Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

La persistance dans la prière dissout une grosseur

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2020

Paru d'abord sur notre site le 15 octobre 2019.


Il y a deux ans, je me suis aperçue que j’avais une grosseur au sein. J’ai tout de suite appelé une praticienne de la Science Chrétienne pour qu’elle prie pour moi afin que je guérisse. Ce n’est qu’un ou deux jours plus tard que je me suis rendu compte que c’était le mois de la sensibilisation au cancer du sein. J’ai vu que la multiplication des rubans roses et de toutes sortes d’autres éléments roses m’avait subtilement incitée à penser à cette maladie, et j’ai compris combien il était important de traiter ce problème par la prière.

Je me suis mise à prier pour comprendre et affirmer ma véritable nature féminine. Il me fallait voir clairement que, même si j’étais tentée de croire aux suggestions mentales concernant la maladie, mon être véritable, entièrement spirituel et créé par Dieu, ne pouvait jamais être atteint par la maladie. J’apprenais beaucoup en lisant les écrits de Mary Baker Eddy et les cantiques, et je conservais cette inspiration dans un journal où j’inscrivais des idées propices à la guérison.

Je savais qu’il me fallait traiter ce problème dans ma pensée, et que mon corps réagirait en conséquence. Voulant comprendre plus clairement ma nature spirituelle, j’ai cherché le sens spirituel des termes qui avaient trait à la poitrine, à la maternité et à la féminité dans la Bible et dans les écrits de Mary Baker Eddy.

Les définitions du « Thummim » (« perfection ») et de l’« Urim » (« lumière »), dans le Glossaire de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, m’ont semblé être une bonne base de départ. Il s’agit des pierres précieuses que le souverain sacrificateur Aaron devait porter sur sa poitrine. Leur sens spirituel est précisé ensuite : « la sainteté et la purification de la pensée et des actes » (p. 595, 596). C’était pour moi une invitation à réfléchir au fait que je manifeste vraiment la perfection et la lumière spirituelle, et à la façon d’exprimer la sainteté pour purifier mes pensées et mes actes.

La lecture et l’étude de la Leçon biblique de la semaine, indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne et composée de passages de la Bible et de Science et Santé, m’a apporté une base solide sur laquelle m’appuyer. Chaque semaine, j’étais inspirée par de nouvelles idées en lien avec ma situation. Par exemple, le psaume 91 m’a réconfortée et apaisée. Ces leçons étaient infiniment précieuses ! J’ai aussi trouvé des témoignages de guérison en Science Chrétienne sur le site JSH-Online.com qui montraient comment de nombreuses personnes avant moi avaient affronté ce problème, prié et obtenu une guérison complète.

Je savais que j’allais être guérie. Pourquoi ? J’avais déjà eu des guérisons auparavant, et je savais, grâce à mon étude de la Science Chrétienne, qu’il n’y a qu’un seul Entendement, Dieu, qui est en réalité la seule cause véritable. Chacun de nous est créé par Dieu, est un avec Lui, et ce lien est indestructible et impénétrable. Je déclarais chaque jour que je n’étais « point séparé[e] de la vérité… ni contaminé[e] ni entravé[e] par des hypothèses humaines ». Cet énoncé figure dans le Livret trimestriel, et bien qu’il concerne la Leçon biblique qui est lue chaque dimanche, lors des services de la Science Chrétienne, j’ai senti qu’il s’appliquait également à mon identité spirituelle. C’est à cet énoncé que je me suis fidèlement attachée dans mes prières. Je luttais tous les jours pour croître en compréhension spirituelle.

Un jour, j’ai pris conscience du fait que mes prières pour guérir n’étaient pas seulement pour moi. J’ai compris qu’en progressant spirituellement, je démontrais la vraie nature féminine et contribuais, dans une modeste mesure, à guérir la croyance à cette maladie pour toute l’humanité.

Il me fallait voir que ce n’était pas ma croyance au cancer, et que je ne devais donc pas en faire une affaire personnelle. Les croyances erronées sont complètement impersonnelles. Le cancer est une prétention qui n’a rien à voir avec l’homme de Dieu et ne comporte aucune vérité. S’attacher à la vérité spirituelle fait disparaître les fausses croyances. Je me suis mentalement libérée d’un point de vue personnel, focalisé sur l’ego, pour avoir une vision désintéressée et sans limites de la nature féminine ainsi qu’une meilleure compréhension de l’irréalité de cette croyance à la maladie. J’avais cependant besoin de progresser beaucoup plus.

