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Article de couverture

Pour Dieu, rien d’insurmontable!

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2010


Quand un problème survient, il semble parfois se dresser comme une montagne infranchissable. Mais quelque « montagneuses » que puissent sembler les épreuves dans le royaume des apparences matérielles, la Bible m’apprend le recours au royaume des cieux — le pouvoir suprême de l’Esprit, le règne de la sollicitude divine infaillible: « Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira. » (Psaume 37:5) Je réalise alors qu’il n’y a de pouvoir que le bien. Le mal ne dispose d’aucun socle dans la plénitude de la perfection de l’être de Dieu. Ma famille et moi avons expérimenté cette toute-puissance divine. Il y a plus de dix ans, mon père fut victime d’un accident grave à la suite duquel il perdit l’usage de ses deux jambes. Le verdict médical était sans espoir: malgré un traitement intense pendant un mois, le médecin nous informa que l’hôpital ne pouvait plus rien pour lui. Il existait éventuellement une possibilité de traitement par un spécialiste dans une autre région du pays, mais le transport et le traitement seraient très onéreux. C’est pourquoi l’hôpital optait pour l’amputation des deux jambes. Toutefois, l’équipe médicale nous laissait prendre la décision. Nous étions une famille démunie, ce qui expliquait que selon la coutume africaine, notre pére était à la charge de ses deux fils, mon cadet et moi.

Je me préparais alors à la pratique de la Science Chrétienne, c’est-à-dire à consacrer tout mon temps à prier pour ceux et celles qui me demandent de l’aide, afin de résoudre, par la prière seule, toutes sortes de problèmes, y compris des problèmes de santé. Je proposai à mon père de prier pour son cas. Après avoir refusé l’amputation de ses jambes, mon père accepta de se confier entièrement à la prière. Il ne subissait plus de soins médicaux.

C’était pour moi un défi nouveau, et je devais le confier absolument à Dieu, à qui tout est possible. Dans l’élan de compassion que j’ai ressenti pour mon père, cette période s’est avérée être une occasion de croissance spirituelle pour moi. Dans son livre, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy écrit: « Chaque épreuve de notre foi en Dieu nous fortifie. Plus la condition matérielle devant être vaincue par l’Esprit semble difficile, plus notre foi devrait être profonde et notre amour pur. » (p. 410)

En m’appuyant sur la Science Chrétienne, qui nous apprend que la réalité concernant l’homme n’a trait qu’à tout ce qui est spirituel, éternel, impérissable, immuable, immortel, conformément au premier chapitre de la Genèse, dans lequel nous apprenons que l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance même de Dieu, j’ai vu peu à peu la crainte et le découragement céder la place, et la lumière percer.

Trois mois après que nous avons commencé à prier ensemble de cette façon, alors que la jambe droite demeurait toujours atrophiée, le médecin constata un fait nouveau: la jambe gauche commençait à recouvrer sa forme normale ainsi que sa sensibilité. Reprendre la marche était devenu une possibilité, avec le soutien d’une béquille. Il fut alors permis à mon père de sortir de l’hôpital.

Je continuai de prier avec ferveur, en affirmant que le mal et ses conséquences — le péché, la maladie et la mort — sont fondamentalement irréels. Ces croyances ou erreurs de pensée ne peuvent toucher la source de l’être de l’homme, qui est Dieu, de même que la nuit ne peut envelopper le soleil. De la même façon, elles ne peuvent non plus atteindre l’identité réelle de l’homme, l’image et la ressemblance de Dieu. Je savais que ce fait, correctement compris, est la base de la guérison par l’Entendement divin.

Maintenant, mon père parvenait à marcher clopin-clopant. Pour équilibrer sa démarche, j’appris un peu plus tard qu’il s’était mis à scier le talon gauche de ses chaussures. Je lui expliquai que nous devions fermement ouvrir notre pensée à l’idée d’une guérison complète. Dieu ne fait jamais d’œuvre incomplète. Il cessa de corriger ses talons, et les deux jambes s’harmonisèrent quelque temps après.

Six mois plus tard, la guérison était totale. Il y a maintenant quatorze ans que cette guérison s’est produite et elle s’est avérée permanente. À ce jour, mon père marche parfaitement bien. C’est un grand marcheur, infatigable. Cette guérison nous a comblés de joie et a imprimé en nous certains faits spirituels de l’être: nous pouvons dès maintenant reconnaître notre identité spirituelle d’enfant de Dieu parfaite, et découvrir peu à peu que la matière n’a en réalité ni intelligence, ni sensation, ni substance à posséder ou à perdre. Ces faits sont démontrables dans la prière, car tout pouvoir appartient à Dieu.


Je suis le père dont il est question plus haut. Je confirme que les faits relatés sur cette guérison se sont passés tels que mon fils les a décrits. Cette guérison s’est opérée en 1996, et depuis lors je me porte très bien et suis en bonne santé.

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