Je serais perdue sans Mary Baker Eddy et sa découverte de la Science Chrétienne, et je ne dis pas cela à la légère. Ma carrière, ma famille et d’innombrables guérisons physiques (au point que je ne peux même plus les compter) sont le résultat direct de sa découverte de la Science Chrétienne. Bien plus, ma façon de prier, ma compréhension de qui je suis et ma manière de vivre sont basées sur ces enseignements scientifiques tels qu’ils ont été découverts, expliqués et exemplifiés par Mary Baker Eddy. Par exemple, il y a six ans, j’ai constaté, d’une façon inoubliable, le pouvoir de la Leçon biblique hebdomadaire. Ce matin très particulier, j’avais passé des heures à lire la Leçon, me plongeant avec amour dans chacune de ses vérités. Je me souviens que je me sentais particulièrement proche de Dieu, savourant avec simplicité « un sens inestimable de la bonté du Père plein d’amour » (Science et Santé, p. 366).
Lorsque je me suis levée, j’ai trébuché et je me suis cogné violemment l’orteil contre une armoire. J’ai entendu un craquement et ressenti une douleur intense. Je suis restée calme mentalement et me suis tournée vers Dieu. Plusieurs pensées-anges me sont venues instantanément, dont une issue justement de la Leçon de cette semaine: « Il garde tous ses os, aucun d’eux n’est brisé. » (Ps. 34:21) Presque immédiatement, j’ai senti quelque chose bouger dans mon orteil et la douleur a disparu. J’ai réalisé que mon orteil avait été cassé ou disloqué, mais qu’il était maintenant guéri. Quelle joie ! Je savais que l’unité que j’avais ressentie avec Dieu était la clé de cette guérison instantanée; et même si je suis reconnaissante de cette guérison, c’est vraiment le fait de m’être sentie si proche de Dieu qui reste la partie la plus mémorable de cette expérience.
Mary Baker Eddy se sentait toujours très proche de Dieu. C. Lulu Blackman, une élève de sa classe en 1885, relate une de mes histoires favorites: « ...levant les yeux au ciel en prière, la Prière du Seigneur fut reprise à l’unisson. La voix de la classe disait: “Notre Père qui est aux cieux.” Unie avec nous et pourtant distincte, on put entendre la voix de Mary Baker Eddy dire: “Notre cher Père qui es aux cieux.”
Ces mots étaient les premiers que je l'ai entendue prononcer. Ils étaient saisissants, captivants. Il y avait comme un chant joyeux dans sa voix; [...] Ce n'était pas comme si elle était allée vers le Père en priant, mais plutôt comme si elle priait puisqu' elle était avec le Père. » We knew Mary Baker Eddy, p. 55-56, traduction libre.
Je trouve la phrase « elle priait puisqu'elle était avec le Père » très puissante et très instructive. Elle ne priait pas un Dieu de qui elle était séparée. Elle affirmait sa relation indissoluble avec Dieu et priait donc avec autorité, compréhension et domination.
En affirmant notre relation indissoluble avec Dieu, nous Prions avec autorité, compréhension et domination.
Plusieurs mois après ma guérison de l'orteil blessé, je me suis à nouveau trouvée en train de prier avec domination et avec un sens de vraie unité avec Dieu. Mon mari et moi vivions en Afrique du Sud et il était revenu d'un voyage d'affaires avec tous les symptômes de la malaria. Nous avons immédiatement appelé une praticienne de la Science Chrétienne pour qu'elle prie pour lui; elle nous a demandé de prier ensemble, en nous appuyant sur l' « exposé scientifique de l'être » dans Science et Santé (voir p. 468). Mon mari et moi sommes restés éveillés presque toute la nuit, chacun lisant et relisant l'« exposé scientifique de l'être ». Nous avons compulsé des dictionnaires, cherché des synonymes pour certains mots. Nous avons peut-être lu ces six phrases durant quatre heures d'affilée. Je n'avais pas conscience du temps qui passait; j'avais juste un sens de plus en plus profond de la totalité, de la présence et du pouvoir de Dieu tels qu'expliqués dans ce puissant énoncé. À chaque lecture, ma compréhension de Dieu devenait plus riche, plus claire, plus certaine et plus enthousiasmante spirituellement. Nul besoin de dire que non seulement mon mari était complètement guéri le lendemain matin, mais nous avions également développé une grande affection pour l'« exposé scientifique de l'être » et pour ce qu'il nous enseigne au sujet de Dieu.
Vous pouvez donc constater que Mary Baker Eddy m'a profondément influencée. Elle a préparé le chemin pour moi et pour tous, afin que nous ressentions notre unité avec Dieu et que nous la démontrions. Et cela guérit ! En résumé, sa découverte et son exemple sont les meilleures choses qui me soient jamais arrivées.
    