Le cynisme et le découragement peuvent sembler être à l’ordre du jour, en particulier lorsque les choses ne se passent pas comme nous l’aurions souhaité. Une série de déconvenues peut nous amener à nous demander quelle autre catastrophe nous attend au tournant. Par ailleurs, même quand les choses vont bien, nous pouvons être amenés à penser qu’une grande déception est inévitable. D’une manière comme de l’autre, nous entretenons des perspectives négatives, un sentiment que le bien dans notre vie est fragile, qu’il ne durera pas, voire qu’il est inaccessible.
Il y a plusieurs années, j’ai eu besoin de récuser cela. Je travaillais dans une grande banque, où je vendais des instruments financiers. Même si je travaillais consciencieusement, mes performances étaient très modestes, et le reste de l’équipe ne faisait guère mieux. Le moral était tombé bien bas, et il était facile de venir au bureau jour après jour sans manifester d’intérêt pour le travail.
Je savais que j’avais besoin de rompre avec cette spirale mentale négative, et j’avais déjà expérimenté auparavant qu’une perspective spirituelle pouvait être utile. Reconnaître que Dieu est la source de tout bien est le fondement solide sur lequel on peut bâtir, et j’ai eu la preuve que c’est une approche différente et bien plus puissante que le simple optimisme. C’est donc ainsi que j’ai commencé, avec l’assurance conférée par la Bible que « toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. » (Jacques 1:17)
Quelle belle promesse ! Même si les nuages annonciateurs d’un orage semblent s’amonceler, nous pouvons affirmer que Dieu ne distribue pas le bien de façon arbitraire, mais qu’Il est la source du bien perpétuel, sans aucune variation de qualité ou de quantité. Le Divin ne dispense pas le bien à certains moments et non à d’autres, à certains endroits et non à d’autres, à certaines personnes et non à d’autres. La bonté décrit la nature même de Dieu.
Savoir cela produit un changement dans nos vies. Lorsque nous comprenons que Dieu est infini, tout-aimant, le bien tout-puissant, nous commençons à voir davantage Sa bonté dans notre expérience – reflétée dans une meilleure santé, un plus grand épanouissement professionnel, des ressources plus abondantes, des relations plus harmonieuses. Dans son livre révolutionnaire, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, a résumé l’essence de cette idée : « Le bien est naturel et primitif. Pour lui-même, il n’est pas miraculeux. » (p. 128) Si le bien caractérise effectivement Dieu, n’est-il donc pas logique de nous attendre à ce que le bien, plutôt que son opposé, soit présent dans nos vies ?
Dieu ne distribue pas le bien de façon arbitraire. Il est la source du bien perpétuel, sans aucune variation.
L’apôtre Paul a perçu la source de cette bonté. Il nous a appelés : « héritiers de Dieu » (Romains 8:17) En tant qu’héritiers de Dieu, le bien, quel est notre héritage ? Ce doit être le bien. Ce droit de naissance ne peut pas être dilué ou divisé, et il ne peut jamais nous être enlevé, ou être épuisé. Chacun de nous, chaque fils spirituel et chaque fille spirituelle de Dieu, partage de façon égale et infinie la bonté que Dieu dispense. Même nos erreurs passées ne peuvent pas nous disqualifier ; à l’inverse, la bonté de Dieu nous pousse vers la rédemption.
Cependant, nous devons réclamer, ou accepter, le bien qui nous appartient. Nous le faisons en nous identifiant correctement – comme les enfants spirituels de Dieu, créés à l’image et à la ressemblance de Dieu – et en vivant en accord avec les qualités que cela implique.
Puisque Dieu est bon, et qu’Il est infini, le bien est infini ; donc il est vital que nous gardions nos pensées ouvertes à l’évidence du bien dans nos vies. Cela peut nécessiter de renoncer à nos idées préconçues selon lesquelles les choses doivent fonctionner d’une certaine manière, à une certaine heure ou avec certaines personnes. Céder à la bonté de Dieu va au-delà de l’idée qu’il n’y a qu’une certaine quantité de bien qui peut nous arriver. Cela ouvre la voie au plan de Dieu, qui inclut l’expression sans limite de la bonté dans nos vies – plus que nous ne pouvons l’imaginer nous-mêmes.
De retour à la banque, ces idées m’ont aidé à aborder mon travail chaque jour en m’attendant avec confiance et de manière spirituelle au bien. Très peu de temps après, on m’a proposé un poste dans la vente au sein d’une autre entreprise, qui offrait de meilleures opportunités de réussite, et j’y ai passé de nombreuses années très productives. Au cours des années qui ont suivi, toutes les personnes de ma précédente équipe ont connu la réussite dans de nouveaux emplois. Pour moi, c’était là une preuve supplémentaire de la bonté divine qui nous embrasse tous.
Nous pouvons nous attendre de façon continue au bien, ce qui va bien au-delà d’une attitude simplement positive ou de l’espoir d’une amélioration. S’attendre au bien parce que Dieu est le bien, et comprendre la vraie nature de notre relation avec Lui, ouvre grand nos vies à la manifestation de Sa bonté.
A quoi vous attendez-vous ?
