Au cours de mes vacances d’été, l’année dernière, à la fin de ma première année d’enseignement, je me suis sentie extrêmement coupable en repensant à certaines erreurs passées. A plusieurs reprises, j’avais été incapable de maîtriser mes émotions et de bien gérer les conflits. Régler les choses de façon pacifique n’était pas mon fort. J’étais particulièrement troublée par la façon dont j’’avais traité un collègue dans un de mes précédents emplois, à un moment où j’étais malheureuse et stressée. Nous avions eu plusieurs disputes au cours desquelles je l’avais maltraité. Chaque fois je m’étais excusée, mais notre relation n’avait jamais repris un cours normal.
A présent que plusieurs années s’étaient écoulées, ces souvenirs me tourmentaient. Je voulais trouver le pardon, mais je pensais que cela était impossible et que je ne le méritais pas. J’avais progressé depuis cette époque, néanmoins ces souvenirs douloureux me remplissaient de honte et me déprimaient. J’ai finalement décidé de prier sérieusement à ce sujet.
En priant, je me suis rendu compte que mon sentiment de culpabilité n’était pas entièrement fondé sur l’intérêt que je portais à la personne concernée. C’était plutôt le résultat d’une pensée fière et égocentrique. J’étais gênée par mon comportement et inquiète de la façon dont mes anciens collègues se souvenaient de moi. J’avais envisagé de prendre contact avec la personne, mais je me rendais compte à présent que j’étais motivée par le désir de redorer ma réputation et non par pure affection à l’égard de cette personne.
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