Je luttais contre la crainte et le doute presque tous les jours. Mon mari, qui n’est pas membre d’église, me soutenait dans ma façon de traiter le problème. Mais comme il se faisait du souci pour moi, il voulait que je n’écarte aucune possibilité, c’est-à-dire que je suive un traitement médical si cela s’avérait nécessaire. L’épée de Damoclès que représentait ce « si » me rendait anxieuse. Le problème physique durait depuis des mois, j’étais découragée.

A un moment, j’ai pensé qu’il était temps d’aller voir un médecin et de suivre un traitement médical. Faisant partie d’un groupe d’étude, j’étais censée rencontrer, ce soir-là, une connaissance qui est médecin, et prendre rendez-vous avec elle. Cependant, l’occasion ne s’est finalement jamais présentée, et cela n’a pas semblé non plus opportun. En réfléchissant à l’éventualité d’un examen, j’ai reconnu que j’étais l’image de Dieu, le bien, et qu’on ne pouvait donc détecter aucun mal en moi. J’étais véritablement sans défaut. Je savais que c’était là ma réponse au « si », et cette anxiété a été guérie.

J’aime le fait que c’est Dieu, l’Entendement divin, qui est le vrai gouverneur, et non nous-mêmes. Une praticienne de la Science Chrétienne a continué de prier pour moi pendant encore plusieurs mois, et je me suis appliquée sans relâche à démontrer mon vrai moi, en tant que fille impeccable de Dieu.

A un moment, la grosseur a disparu ; mais je me suis rendu compte, quelque temps après, que je n’avais pas encore obtenu une guérison complète. Je demeurais encore réceptive aux pensées concernant cette maladie, et en vérifiant et revérifiant ainsi la matière, j’étais consciente de problèmes connexes qui ne semblaient pas justes. Il me fallait continuer de combattre le doute et les pensées effrayantes.

Un jour, alors que je lisais la Leçon biblique, l’énoncé suivant, tiré de Science et Santé, m’a sauté aux yeux comme s’il était écrit en lettres lumineuses : « Certaines personnes cèdent lentement à l’appel de la Vérité. Peu cèdent sans avoir lutté, et beaucoup sont peu disposées à reconnaître qu’elles ont cédé ; mais tant qu’elles ne l’auront pas admis, le mal se vantera d’être plus fort que le bien. Le Scientiste Chrétien s’est engagé à faire diminuer le mal, la maladie et la mort ; et il en triomphera en comprenant leur néant et la totalité de Dieu, le bien. » (p. 450) Bien sûr ! C’était là la réponse à mes prières.

J’ai médité ces idées en cherchant à mieux les comprendre. J’ai vu que je devais accepter et reconnaître que la guérison complète avait lieu. Je me suis ouverte à cette révélation. J’ai rejeté toutes les pensées sombres sans exception : cancer, doute, incapacité de parvenir à la démonstration, manque de confiance dans la guérison en général. Il me fallait me débarrasser de toutes ces pensées et céder aux messages de Dieu.

Voilà comment la Vérité m’a libérée. Les erreurs dans la pensée avaient été détruites, elles ne pouvaient donc plus subsister. Le lendemain matin, j’ai affirmé avec l’assurance de la compréhension : « Tout est bien ! » J’étais libre ! Mes dernières inquiétudes concernant la guérison étaient dissipées, j’en avais l’intime conviction. Peu après, toute trace résiduelle de la maladie a en effet disparu. Cela fait maintenant plus d’un an que je suis tout à fait guérie.

Je suis très reconnaissante de ce don de la Science Chrétienne qui nous a été fait, et qui révèle et prouve que Dieu est notre vrai Médecin. Je suis tellement reconnaissante à tous ceux qui étudient et pratiquent la Science Chrétienne, et brisent les croyances humaines grâce à leurs prières. Avec chaque preuve de guérison, nous contribuons à guérir toute l’humanité, pas seulement nous-mêmes. C’est fantastique !

Alice Chedister Ellis
Newport, Caroline du Nord, Etats-Unis

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / janvier 2020

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.