«Tu connaîtras une très grande joie.» «Tu as trouvé grâce à mes yeux.» «Je vous annonce une bonne nouvelle.» « Ne crains point. »
Qui ne souhaiterait entendre de telles paroles? Et ce ne sont là que quatre des nombreux messages adressés aux personnes qui font partie de « l'histoire de Noël ». Et toutes ces personnes ont été délivrées par ce que la Bible nomme des « anges ».
Le premier message a été adressé à Zacharie, lui indiquant que lui et son épouse, Élisabeth, auraient un enfant, alors qu'ils étaient âgés au point d'avoir perdu tout espoir à ce sujet. Le second a été adressé à Marie, la cousine d'Élisabeth, lui disant qu'elle aussi donnerait naissance à un enfant, le Sauveur. Quelle autre femme au monde s'était trouvée dans une situation aussi improbable que celle de Marie — une vierge avec un enfant? Le troisième message a été adressé aux bergers alors qu'ils vaquaient à leurs humbles occupations dans la nuit sombre, leur indiquant où ils trouveraient l'enfant Christ qui venait de naître.
Le quatrième message, plein de réconfort, « ne crains point », a été répété par les anges à de nombreuses reprises et à toutes sortes de gens. Cette invitation à ne pas avoir peur était quelque chose dont le monde avait tellement besoin à l'époque — et c'est toujours le cas de nos jours. C'était une époque pleine d'incertitudes et de dangers. Mais au milieu de tout cela est arrivé le premier Noël, avec tous ses merveilleux messages angéliques: la promesse que ni la stérilité, ni les obstacles matériels, ni le doute, ni la crainte, ni le danger menaçant ne pourraient empêcher la venue du Christ, la naissance du Sauveur, la Vérité divine, qui apporte le salut dans les cœurs de l'humanité et qui prouve que « rien n'est impossible à Dieu » (Luc 1:37).
La Science du Christ, que Mary Baker Eddy a découverte plus tard dans les enseignements de Jésus, fait de Noël plus qu'une simple célébration annuelle ou une histoire exceptionnelle arrivée il y a bien longtemps. Comme cela est d' incertitudes dans le livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, les anges, tels que ceux qui ont parlé à Zacharie, à Élisabeth, à Marie et à Joseph, aux Mages, aux bergers et à tant d'autres, ne sont pas des êtres mystiques. Ils ne sont pas non plus des apparitions des temps anciens, mais ce sont des messagers réels qui apportent la guérison en tout temps — les « pensées de Dieu se communiquant à l'homme; intuitions spirituelles, pures et parfaites; l'inspiration de la bonté, de la pureté et de l'immortalité, neutralisant tout mal, toute sensualité et toute mortalité » (p. 581). Nous pouvons percevoir et comprendre la manière dont Dieu transforme notre pensée, proclamant son Christ à chacun de nous, nous annonçant la bonne nouvelle que, nous aussi, nous allons connaître la joie, que nous aussi avons trouvé grâce à Ses yeux, et, plus particulièrement, que nous n'avons pas à avoir peur.
Alors que certains célèbrent Noël et que nombreux sont ceux qui se préparent à entrer dans une nouvelle année, il y a dans le monde bien des situations qui paraissent sans issue, tourmentées, menacées par des circonstances qui sont en dehors de notre contrôle. Se souvenir que les conflits actuels, la maladie, la pauvreté et les désastres naturels ne sont pas des faits nouveaux dans l'histoire de l'humanité peut apporter, bien que dans une moindre mesure, quelque réconfort. Mais il y a un immense réconfort spirituel et un aspect pratique dans le fait de réaliser que les anges peuvent venir, et viendront naturellement, vers ceux qui cherchent, et même luttent, pour trouver l'Esprit et des solutions spirituelles. La Science Chrétienne permet à ceux qui suivent les enseignements de Jésus de les mettre en pratique de façon scientifique, et d'aborder sans crainte, grâce à la prière, les défis individuels ou mondiaux d'aujourd'hui, sur la base des lois divines, en s'attendant à ce que le Christ, la Vérité, se lève sur la conscience et change l'existence humaine en quelque chose de meilleur.
Mary Baker Eddy écrit: « À des époques différentes, l'idée divine revêt des formes différentes, selon les besoins de l'humanité. À notre époque, elle revêt, avec plus d'intelligence que jamais auparavant, la forme de la guérison chrétienne. C'est là le petit enfant que nous devons chérir. C'est là le petit enfant qui entoure affectueusement de ses bras le cou de l'omnipotence et fait appel à la sollicitude infinie de Son coeur aimant. » (Écrits Divers 1883-1896, p. 370)
Chérir la guérison, chez soi et dans le monde, nous fait en quelque sorte tous ressembler à ces personnages de l'histoire de Noël. Nous sommes peutêtre comme Zacharie et Élisabeth, nous demandant si une situation stérile pourra un jour porter des fruits. Ou comme Marie, d'abord troublés par le joyeux message de Dieu et doutant que nous soyons Ses enfants bien-aimés. Ou encore comme les bergers, en train d'accomplir notre tâche dans la nuit sombre. Quelle que soit la façon dont Dieu nous parle, nous pouvons être confiants dans le fait qu'Il s'adressera à nous avec une voix que nous pourrons reconnaître et comprendre. Et il existe bien des façons différentes d'entendre les messages angéliques qui parlent à notre conscience — écouter, attendre, demander, accueillir, désirer, espérer, accepter, se préparer, veiller, avoir confiance — jusqu'à ce que paraisse la guérison.
    