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Une nouvelle approche de la Leçon biblique

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2011


Chaque jour, dans le monde entier, des milliers de personnes lisent la Leçon biblique hebdomadaire, tirée du Livret trimestriel de la Science Chrétienne. Chaque leçon traite un sujet particulier. Elle est composée de passages tirés de la Bible qui se réfèrent à ce sujet particulier et qui sont accompagnés de passages corrélatifs tirés de Science et Santé, de Mary Baker Eddy, qui expliquent les textes bibliques.

Tous ceux qui étudient ces leçons de façon régulière et appliquée ne peuvent que croître dans leur compréhension de Dieu et de Ses lois, et constater leur effet guérisseur. Les Leçons bibliques enrichissent la spiritualité de celui ou celle qui les lit; elles illuminent la pensée et satisfont le cœur affamé; elles nourrissent l'âme. Et, comme cela est vrai pour toute chose, plus on s'investit dans cette étude — avec dévouement, intérêt, prière, réflexion, amour — plus on en retire de bienfaits.

Souvent, ceux qui étudient les leçons parlent de cette forme d'instruction journalière de la façon suivante: « Je fais ma leçon. » J'ai été l'une de ces personnes. Il y a des années, peu de temps après avoir décidé de me consacrer quotidiennement à cette étude biblique, alors que j'étais justement en train de « faire ma leçon », mon mari est entré dans la chambre, a vu ce que je faisais et m'a demandé le plus sincèrement du monde: « Qu'est-ce que tu fais au juste, lorsque tu “fais” ta leçon ? » Bonne question ! Je n'y avais pas beaucoup songé jusque-là. J'ai répondu: « J'essaye de progresser et de devenir une meilleure personne. » C'était honnête, mais ça ne répondait pas vraiment à sa question. Cependant, quel réveil cela a constitué pour moi ! J'avais besoin, moi aussi, de connaître la réponse à cette question.

Je suis probablement restée assise plus d'une heure à y penser, me demandant: Qu'est-ce que je faisais là ? Comment est-ce que je faisais ma leçon ? Est-ce que je la faisais par obligation parce que mes parents me l'avaient appris ? Était-ce un simple rituel ? Une habitude ? Une superstition ? Avais-je peur que quelque chose de mauvais ne m'arrive si je ne faisais pas ma leçon ? Ou bien est-ce que je la faisais de tout mon cœur, de façon attentive, honnête, sincère et joyeuse, avec plein d'espoir et dans une attitude de prière ?

Pour être tout à fait honnête, je dois admettre que ce jour-là, « faire ma leçon » avait consisté principalement à tourner des pages. J'avais presque terminé lorsque mon mari est entré, et pourtant j'aurais été incapable de lui dire ce que j'avais lu. Durant ce temps d'étude, j'avais ressassé certains soucis et des souvenirs douloureux, j'avais passé un appel téléphonique, rêvassé un petit peu, et même griffonné trois listes de courses sur un calepin qui se trouvait à proximité. J'en ai finalement conclu que « faire ma leçon » avait seulement consisté à multiplier « de vaines paroles » (voir Matthieu 6:7), pour utiliser les propres mots de Jésus.

Dès cet instant, j'ai résolu de ne jamais laisser ce moment d'étude devenir une multiplication de vaines paroles et de ne plus jamais passer à côté de sa profonde signification. J'étais certaine que la raison qui me poussait à lire la leçon — le fait de vouloir progresser et devenir meilleure — était pure. C'était sans aucun doute pour cette raison que cette bonne résolution était désormais en train de mûrir au-dedans de moi. Elle était forte et naturelle. Je savais que Dieu, qui inspire à la fois le sujet et le contenu de ces leçons, me montrerait leur importance, non seulement pour moi, mais pour le monde, et qu'Il me montrerait aussi ce que signifiait « faire ma leçon ».

