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Deuxième Siècle de Science Chrétienne: profondeur, dimension, démonstration

Mieux comprendre la puissance et la majesté de la Science Chrétienne

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2010


« Aimes-tu le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée" ? »

Cette question me fait marquer une pause chaque fois qu'elle me revient à l'esprit. Elle me pousse à un humble examen de conscience pour savoir jusqu'à quel point je suis prêt à tout sacrifier pour Dieu et pour la Science Chrétienne, le plus merveilleux système d'idées dont l'humanité aura jamais besoin ou qu'elle connaîtra jamais. Cette question à laquelle on ne peut se soustraire est posée par Mary Baker Eddy dans le premier chapitre de Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 9). Formulée à l'origine par Moïse, sous la forme d'une exigence divine à l'égard des hommes, elle fut reprise plus tard par Jésus en réponse aux scribes qui lui demandaient quel était « le premier de tous les commandements » (voir Marc 12:28-30).

On pourrait dire que, chacun à sa façon, Moïse, Jésus et Mary Baker Eddy sont des pierres de fondation dans le développement spirituel de l'humanité. Leurs réponses empressées au plus grand des commandements ont modifié à jamais le cours de la pensée humaine. Chacun d'eux a exprimé cette même urgence morale qui indique que, par sa grandeur, sa profondeur et sa permanence, ce commandement exige que nous aussi, nous lui accordions toute notre attention, malgré les siècles écoulés.

Quelle conséquence à la fois sublime et profonde découle du fait d'aimer Dieu de tout notre être ? N'est-ce pas cet amour du prochain, dont il est question dans le deuxième grand commandement énoncé par Jésus ? Comme le déclarait, il y a quelque temps, le Conseil des directeurs de la Science Chrétienne: « C'est cet amour pour Dieu et pour l'humanité qui rayonne du cœur de tout scientiste chrétien dévoué », et c'est cet amour qui accomplit la destinée de l'Église du Christ, Scientiste, offrant « à toute l'humanité la guérison spirituelle authentique ». « "La majesté de la Science Chrétienne" et ses impératifs pour notre époque », Le Héraut, juillet-août 2006, p. 30..

La spiritualité vécue au quotidien par les scientistes chrétiens

Comment atteindre ce degré d'amour qui offre « à toute l'humanité la guérison spirituelle authentique » ? La réponse complète à cette question se trouve, me semble-t-il, dans les explications de Mary Baker Eddy concernant la Science du christianisme. Cela m'amène à réfléchir aux énoncés logiques suivants:

• Dieu est l'Entendement l'unique Entendement.

• L'univers, y compris l'homme individuel, est l'image et la ressemblance de Dieu.

• L'expérience humaine est la manifestation extérieure des pensées individuells et collectives.

• Sans une influence qui la spiritualise, la pensée humaine accepte la réalité de la matière avec toutes ses conséquences.

• Dieu, dans Son tendre amour pour l'humanité, ne nous laisse pas aux prises avec cette tendance mortelle, mais soumet individuellement chacun de nous (homme, femme et enfant) à l'influence du Christ qui spiritualise la pensée.

• Mary Baker Eddy parle d'un état de pensée purifié comme étant « l'Eldorado du christianisme », que l'humanité est tout à fait capable d'atteindre, à l'exemple de Jésus.

• Mais elle déclare aussi que « le renoncement à toute sensation, affection et adoration purement matérielles » est nécessaire pour y parvenir (voir Science et Santé, p. 9). Ce processus qui consiste à sacrifier des états de pensée matériels s'apparente au jardinage. Le résultat peut être magnifique et tout à fait satisfaisant, mais ne s'obtient pas sans un travail énergique et constant. Il nous faut être vigilants, actifs et alertes afin d'être conscients de ce qui « pousse » dans notre jardin mental. Les pensées matérielles qui voudraient prendre racine doivent être arrachées avec constance et persistance. L'inaction revient en fait à un accord passé avec l'entendement mortel. Ignorer les mauvaises herbes leur permet de prendre racine. Bien souvent, les pensées semblent profondément enfouies dans la conscience, et leurs racines profondes doivent être arrachées afin d'être complètement éliminées. Parfois les modes de pensée mortels paraissent si confortables et si personnels que l'on y tient et qu'on refuse d'en changer.

J'en ai fait l'expérience, il y a dix ans de cela. Rétrospectivement, je me que rends compte que Dieu m'a donné là un bel exemple de Son tendre amour pour moi, car j'ai eu l'occasion de reconsidérer en profondeur ce qu'impliquait le fait d'aimer Dieu de tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma pensée. J'ai dû sacrifier des états de pensée matériels qui m'étaient chers, mais cela a changé le cours de ma vie.

L'entretien de son jardin

Enfant, j'ai fréquenté l'école du dimanche de la Science Chrétienne, mais c'est seulement lorsque j'ai suivi le cours d'instruction de deux semaines donné par un professeur de la Science Chrétienne que cette Science est devenue mienne. Cela s'est passé durant mes vacances d'été, il y a trente ans, alors que je préparais un diplôme de commerce. L'enseignement spirituel reçu pendant le cours m'a enthousiasmé, mais mon intérêt pour le monde des affaires était tel que j'ai été amené à faire une carrière de vingt-cinq ans dans le secteur bancaire. J'ai beaucoup aimé cette période de ma vie, durant laquelle j'ai vécu en Europe et en Australie, et connu un certain succès. La Science Chrétienne était déjà importante pour moi à cette époque (je me soignais par la prière), mais je dois reconnaître que je pensais avant tout à ma carrière professionnelle. Et lorsque celle-ci a pris fin après toutes ces années, j'ai tout naturellement pensé que je retrouverais aussitôt une activité similaire.

