Pendant ma deuxième année à l’université, j’ai passé un semestre à l’étranger, au Japon. Un jour, en particulier, tout paraissait s’enchaîner très harmonieusement. Ce matin-là, mon groupe avait rencontré un professeur d’université japonais qui nous avait parlé de l’histoire des relations entre le Japon et les Etats-Unis au moyen de récits très instructifs. Nous avions passé l’après-midi avec des étudiants japonais, et j’ai eu une conversation très intense avec l’un d’entre eux au sujet des différences culturelles entre le Japon et les Etats-Unis.
Quand je suis rentrée au domicile de ma famille d’accueil ce soir-là, la maman m’a annoncé, très fière d’elle, qu’elle avait confectionné l’un de mes desserts préférés, une tarte au potiron, car j’avais mentionné combien je l’appréciais et elle souhaitait que je me sente chez moi. J’étais profondément émue par son affection et par toute la gentillesse qu’on m’avait témoignée toute la journée.
Toutefois, pendant le souper, j’ai soudain éprouvé une douleur aiguë à l’estomac, qui est vite devenue insupportable. Comme je ne voulais pas attirer l’attention sur cette difficulté, je me suis excusée pour aller aux toilettes. Là je me suis assise sur le sol, souffrant beaucoup. Je ne pouvais contacter ni mes parents ni un praticien de la Science Chrétienne, parce que je n’avais pas de téléphone. Ma famille d’accueil n’aurait pas su comment aborder mon problème, et je ne voulais pas les mettre dans l’embarras. Qu’est-ce que j’allais faire ?
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