C’est dans le Lévitique, qui date de quelque 3400 ans ou plus, qu’il est fait mention de reconnaissance dans la Bible pour la première fois (voir Lévitique 7:12). Exprimer sa gratitude, c’est une partie essentielle de notre vie d’enfants de Dieu.
La reconnaissance est tellement naturelle qu’elle transcende la géographie, les milieux sociaux, économiques et ethniques, que l’on soit homme ou femme. Elle n’a pas de limites ! Cela s’explique peut-être par le fait que l’amour et la grâce d’un cœur reconnaissant ne sont ni définis ni limités par les circonstances humaines ; ils sont profondément ancrés dans l’Esprit, et leur nature est donc spirituelle. L’amour et la grâce d’un cœur reconnaissant sont une composante bien réelle de notre être en tant qu’expression de l’Esprit, Dieu !
L’amour et la grâce d’un cœur reconnaissant sont une composante bien réelle de notre être en tant qu’expression de l’Esprit, Dieu !
Exprimer sa reconnaissance nous fait non seulement réfléchir à ce que nous avons, mais c’est également un facteur de guérison. Il y a quelques années, je souffrais beaucoup. J’avais été guéri bien souvent par la prière, et j’ai donc prié à nouveau pour ce problème. Ma femme, qui priait avec moi, a fait cette remarque : « Je pense que ce dont nous avons besoin ici, c’est de joie et de reconnaissance. »
J’ai d’abord eu du mal ne serait-ce qu’à penser à un motif de gratitude, tant je ne me sentais pas bien. Mais je me suis finalement apaisé, et j’ai pu comprendre que Dieu, la Vérité, était toujours avec moi, et que je pouvais être reconnaissant des tendres bontés de la Vérité. Je me suis souvenu que Jésus avait remercié Dieu avant de nourrir la foule et de ressusciter Lazare. Sa grande compréhension des bontés de Dieu lui procurait la certitude de pouvoir accomplir ces merveilles, si bien qu’il exprima sa gratitude avant même qu’elles ne se produisent.
J’ai alors éprouvé moi-même cette gratitude envers Dieu. J’avais la certitude que je serais guéri, et d’ailleurs, en quelques instants, j’ai été complètement libéré. Le problème et la douleur ont tout simplement disparu, comme l’air s’échappant d’un ballon de baudruche. Cette guérison a été fondamentale pour moi, et je repense souvent au fait qu’elle fut immédiate, simple et complète.
La grâce détachée du moi que nous exprimons dans la gratitude nous ouvre la voie à de plus grands progrès et nous met à même de faire de nouvelles découvertes de la plénitude de la vie. Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne, écrit : « Sommes-nous réellement reconnaissants pour le bien déjà reçu ? Alors nous mettrons à profit les bienfaits qui nous ont été dispensés, et serons ainsi qualifiés pour en recevoir davantage. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 3)
John Kohler
Paru d'abord sur notre site le 4 septembre 2017.