Plus tard, lors de cette même journée, j'ai parcouru un article cité dans le rapport du secrétaire de L'Église Mère, lors de l'Assemblée annuelle de 1906, qui m'a donné un premier aperçu de l'importance capitale des Leçons bibliques. C'était la reconnaissance enthousiaste par le fils d'un pasteur méthodiste (dont les propos avaient été publiés dans la Revue méthodiste) de la grande importance de ce que Mary Baker Eddy avait apporté à ceux qui la suivaient et de son profond impact sur eux. Il commençait ainsi ses propos: « Mrs. Eddy,... par son insistance sur la nécessité d'une lecture quotidienne et régulière de la Bible et de ses propres écrits,... a doté ses disciples d'un outil de développement spirituel qui,... sans aucun doute, gravera dans la moelle de leur caractère et dans leur cœur les vérités qu'ils sont capables d'absorber. » Il parlait des résultats qu'il avait vus sur les visages et dans le comportement des élèves de Mary Baker Eddy. Et puis, il terminait par cette appréciation: « Un organisme religieux qui, sans arbitraire mais par de sages conseils, peut diriger et orienter les lectures de ses membres, a de grandes chances de gagner le monde entier en une génération. » (La Première Église du Christ, Scientiste et Miscellanées, p. 48-49)

J'étais stupéfaite ! J'ai tout d'abord été honteuse de n'avoir pas réalisé moi-même ce que cet homme avait si rapidement et si clairement su reconnaître et apprécier. Mais cette honte a vite fait place à la douce sensation d'être purifiée par l'Amour. Je savais que c'était Dieu qui répondait à ma prière, qui me réveillait. J'étais sincèrement reconnaissante.

Puis j'ai remarqué le paragraphe qui précédait: « Mrs. Eddy a insisté pour que, en plus de la lecture de son livre "Science et Santé avec la Clef des Écritures", ses élèves fassent chaque jour, dans un esprit de prière, une étude de la Bible, et qu'ils acquièrent la compréhension spirituelle des promesses qu'elle contient. » Cela a été révélateur de la manière dont je me devais d'étudier la leçon. Cela disait « dans un esprit de prière » — pas intellectuellement, pas avec des idées préconçues, pas machinalement ni de façon routinière, mais simplement dans une attitude de prière. Et je me suis promis que désormais ce serait ainsi que j'allais « faire ma leçon ». Pour moi, « faire » soulignait l'idée d'acquérir « la compréhension spirituelle des promesses qu'elle [la leçon] contient ». C'était quelque chose de si significatif ! Et j'ai décidé d'aller de l'avant exactement comme cela: avec chaque étude, de comprendre spirituellement les leçons à un niveau plus profond et d'en prouver les enseignements à un niveau plus élevé.

Je commençais à percevoir l'immensité de ce que Mary Baker Eddy, sous la direction de Dieu, avait établi pour chaque chercheur sincère de la vérité. Plus qu'une simple méthode, cette étude que l'on fait tout seul est un évènement divin ! Une communion précieuse avec notre Père-Mère, Dieu, tout aimant, un rendez-vous permanent avec Lui pour recevoir notre pain quotidien (c'est-à-dire les pensées de Dieu dont nous avons précisément besoin quotidiennement). Depuis ce jour, j'ai toujours pris le temps de reconnaître que ce rendez-vous avec Dieu était le moment le plus important de ma journée. Quelle différence cela a fait pour ma croissance spirituelle ! Lors de l'étude de la Leçon biblique, je suis rapidement devenue plus alerte, plus concentrée, plus reconnaissante, plus réceptive. Et chaque jour, tout au long de la journée, j'ai appliqué ce que j'apprenais de la sollicitude de Dieu à tout ce qui venait à mon attention — dans les médias aussi bien que dans ma propre vie.

