Je ne cesse de découvrir les bienfaits que m’apporte mon appartenance à une filiale de L’Eglise du Christ, Scientiste. Le fait de devenir membre d’une filiale est beaucoup plus que de juste signer le registre des membres et de s’engager à soutenir l’église financièrement et par la prière. C’est aussi plus que de simplement accepter de remplir une fonction, diriger un comité ou enseigner à l’école du dimanche. Toutes ces activités sont des aspects importants de l’affiliation, mais ce n’est pas tout, et de loin. Lorsque notre appartenance à l’église vient du fond de notre cœur, il se passe quelque chose.
Pour moi, me joindre à une filiale a été comme de mettre ma main dans celles des autres membres – ils me prenaient par la main, et je prenais leur main. Nous avons une relation particulière les uns avec les autres. Il y a une sorte de parenté entre nous, venant de notre amour mutuel pour Dieu, de notre désir partagé de suivre le Christ, la Vérité, de notre engagement réciproque envers la Science du Christ découverte et fondée par notre leader, Mary Baker Eddy, et d’un désir mutuel de bénir le monde. Nous avons pris un engagement envers toutes ces choses. Nous voyageons ensemble, allant tous dans la même direction, nous efforçant de mieux comprendre et démontrer la Vérité divine. Il y a une confiance entre nous, nous savons que nous pouvons nous tourner les uns vers les autres en cas de besoin, que nous serons là les uns pour les autres. Nous nous aimons les uns les autres.
Derrière cela, il n’y a pas seulement de l’amitié, aussi réconfortante qu’elle puisse être. Il y a la guérison.
J’ai eu un exemple très concret de ce qui précède il y a quelque temps. Je sers actuellement comme Première Lectrice dans mon église filiale et une de mes responsabilités est de sélectionner des passages de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Ecritures et de les lire lors de nos services du mercredi soir. Un mercredi, je m’étais sentie malade presque toute la journée. Je priais pour moi-même et le soir, bien que je ne me sente toujours pas bien, je me suis rendue à l’église pour tenir mon poste.
J’ai partagé avec l’assemblée les passages que j’avais préparés, et je me sentais plutôt bien. Mais au moment où la parole a été donnée aux membres de l’assistance pour qu’ils puissent faire part de leurs idées et témoignages de guérison, je me suis sentie très mal, au point que j’ai dû quitter le pupitre.
Toutefois, plus forts que ce déferlement de maladie, je sentais l’amour et la sollicitude divinement motivés de mes amis membres de l’Eglise. J’étais sûre qu’ils priaient tous pour moi. Et je savais que leurs prières consistaient à me voir dans ma vraie lumière, comme enfant de Dieu, spirituelle, parfaite et libre. J’étais très reconnaissante de savoir qu’ils étaient là, de savoir comment ils m’aidaient par la prière. Je sentais leur aide, je me sentais bénie d’être membre d’une église de la Science Chrétienne, de cette église filiale.
Après quelques minutes, j’ai commencé de me sentir beaucoup mieux. Je suis retournée dans la salle à temps pour entendre le dernier témoignage et chanter le cantique final avec l’assistance. En fait, je me sentais parfaitement bien. Et j’étais effectivement guérie ! La sensation de maladie avait complètement disparu et n’est pas revenue.
Depuis, j’éprouve un sentiment de gratitude encore plus vif et particulièrement doux pour mon appartenance à une filiale. Je reconnais encore mieux les bienfaits que nous recevons lorsque nous nous engageons envers l’église et avançons main dans la main avec les autres membres, alors que nous apprenons tous ensemble à mieux connaître le pouvoir guérisseur de Dieu.
Pallas Hubler
