« Oh ! Sois joyeuse ! »
Ce sont les premiers mots que la praticienne de la Science Chrétienne m’a dits, lorsque, toute jeune fille, je l’ai appelée pour lui demander de m’aider par la prière à guérir une affection douloureuse. Et la guérison n’a pas tardé, de même que le sentiment surprenant que Dieu m’aimait avec joie et constance. En devenant adulte, j’ai eu de nombreuses occasions de m’apercevoir que la joie de comprendre qu’on ne peut jamais être séparé de Dieu brise le mesmérisme du doute, de l’inquiétude et de la crainte, en apportant le calme et l’assurance que l’amour de Dieu est toujours présent – ce qui produit la guérison.
Les épreuves et l’abnégation font partie de la condition humaine. Et pourtant, même dans les périodes de troubles, il est toujours possible de ressentir une joie semblable à celle du Christ. Il ne faut jamais désespérer. La joie peut survenir même dans des situations très difficiles, et avec elle vient la victoire. Les épreuves nous atteignent parfois en profondeur et ébranlent l’état de statu quo dans lequel nous nous trouvons. Elles peuvent mettre à nu des désaccords politiques et personnels, et susciter de la dérision, mais elles nous amènent également à ce qui est fondamentalement spirituel ; elles nous incitent à nous agenouiller avec humilité et espérance, afin que nous puissions développer un regard neuf. Les épreuves nous enseignent la nature irréversible de la joie qui découle de la compréhension de l’unité, également irréversible, que nous formons avec Dieu, et qui triomphe toujours. C’est cette joie qui nous est réservée.
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