Mais les choses ont pris un autre tour. Les mois ont passé, puis une année ou deux, me laissant d'abord perplexe puis frustré. Ce n'est que plus tard que j'ai compris que Dieu posait des jalons sur ma route. Quelques mois après m'être retrouvé sans travail, j'ai été élu Premier Lecteur dans mon église filiale, à New York. L'étude intense de la Bible et de Science et Santé, requise pour cette fonction, m'a peu à peu transformé. Avec le temps, j'ai compris qu'il s'agissait là d'un « vrai travail » et je l'ai accompli avec amour.

Durant les trois ans de mon mandat de lecteur, mon désir de trouver un nouveau travail dans les affaires, à la fois lucratif et prestigieux, a progressivement diminué. Parallèlement, je me suis aperçu dans mes prières que j'avais davantage envie de servir Dieu que de correspondre à l'ancienne image que j'avais eue de moi. Je me rends compte aujourd'hui que ma conception d'une carrière et de mon identité était étroitement liée à mes activités bancaires. Même si, d'un point de vue humain, cette identité ne posait aucun problème, j'ai compris que la satisfaction et le confort humains que j'en retirais m'empêchaient de m'engager davantage dans la Science Chrétienne. J'avais du mal à renoncer à ce qui me semblait si gratifiant humaninement; c'était là un sacrifice que je ne voulais pas faire.

Mais mon étude soutenue de la Bible et de Science et Santé m'a rendu humble et ouvert les yeux à la transformation en cours. Ce processus n'a pas toujours été facile. J'ai fini par penser qu'il y avait une leçon salutaire à tirer du fait que la voie que je voulais suivre était fermée. Dans un style direct et évocateur, Mary Baker Eddy nous donne une leçon d'humilité en utilisant elle-même la métaphore du jardinage: « Les mauvaises herbes de l'entendement mortel ne sont pas toujours détruites après avoir été arrachées une première fois; elles reparaissent, tel le chiendent dévastateur, pour étouffer le trèfle naissant. Ô jardinier stupide ! guette leur réapparition et arrache-les de leur sol natal jusqu'à ce qu'il ne reste plus une seule graine pour se développer et pourrir. » (Écrits divers 1883-1896, p. 343) Prenant peu à peu conscience du fait que Dieu demandait, et peut-être même exigeait de moi, quelque chose de plus élevé, j'ai également compris qu'Il était à mes côtés mêmes, guidant mes pas hésitants.

L'un des souvenirs les plus précieux que j'ai gardés de cette époque, c'est ce sentiment de plus en plus fort de présence de Dieu, même si le contexte humain n'avait pas encore changé. Ce couplet d'un cantique m'accompagnait sans cesse:

Souvent je me suis égaré,
Mais, loin de la tourmente,
Au bercail sut me ramener
Sa main compatissante.. Henry W. Baker, Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 330.

À l'époque, ma femme et moi avons assisté à l'Assemblée annuelle de L'Église Mère, qui se tenait à Berlin. J'ai apprécié les divers intervenants et ce qu'ils faisaient pour l'Église et le monde. Quelques mois après mon retour aux États-Unis, alors que je venais d'achever mon mandat de lecteur, j'ai reçu un appel de L'Église Mère qui me proposait un travail. Bien que l'idée de travailler pour L'Église Mère ne me soit jamais venue à l'esprit, cette proposition semblait répondre parfaitement à mes prières, aussi l'ai-je acceptée. En un certain sens, ce changement de travail, du secteur bancaire à mon poste actuel de Trésorier de L'Église Mère, pourrait traduire une progression naturelle dans ma carrière professionnelle. Mais d'un point de vue plus élevé, je sais que ma vie a connu et continue de connaître des changements importants, grâce au sacrifice d'états de pensée matériels et à la régénération spirituelle qui en découle. En exprimant davantage d'humilité et d'amour, j'ai commencé à voir disparaître des traits de caractère qu'il était plus que nécessaire de surmonter. Le fait de remplir une fonction prévue par le Manuel m'a donné l'occasion d'apprendre le courage moral et l'obéissance désintéressée. Je suis bien placé pour témoigner de remarquables exemples de confiance radicale, de sagesse, d'amour fraternel et de dévouement. Et plusieurs années d'expérience comme praticien de la Science Chrétienne inscrit dans le Journal m'ont fait entrevoir ce qu'un membre du Conseil des directeurs de la Science Chrétienne voulait sans doute dire lorsqu'il déclara un jour: « La pratique est l'activité la plus merveilleuse au monde; ce n'est pas la plus facile, mais certainement la plus merveilleuse. »

Est-ce que j'aimerais faire autre chose ?

Bien que chaque histoire soit unique, je ne pense pas être le seul à ressentir sans cesse ce besoin d'examiner sérieusement mon empressement à tout quitter pour le Christ. « Des millions d'esprits sans préjugés — humbles chercheurs de la Vérité, voyageurs fatigués et altérés dans le désert — attendent et veillent pour obtenir le repos et le boire. (Science et Santé, p. 570) Dans une large mesure, ils attendent que nous, scientistes chrétiens pratiquants, prenions cet engagement qui leur permettra d'obtenir ce verre d'eau froide. C'est pourquoi je me pose à présent la question suivante: y aurait-il vraiment autre chose que j'aimerais faire ?

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