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S’appuyer sur la présence de l’Amour

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2020

Paru d'abord sur notre site le 3 septembre 2019.


J’aime penser qu’une idée pure et spirituelle ne peut pas être brisée. Qu’elle ne peut pas être blessée. Qu’elle ne peut pas être envahie ni même touchée par la peur, pas plus que par les croyances humaines. L’homme est l’idée spirituelle de Dieu, Son image et Son reflet ; cela signifie que nous sommes en sécurité.

Nous vivons dans l’Amour divin, Dieu. Et l’Amour est plus qu’une présence aléatoire. Plus que quelque chose qui apparaît à un certain endroit à un moment précis lorsque vous en avez besoin – aussi utile que cela puisse paraître. L’Amour est la présence même. Pensez à l’air. Ou à l’eau, si vous étiez un poisson ! L’Amour divin n’est pas une chose limitée qui parfois est présente, et parfois pas. Nous vivons dans la toute-présence de l’Amour.

Comment pouvons-nous nous accrocher à cette vérité lorsque de mauvaises choses se produisent, semblant venir de nulle part ? Voici une leçon que j’apprends continuellement : tout sentiment de présence malveillante, quelle que soit sa forme, est en fait une suggestion basée sur la matière, qui prétend qu’il existe autre chose que l’Amour divin. Mais l’Amour est la toute-présence suprême, et chacun, par son identité d’idée spirituelle de Dieu, exprime de manière sage et sûre la plénitude de l’Amour. En tant qu’idée de Dieu, l’homme est protégé et non sujet au hasard ou au mal. Dieu, le bien, est le seul Entendement, le seul pouvoir, donc il n’y a pas d’entendement mauvais. Lorsque nous comprenons cela, nous voyons de plus en plus de preuves de ce fait.

Il y a un an environ, j’ai vécu une expérience qui m’a aidée à mieux comprendre ces concepts profonds et spirituels. Je faisais un voyage en bateau avec des amis, et nous avons décidé d’explorer une île éloignée. Enchantée par l’environnement, j’ai grimpé sur un arbre incliné au-dessus d’un haut talus. Je me délectais de la magnifique vue azur, lorsque j’ai soudain perdu l’équilibre et je suis tombée. Dans ma chute, mon menton a frappé une branche et, une fois au sol, la douleur était intense. Mes amis, qui sont aussi des étudiants de la Science Chrétienne, m’ont rapidement entourée, et ont commencé à m’aider et à partager des vérités spirituelles concernant ma relation à Dieu.

J’étais désorientée, mais je savais une chose : je devais revendiquer que mon identité spirituelle était intacte et affirmer les vraies qualités qui constituent ma conscience : la paix, la joie, la bonté, le fait d’être complète et pure. Ces qualités constituent la substance de l’identité que Dieu me donne, et elles ne peuvent être ni brisées ni blessées. Même si je me sentais effrayée et blessée, l’idée m’est venue que « l’entendement mortel » – et non un corps matériel – « avait besoin d’être redressé ». (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 382) Je savais qu’il était naturel de ressentir la paix et la liberté omnipotentes de Dieu. Et, de plus, je savais que « l’entendement mortel » n’est rien d’autre que des concepts matériels opposés à Dieu, qui n’ont donc ni présence ni pouvoir.

Malgré l’évidence physique de la blessure, je savais que l’ajustement qui devait se produire était en réalité mental, et que cet ajustement apporterait à mon corps la guérison. Cet énoncé de Science et Santé m’est venu à l’esprit : « Sans l’entendement mortel, votre corps ne souffrirait pas plus d’une tension ou d’une blessure que ne souffre le tronc d’un arbre que vous entaillez ou le fil électrique que vous tendez. » (p. 393)

Tandis que je continuais de considérer, en priant, comment « l’entendement mortel avait besoin d’être redressé », j’ai songé : Qui ou qu’est-ce qui le redresse ? La réponse est, bien sûr, Dieu. Dieu, l’Amour, fait le travail. Pas moi. Et même si je ne l’avais peut-être pas totalement compris à ce moment-là, l’Amour réconfortait, ajustait, et corrigeait mes pensées, et, ce faisant, il dévoilait une croyance très subtile de manière à produire la guérison.

Il se peut que cela ne semble pas subtil du tout, lorsque nous pensons avoir été blessés lors d’un accident. Ouh là, pouvons-nous penser, ça, c’est bien réel, un peu comme si nous avions reçu une grande claque dans la figure. Mais la base de tout cela (s’il existe une telle chose) est la croyance subtile dans le hasard, laquelle prend la forme d’un accident et se faufile dans notre pensée, un peu comme quelqu’un qui se serait fait passer pour un invité et se serait installé chez nous. Même si cette croyance agit silencieusement, même si elle tente sournoisement d’éviter la lumière de la Vérité pour nous contraindre à revêtir le costume de la vulnérabilité, c’est une supercherie – un mensonge colossal concernant l’homme, lequel est l’expression parfaitement ordonnée et protégée du seul Entendement paisible, Dieu.

Les qualités qui constituent la substance de l’identité que Dieu me donne ne peuvent être ni brisées ni blessées.

