En juin 2009, j'ai été licenciée, pour des raisons qui me paraissaient injustes, par le cabinet d'audit comptable qui m'avait embauchée deux ans auparavant. C'était mon premier emploi, et il y avait beaucoup de pression. Nous avions une semaine pour vérifier les comptes d'une entreprise et émettre un avis sur leur exactitude. Dans ce cabinet d'audit, à la fin de chaque année, comme à l'école, nous passions d'un grade à l'autre.
J'ai eu de très bons résultats durant ma première année, et l'année suivante, des tâches normalement dévolues à des grades supérieurs m'ont été confiées. À la fin de cette deuxième année, la direction a estimé mon travail insuffisant sur deux de mes missions et a décidé de se passer de moi brutalement. J'ai eu le fort sentiment que le véritable motif de cette décision était la crise économique, et je me suis rendu compte qu'autour de moi, je n'étais pas la seule dans cette situation. Par exemple, au même moment, un manager a subit le même sort, alors qu'il avait eu de très bons résultats l'année précédente.
Jusqu'à présent, mon caractère était plutôt de minimiser les événements et de ne pas faire de vagues. Or je me suis rendu compte qu'il faut parfois prendre position. Pour me conforter dans cette idée, je me suis appuyée sur ce passage tiré de Science et Santé de Mary Baker Eddy: « On trouve dans le monde trop de courage animal et pas assez de courage moral. Il faut que les chrétiens prennent les armes contre l'erreur dans leur foyer et au-dehors. » (p. 28-29)
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