Tout a commencé lorsque j'ai observé une légère grosseur à l'aine, il y a plus d'une année. Cela ne pouvait être qu'une espèce de bouton, après tout ! Je l'ai donc ignorée. Cependant, lorsque après plusieurs jours j'ai constaté que ce « bouton » ne partait pas mais qu'il avait atteint la taille d'une petite bille, j'ai décidé de prier plutôt que de laisser aller ma pensée à imaginer des choses inquiétantes sur la cause de cette grosseur. Depuis que je suis enfant, j'ai toujours abordé et surmonté tout type de situation désagréable, voire dangereuse, par la prière en Science Chrétienne. Je m'appuie totalement et sans réserve sur les enseignements de la Bible, à la lumière de l'interprétation spirituelle qu'en fait Mary Baker Eddy dans ses œuvres et notamment dans Science et Santé avec la Clef des Écritures. Lors de mes expériences précédentes, la prière s'est révélée être un outil formidable. Jésus a enseigné et utilisé cet outil en obtenant pour lui, ainsi que pour les gens qu'il a guéris, des résultats complets et systématiques.
À mon sens, prier, c'est reconnaître que les lois divines, toujours présentes et toute puissantes, ne cessent jamais de soutenir et de gouverner notre vie. C'est cela s'en remettre à Dieu, le Principe spirituel de la vie. Grâce à ces pensées, j'ai acquis le calme nécessaire pour discerner ce qui était vrai à mon sujet et ce qui ne l'était pas. En comprenant mieux que je suis le reflet permanent du Divin, ma vie, mon être et mon mouvement ont pour raison d'être de glorifier Dieu, le bien, dont ils sont l'expression même. En fait, il n'y a qu'une vie, spirituelle et divine, et il n'est pas cohérent que j'aie à la fois une nature spirituelle et une autre matérielle.
Dans le livre cité plus haut, Mary Baker Eddy écrit: « La pensée est plongée dans les ténèbres et le doute tant qu'elle prend la matérialité comme base de la création. D'un point de vue matériel: “Peux-tu, en cherchant, trouver Dieu ?" (p. 551) Non, je ne pouvais trouver Dieu à partir d'un sens matériel de l'homme. Ce ne pouvait être un bon départ pour que ma pensée puisse percevoir la nature plus élevée de l'homme, une nature intégralement spirituelle, faite à l'image de Dieu. Si tout mon être et toute ma vie glorifient la bonté, l'harmonie et l'amour de Dieu, j'avais le droit légitime de refuser tout ce qui tentait d'exprimer le contraire de la vie réelle. Ces faits divins que nous percevons comme tangibles, lorsque chacune de nos pensées est alignée sur Dieu, ne connaissent pas de phase de ralentissement ni d'accélération, de diminution soudaine ni d'accroissement.
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