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«TRAVAILLERÀ SON PROPRE SALUT SELON SA COMPRÉHENSION»

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 2011


Il y a plus d'un an, au début d'une semaine, je me suis retrouvé allongé sur mon canapé, une paire de béquilles à côté de moi et une ordonnance à la main, me prescrivant toutes sortes de médicaments. Cela faisait plusieurs jours qu'une boule s'était formée sur une de mes jambes, indolore au début, puis de plus en plus douloureuse et me rendant la marche difficile. J'avais tout d'abord ignoré le problème, mais plus le temps passait, plus la douleur s'installait, et la boule prenait un aspect inquiétant. J'ai donc décidé de prier comme j'ai appris à le faire grâce à mon étude de la Science Chrétienne. Pendant deux ou trois jours, cela m'a permis de m'aider à faire face à ma peur initiale et de surmonter la douleur.

Ma femme, qui ne pratique pas la Science Chrétienne, s'est alarmée de ma situation (je pouvais comprendre son inquiétude) et m'a conseillé de consulter un médecin. J'avais par expérience toute confiance en Dieu, le bien, et en la guérison spirituelle, mais par amour pour ma femme, j'ai profité de devoir accompagner un de mes enfants à une visite médicale pour demander au médecin de m'ausculter. Le médecin a poussé un cri d'effroi lorsqu'il a vu la grosseur sur ma jambe. Il a nettoyé la plaie et diagnostiqué qu'elle était le résultat d'une piqûre d'insecte. Il m'a précisé qu'à ce stade, pour guérir, il que je prenne des antibiotiques par voie orale. À ma question « Que se passerait-il si je ne prenais pas les médicaments ? » il m'a répondu sans détours: « Eh bien vous finirez aux urgences ! » Comme je le disais au début, me voici donc à la maison, allongé sur mon canapé, mon ordonnance à la main. Que faire ? me suis-je demandé. Cette question ne se poserait pas pour la plupart de mes amis. Leur réponse serait simple: acheter les médicaments et les prendre conformément à l'ordonnance. Dans mon cas, cela n'était pas aussi évident. Depuis plus de trente ans, j'avais obtenu la guérison de diverses maladies grâce à l'application des enseignements de la Science Chrétienne. J'avais fait cela sans avoir recours à aucun médicament, mais en me tournant uniquement vers Dieu dont le psaume 46 dit qu'il est « un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (verset 1). Cette fois-ci, le diagnostic et le pronostic du médecin (qui pourtant avait, bien évidemment, le désir de m'aider et me soulager), m'avaient fait peur. J'étais conscient de l'urgence de la situation et je ne savais que faire. J'ai décidé de continuer de prier et de raisonner pour trouver une réponse.

Tout d'abord, il m'est venu l'idée que même si je n'avais jamais pris de médicaments pendant trente ans, ce n'était pas une raison suffisante pour ne pas les prendre dans cette situation. Cette réalisation s'est révélée utile, car elle m'a fait comprendre que je ne pouvais pas prendre de décision sur la seule base de l'habitude. Chaque situation est nouvelle et doit être traitée comme telle, ai-je pensé. En outre, je me suis rappelé que la Science Chrétienne enseigne que « chacun a le privilège de travailler à son propre salut selon sa compréhension » (Science et Santé, p. 443). En d'autres termes: je demeurais à tout moment entièrement libre de mes choix, libre de prendre les médicaments ou pas.

Je me suis alors posé la question suivante: ai-je le moindre doute sur le fait que la guérison par des moyens spirituels est possible dans ma situation ? Je me suis remémoré les nombreuses guérisons dont j'avais été le témoin et celles que j'avais lue dans les magazines de la Science Chrétienne. Après un moment, j'ai réalisé que j'étais tout à fait certain que la loi de Dieu, la loi du bien, était à même de détruire ce qui n'était qu'une croyance à la maladie. En effet, en me basant sur mes expériences antérieures, j'avais acquis la conviction que la maladie, quelle qu'elle soit, n'est jamais une réalité, mais avant tout une croyance que nous entretenons et qui est manifestée sur le corps, et dont Dieu ne pourrait jamais être l'auteur. Ainsi, ai-je raisonné, quand bien même je choisirai de prendre ces médicaments, ceux-ci n'agiraient que sur l'effet de ma croyance (les symptômes) et ne guériraient pas la croyance elle-même, qui est à la base du problème. Grâce aux idées spirituelles que je retirais de ce raisonnement, je me suis senti alors en paix et j'ai pu faire le choix de ne pas prendre les médicaments.

Cependant, j'étais encore impressionné par les symptômes et j'ai donc décidé d'appeler un praticien de la Science Chrétienne pour m'aider à surmonter ma crainte et trouver la guérison. En priant de mon côté et avec l'aide du praticien, j'ai réalisé le fait que Dieu n'abandonne jamais Ses enfants. Chacun de nous a en réalité toujours été Son reflet parfait, le reflet du bien, et le demeurera toujours. Cette prise de conscience m'a apporté une grande paix. Au cours de mes prières, j'ai également été amené à mieux saisir l'idée si clairement exprimée dans Science et Santé: « Comprenant l'empire que l'Amour exerce sur toutes choses, Daniel se sentait en sécurité dans la fosse aux lions, et Paul prouva que la vipère était inoffensive. Toutes les créatures de Dieu, se mouvant dans l'harmonie de la Science, sont inoffensives, utiles, indestructible, La compréhension de cette sublime vérité était une source de force pour les hommes éclairés de jadis. Cette compréhension soutient la guérison chrétienne, et met celui qui la possède à même de suivre l'exemple de Jésus. » (p.514-515) Suite à cela, la douleur a diminué rapidement, j'ai pu me déplacer sans l'aide des béquilles et j'ai même participé, en fin de semaine, à un match de baseball de trois heures. J'ai été libre de mes mouvements en moins d'une semaine. Toutes traces d'infection et de plaie ont totalement disparu et ne sont jamais réapparues.

À la suite de cette expérience, je mesure davantage la valeur des enseignements de Mary Baker Eddy à propos des choix que nous sommes amenés à faire sur notre chemin spirituel: « Lorsque les disciples du découvreur de la Science Chrétienne lui demandent s'il est à propos, avantageux et logique de faire une étude systématique de la médecine, elle essaie de leur montrer qu'en général le recours à la foi dans les moyens matériels tend à empêcher ceux qui font un tel compromis d'avoir une confiance absolue en l'Entendement omnipotent comme possédant réellement tout pouvoir. Tandis que certains Scientistes condamnent parfois sévèrement ceux qui font des études de médecine, elle a le sentiment, comme elle l'a toujours eu, que chacun a le privilège de travailler à son propre salut selon sa compréhension, et que nous devrions avoir pour devise ce conseil du Maître: "Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés." » (ibid., p. 443) Je suis reconnaissant, une fois de plus, d'avoir pu faire librement choix d'être guéri uniquement par la prière.


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