Un matin, ce verset de la Bible m'a sauté aux yeux: « Toute resplendissante est la fille du roi dans l'intérieur du palais; elle porte un vêtement tissé d'or. » (Psaume 45:14) J'y ai pensé toute la journée. Voici comment il m'a inspirée: la première partie du verset représente pour moi le fait spirituel que toutes les filles et tous les fils de Dieu sont aussi parfaits que Lui, en caractère, motivation, substance, forme, tout. « Elle porte un vêtement tissé d'or »: cela montre l'application pratique de ce fait spirituel, qui répond aux besoins humains et qui nous assure que nous sommes tous entourés des anges de Dieu, les messages de Son aimante attention. Et, puisque l'or est un métal pur, cela nous garantit que les pensées de Dieu offrent la protection la plus certaine qui soit.

Après l'école, cette après-midi-là, notre fille de 7 ans, m'a montré son bras; il était couvert de marques rouges. « L'infirmière de l'école m'a dit que j'avais de l'urticaire — quelque chose ne va pas dans mon métabolisme. Maman, c'est quoi un métabolisme ? », m'a-t-elle demandé. Ce verset des psaumes m'avait tellement inspirée tout au long de la journée que je n'étais pas impressionnée par les marques rouges, car en ce qui me concernait, je savais que la perfection spirituelle de ma fille était bien plus grande que cela. En tant qu'enfant, j'avais souffert plusieurs fois du même problème qu'elle, mais maintenant, je savais que Dieu, le bien, était à la fois la cause et l'effet. Notre fille a bondi dehors pour jouer. Lorsque je l'ai appelée pour le dîner, les marques avaient disparu et elles ne sont jamais revenues.

Ma compréhension spirituelle et mon amour pour Dieu ont continué de croître, et ont bientôt fait naître en moi le désir de suivre le cours Primaire de Science Chrétienne. Ne sachant pas comment m'y prendre mais ne voulant pas d'opinons humaines, j'ai prié pour que Dieu me guide. La Leçon biblique de la semaine incluait ce Passage de Science et Santé: « L'Esprit, Dieu, rassemble les pensées non encore formées dans les canaux qui leur conviennent et déroule ces pensées, de même qu'Il ouvre les pétales d'une sainte intention afin que cette intention puisse se manifester. » (p. 506) J'y ai vu Sa promesse, j'y ai cru, et j'ai pu constater qu'Il m'a dirigée dans la bonne voie, puis m'a ouvert le chemin pour que je suive les douze journées de cours cette année-là.

Le cours Primaire a rendu mon étude de la Leçon biblique encore plus précieuse, plus importante et plus pratique. J'apprécie cent fois plus les dispositions prises par Mary Baker Eddy pour ces leçons, et j'ai commencé de percevoir combien était immense la vision qu'elle en avait. Le 1er juillet 1916, le Christian Science Sentinel incluait ceci: « Mary Baker Eddy confia un jour à un étudiant qu'elle languissait de voir le moment où plus personne ne pourrait entrer dans une église de la Science Chrétienne, peu importe à quel point il pouvait être malade ou triste, sans être guéri, et que ce jour ne pourrait venir que lorsque chaque membre de l'église étudierait et démontrerait la vérité contenue dans la Leçon-sermon, et se rendrait au service avec sa conscience ainsi préparée. » (Florence Clerihew Boyd, Healing the Multitudes, p. 866)

Depuis que j'ai lu cela, mon désir de faire ma part de travail dans l'accomplissement de ce souhait motive mon étude et enrichit mon application des vérités contenues dans ces leçons que Dieu a ordonnées et inspirées. Chacune est fondée sur la Vérité et l'Amour, qui lui donnent des ailes.

Alors que j'écris cet article, le sujet de la Leçon biblique de cette semaine est « Amour ». Cela me pousse à faire une pause et à me réjouir. Songez-y: tout au long de cette journée et de cette nuit, quelque part dans le monde, quelqu'un est en train de lire d'être nourri et guéri — par cette leçon sur l'amour irrésistible de Dieu !

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