Mes amis m’ont aidée à marcher jusqu’à un endroit ombragé de l’île, et ont appelé un praticien de la Science Chrétienne de ma part. Peu après, je me suis sentie capable de me lever et, avec l’aide de mes amis, de prendre le canot pneumatique pour retourner sur le voilier, où mes amis m’ont nettoyée et m’ont accompagnée jusqu’à ma couchette. Durant le voyage de retour vers le continent, j’ai ressenti un grand amour et une grande clarté spirituelle. Les vérités que le praticien a partagées avec moi et les soins apportés par mes amis ont vaincu l’intense douleur. J’ai entendu exactement ce dont j’avais besoin, et j’ai ressenti la présence de l’Amour qui m’entourait pendant ces heures sur le bateau. Tout le monde à bord a apprécié ce voyage rafraîchissant, alors que je me reposais dans la cabine. Je me suis vraiment sentie entourée par des anges. La douleur a diminué, et en quelques jours, les principaux effets de cette chute ont été guéris par la prière seulement.

Mais après mon retour à la maison, saine, sauve et reconnaissante, j’ai réalisé que je revivais l’accident jour après jour, en essayant de le comprendre. Je n’arrêtais pas de me repasser les moments où mon pied glissait de la branche, et où je tombais, impuissante, sur le sol. Tout cet épisode semblait si hasardeux, et pourtant si hypnotique. Je ne parvenais pas, semble-t-il, à me libérer du sentiment de terreur, d’accident, et de douleur.

C’était comme une publicité télévisée interrompant un programme et disant : « Tu n’es rien de plus qu’un mortel fragile qui a eu l’idée stupide de se percher dans un arbre. Quelle idiote ! Ah, et puis, la Science Chrétienne n’a aucun sens. Tu as eu de la chance cette fois-ci, mais la prochaine fois... »

Il était manifestement important de faire taire cette voix insidieuse. J’ai commencé par réaffirmer ce que je savais être vrai : la Science Chrétienne est une découverte. Elle émane de Dieu, et n’est donc pas une invention humaine. Elle n’est pas dépassée. Elle est la révélation intemporelle de la Science du Christ, la Vérité, pratique, infiniment aimante, qui guérit et régénère.

Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne, a décrit sans détour le type de pensées intrusives qui venaient à moi. Elle les a associées à une croyance à l’hypnotisme ou « magnétisme animal », qu’elle a dévoilée dans Science et Santé. De plus, elle a encouragé les scientistes chrétiens à se défendre journellement contre « la suggestion mentale agressive ». (voir Manuel de L’Eglise Mère, p. 42) Mot clef : suggestion. Ces pensées répétées de l’accident ne sont que des suggestions hypnotiques racontant toutes sortes de choses qui ne sont en réalité pas vraies du tout. Il était donc temps de les rejeter pour ce qu’elles étaient : des mensonges. Et comme je le faisais, elles ont commencé à apparaître absurdes et démesurées au regard de ce qui s’était passé.

En réalité, je m’étais trouvée sur une île isolée au milieu de l’océan, et là-même, à l’exact moment où j’en avais eu besoin et de l’exacte façon dont j’en avais eu besoin, la toute-présence de la Vérité et de l’Amour divins m’avait apporté tout le réconfort que je pouvais désirer, répondant immédiatement à mon besoin de manière parfaite. La présence de l’Amour avait éliminé la peur et orienté mes pensées vers la merveilleuse paix de Dieu qui « surpasse toute intelligence ». (Philippiens 4:7) J’ai réalisé que j’avais ressenti une guérison physique constante dans mon corps. Je n’ai eu besoin ni d’être héliportée, ni d’être hospitalisée, ni de prendre aucun médicament contre la douleur. Je n’ai eu besoin que de ce que j’avais : la présence pratique et immédiate de l’Amour divin qui guérit. Les suggestions agressives qui revenaient sans cesse à ma pensée n’étaient pas, d’une manière très réelle, ma pensée.

Plutôt que de laisser un sentiment larvé de traumatisme se glisser dans les profondeurs de ma conscience, j’ai continué de prier pour bannir la crainte ainsi que le scepticisme relatifs à l’efficacité de la Science Chrétienne. J’ai trouvé de nombreux articles et témoignages utiles dans le Christian Science Journal et dans le Sentinel, notamment des guérisons d’accidents. Celles-ci ont été utiles pour détourner mes pensées des images répétées de l’incident. J’étais également reconnaissante des passages qui me rappelaient la loi de Dieu, le bien, qui est suprême.

Mais ce n’est que lorsque j’ai commencé à accepter pleinement et à ressentir l’étreinte de l’Amour infini, non seulement comme une présence, mais comme la seule présence, que j’ai commencé à comprendre que ce soi-disant accident n’avait jamais blessé ni même touché mon identité spirituelle, et qu’en tant qu’idée spirituelle et pure, je ne pouvais jamais être brisée.

Rien ne peut exister en dehors de l’Amour. Il n’existe pas de chute accidentelle, de faux pas, de hasard, de branche brisée, de douleur, d’évènement traumatisant, ou de peur persistante pour annuler la présence de l’Amour. L’Amour est une loi qui maintient l’homme éternellement intact. Je ne suis jamais tombée hors des bras de l’Amour. Les enfants de l’Amour sont toujours en sécurité en présence de notre Père-Mère Dieu.

Par la suite, j’ai cessé de me repasser les images de l’évènement, et j’ai ressenti uniquement la paix et de la gratitude pour la rapidité et l’efficacité avec lesquelles j’avais été guérie, et pour la manière dont tous mes besoins avaient été pourvus grâce au traitement en Science Chrétienne. J’avais eu, de façon certaine, une merveilleuse aventure en mer. Mais, plus important encore, j’avais été bénie par l’acquisition d’une compréhension plus large de la vaste, et cependant infiniment proche, toute-présence de l’Amour – l’Amour en tant que présence même, partout et pour chacun.

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