui photographiait le panneau de commande avec son téléphone. Soudain, une idée m’est venue : une application de maintenance pourrait-elle résoudre des problèmes chroniques concernant l’électrification rurale ? Aussi modeste que cela paraisse, c’est ainsi qu’est né le désir de créer une entreprise de logiciels pour aider les profanes à prendre soin du réseau électrique et du réseau de distribution d’eau de leurs villages. Nous sommes heureux d’offrir nos services aux opérateurs autochtones des micro-réseaux qui alimentent les villages en Alaska, et bientôt nous travaillerons également pour des clients en dehors des Etats-Unis.

Cette idée inspirée d’une application de maintenance est un exemple de plus d’une prière que Dieu, l’intelligence divine qui gouverne l’univers, n’a cessé de m’inspirer durant toute ma carrière : Comment puis-je être la solution dont on a besoin ? J’ai vu dans cette question inspirée par Dieu une promesse – la promesse que mes activités peuvent être une force au service du bien et pas seulement une source de satisfaction professionnelle pour mon seul plaisir. En continuant de réfléchir à la façon dont je pourrais être la solution, j’ai compris qu’en m’inspirant cette question Dieu me donnait aussi la possibilité de découvrir les réponses que je pouvais y apporter. J’ai appris que les idées inspirées par Dieu peuvent être différentes de ce vers quoi je me serais tournée moi-même, et que les directives divines me guident souvent vers des solutions plus simples et plus douces que ce que j’aurais cru nécessaire, plus rapides que ce que j’aurais cru possible, et plus ambitieuses que ce que j’aurais osé tenter.

Mon étude de la Science Chrétienne m’a appris que Dieu est le bien infini ; en se basant sur ce fait spirituel, on peut penser que chacun peut, à sa façon, être la solution attractive et dynamique dont on a besoin. J’ai également constaté que le mobile, la vigilance et la mission sont de solides piliers pour soutenir la structure de nos aspirations et transformer nos prières en bonnes œuvres.

Le mobile. Un bon mobile est le tremplin efficace de toute entreprise. Le mobile peut sembler venir de nous-mêmes, mais toute inspiration qui nous incite à faire le bien est, par définition, communiquée par Dieu, qui est la source de tout bien.

Comme je l’ai découvert au début de ma carrière, on ne surestime jamais la portée d’un bon mobile. L’un de mes premiers employeurs a été très inquiet quand il a appris que j’étais scientiste chrétienne. Quant à moi, j’étais embarrassée. Je voulais demander à Dieu qu’il change l’état d’esprit de mon patron ! C’était apparemment une solution de bon sens, mais je savais intuitivement que ce n’était pas le meilleur mobile, car il était centré sur la personne et non sur Dieu.

J’ai prié avec de plus en plus d’humilité pendant plusieurs jours, et mon mobile a changé. Au lieu de vouloir prouver que la Science Chrétienne était à la fois raisonnable et efficace, j’ai eu envie d’aimer mon patron tel que Dieu le connaissait. Ce mobile m’a valu des bienfaits au centuple. La propre justification que je ressentais a disparu, et j’ai pu sincèrement l’apprécier et l’aimer. Ce changement de mobile a ouvert la voie à des conversations fructueuses. Cet homme a été pour moi une sorte de mentor et, au fil du temps, il est devenu la deuxième personne, après mes parents, à vouloir favoriser mon avancement professionnel. Nous avons aussi eu le plaisir d’organiser ensemble une série de conférences pour des commissaires de comtés et des membres de conseils municipaux afin de promouvoir l’innovation en matière d’aménagement du territoire, de transports et de systèmes énergétiques.

Toute inspiration qui nous incite à faire le bien est communiquée par Dieu, la source de tout bien.

Il y a maintenant plus de dix ans d’amitié qui nous lient, et je l’aime comme un grand-père. Il a aussi accepté que nous ayons des conversations sur la Science Chrétienne et ses idées porteuses de guérison. 

Cette expérience m’a appris avec certitude que le fait d’ancrer nos mobiles en Dieu et non dans sa propre personnalité procure des résultats positifs qui ne connaissent aucune limite.

La vigilance. A mes yeux, être vigilant signifie choisir de s’engager. Le Manuel de L’Eglise Mère de Mary Baker Eddy contient au moins trois dispositions statutaires sous la rubrique « Discipline », qui définissent notre devoir de vigilance concernant les besoins de l’humanité, et nous donnent les outils pour ce faire (voir p. 40-42). Il y a plusieurs années, une amie m’a encouragée à prier chaque jour pour moi-même en ayant ces dispositions statutaires à l’esprit. J’ai vu les effets puissants de cette pratique tant sur le plan personnel que professionnel.

Quand j’étais à mon sixième mois de grossesse, et que ma société commençait juste à prendre forme, j’ai ressenti des symptômes inquiétants qui indiquaient que le bébé ou moi avions quelque chose d’anormal. Bien qu’habitant dans une région reculée de l’Alaska, mon mari et moi avons réussi à prendre contact avec un praticien de la Science Chrétienne, et nous avons prié ensemble par téléphone portable. J’ai vu la disparition immédiate, spectaculaire, de tous les symptômes inquiétants.

Quelques heures plus tard, mon mari et moi priions silencieusement, en continuant d’écouter les messages réconfortants de Dieu. En me souvenant de mes prières quotidiennes au sujet de la vigilance, cette idée m’est soudain venue : j’étais à l’abri de toute considération à mon sujet, au sujet du bébé et de mon entreprise.

