Si j'avais égaré mon stylo et que je vous demandais combien de temps cela va me prendre pour le retrouver, comment réagiriez-vous ? Peut-être répondriez-vous que là n'est pas la question, que cette question de temps n'est pas pertinente, qu'il s'agit plutôt de savoir « comment » et « où » retrouver l'objet perdu. Pourtant, quel que soit ce que l'on a perdu, l'entendement humain se préoccupe surtout de savoir « combien de temps » va durer la recherche.
Si on est privé de sécurité financière, on se demande jusqu'à quand cela va durer. Quand on a perdu la santé, on aimerait savoir combien de temps va se passer jusqu'à ce que l'on se sente mieux. Et dans le cas d'une relation brisée, on s'inquiète de savoir quand on sera à nouveau aimé.
Vous ne le formuleriez peut-être pas ainsi, mais derrière toute perte se pose la question du temps. Quand sera-t-on guéri, heureux, en paix, considéré comme digne de confiance, pur ? Le Psalmiste exprimait les mêmes interrogations, il y a plusieurs milliers d'années, quand il implorait: « Jusques à quand, Éternel... Jusques à quand... ? » (Psaume 13:2)
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