Dernièrement, j’ai repensé à quelque chose que Mary Baker Eddy avait mis en évidence il y a bien des années: nous ne pouvons pas nous détourner de l'expérience humaine ou bien la mettre entre parenthèses lorsqu'il s’agit de faire face au mal.
Dans les souvenirs de John C. Lathrop, un des pionniers du mouvement de la Science Chrétienne, on peut lire ceci: « Quelqu'un lui envoya trois petits singes en cuivre [n.d.r. qui se cachent les yeux, les oreilles et la bouche]: "je ne vois pas le mal, je n'entends pas le mal, je n'évoque pas le mal." Ce n’est pas la Science Chrétienne, dit en substance Mary Baker Eddy, c’est de la philosophie païenne. Les scientistes chrétiens ne ferment pas les yeux devant le mal, mais ils les ouvrent. Ils ouvrent les yeux – discernement spirituel – et s'éveillent à la nature du mal ou péché, à ses fausses prétentions, méthodes, subtilités, etc., et puis réalisent son néant, l'incapacité totale qu'il a de gouverner et de nuire. »We Knew Mary Baker Eddy, p. 117, The Christian Science Publishing Society, 1979.
La semaine dernière, je me suis retrouvé dans la peau des trois singes. J'ai zappé sur toutes les chaînes de télévision (chose que je n'avais plus faite depuis bien longtemps), et j'ai été atterré par la violence des images et la prédominance de la mort au sein des émissions. Tout cela était de surcroît entrecoupé d'une avalanche de publicités pour des médicaments. Afin d'être tout à fait juste, je dois avouer qu'il n'y avait pas que ce type d'images; cependant, après avoir visionné un bon nombre d'émissions, j'ai dû reconnaître que la majorité d'entre elles étaient à fort caractère émotionnel.
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