Durant toute ma grossesse, j’avais fréquemment fait parler de moi dans le milieu des start-up de notre Etat. « Vous êtes enceinte et vous démarrez une entreprise ? » disait-on. Je m’étais moi-même demandé comment j’allais élever un enfant et faire marcher une entreprise en même temps. Mais chaque fois que j’avais prié, Dieu m’avait rassurée sur le fait que l’objectif de mon entreprise était de faire du bien et que cela m’avait été inspiré par Lui. Notre entreprise avait été créée pour résoudre un problème qui affectait de manière disproportionnée les populations rurales indigènes, et cette activité ne pouvait pas être en conflit avec mon nouveau rôle de mère.

En prenant garde aux opinions environnantes qui exprimaient des critiques involontaires ou des inquiétudes à mon sujet, j’ai vu ce qu’elles prétendaient, à savoir qu’on ne pouvait pas être à la fois mère et entrepreneuse. En m’appuyant sur ma compréhension d’un Dieu tout-puissant et de mon identité spirituelle, laquelle ne pouvait être touchée par les opinions humaines, j’ai reconnu également la fausseté de ces opinions et j’ai affirmé ma liberté. En l’espace de deux jours, le bébé s’est retourné dans la bonne position, et il y est resté confortablement jusqu’à l’accouchement.

C’est la force spirituelle, non le zèle humain, qui soutient notre engagement à la vigilance. Comme je l’ai constaté, cette vigilance découle non seulement de la discipline, mais aussi de la bonne volonté d’obéir aux intuitions spirituelles qui peuvent surgir de manière inattendue. Les bonnes initiatives, petites ou grandes, auxquelles nous sommes amenés à participer, se développeront avec plus d’éclat dans la mesure où nous ferons confiance à notre compréhension claire de la sollicitude de Dieu qui embrasse tout, pour faire face avec vigilance et rapidité à tout ce qui voudrait nuire, retarder ou diminuer l’impact de la mission qui nous a été confiée. 

La mission. Nous avons tous une mission inspirée, que nous en connaissions ou non clairement les détails pour l’instant : nous sommes appelés à mieux connaître Dieu et à passer notre vie à approfondir cette découverte. Au cours de ce cheminement, il est naturel de s’intéresser aux autres, de se demander comment on peut apporter des solutions, et de s’engager dans des activités qui ont une influence. Jésus encouragea Simon et ses amis pêcheurs à jeter leurs filets dans des eaux profondes. J’ai parfois vu là une incitation à rechercher avec courage des solutions ambitieuses.

J’ai souvent éprouvé de la réticence : comme Moïse, qui avait pour mission de guider les enfants d’Israël hors de la servitude pour les conduire en Terre Promise, je ne me sentais humainement pas à la hauteur d’une tâche inspirée par Dieu. Mais Dieu donna à Moïse un ami, son frère Aaron. De même, à chaque stade de croissance de mon entreprise, nous avons eu de précieux « Aaron » qui nous ont apporté leur soutien et leurs conseils dans notre mission particulière.

Avant de démarrer l’entreprise, je ne connaissais rien aux logiciels. L’application pour les opérateurs de micro-réseaux n’aurait pas vu le jour si je n’avais pas changé de cap et renoncé à un secteur d’activité pour lequel je me sentais plus qualifiée. Pourtant, en suivant le marché et en écoutant les directives de Dieu à chaque étape, nous avons reconverti l’entreprise pour nous concentrer sur ce seul secteur d’activité.

Trois semaines après mon congé de maternité, j’ai appris qu’une de mes « Aaron », qui avait dirigé ce travail de développement de logiciel, allait partir dans un mois pour poursuivre ses rêves ailleurs. Je comprenais son désir et j’étais reconnaissante de tout ce qu’elle avait fait pour nous, mais je n’avais aucune idée de la façon de procéder, et je ne savais même pas comment utiliser et gérer l’application que notre propre société était en train de concevoir et de tester. Je n’étais même pas sûre de savoir épeler « appli » !

J’espérais que notre collaboratrice changerait ses plans, mais je savais que notre mission était d’aider les gens, c’est pourquoi j’ai prié et continué mon travail. De petites mesures à prendre se sont logiquement imposées. Durant ce mois, nous avons fait la connaissance d’une personne qui pouvait nous aider, et, pas à pas, prière après prière, nous avons progressé.

Suivre avec confiance les directives de Dieu ne signifie pas faire preuve de naïveté ou hausser les épaules avec indifférence faute de savoir comment procéder. Mais nous n’avons pas non plus besoin de tout savoir pour aller de l’avant. Chaque détail de la mission que Dieu nous a confiée est déjà pris en compte. Reconnaître ce fait spirituel à chaque étape ouvre la voie aux solutions.

Parfois, les meilleures idées arrivent sans crier gare, dans l’humble mais irrésistible apparition de quelque chose de logique, de beau et de puissamment bon. Au cours de ces trois dernières années, j’ai appris que les qualifications humaines, les compétences, l’éthique professionnelle ou même la sécurité financière, dont on pourrait se sentir fier, ne garantissent pas la réussite pour autant, contrairement à une humble communion avec Dieu, la source de tout bien. Les perles que je chérirai suite à la création de ma start-up sont les moments où Dieu m’a rassurée et m’a ouvert la voie.

L’idée qui m’a inspiré la création de mon entreprise est née de Dieu, non de moi ; elle est le résultat de près de vingt années durant lesquelles je n’ai cessé de me demander : Comment puis-je être la solution dont on a besoin ? Puissent toutes nos intuitions et nos élans pour répondre aux besoins de l’humanité avoir un impact permanent, et surtout, puissions-nous être en cela guidés par la main de Dieu !

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