On venait de m’appeler pour m’annoncer la mort d’une amie chère. J’étais anéantie. Dans mon chagrin, j’ai prié Dieu de tout mon cœur, et je Lui ai demandé de m’aider à surmonter ce sentiment de perte écrasant. Le réconfort est venu sous la forme la plus douce, la plus tendre et la plus inattendue qui soit.
Le message a été le suivant : « Pense à une symphonie de Beethoven. » « Quel rapport avec la mort ? » me suis-je demandé. En y réfléchissant, je me suis souvenue que l’ouïe de Ludwig van Beethoven s’était considérablement détériorée et que le compositeur était devenu complètement sourd. On a rapporté qu’il disait « entendre » ses compositions et qu’il notait ce qu’il « entendait », comme une sorte de scribe musical. De ce point de vue, ses symphonies ont toujours existé indépendamment de la condition matérielle.
La comparaison me semble utile pour rendre compte d’une vérité spirituelle importante : les créations spirituelles de Dieu – chacun de nous – ont toujours existé, indépendamment d’une présence humainement discernable. J’ai retiré de ce moment de prière l’idée que, d’une certaine façon, je pouvais voir en mon amie, et en réalité chez tout le monde, une symphonie sans début ni fin.
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