Équilibre et maîtrise dans notre vie

Selon la troisième loi du mouvement de Newton, chaque force en implique une autre égale, de sens opposé. Mais il arrive parfois que ces forces contraires échappent à tout contrôle. Faut-il le préciser, ce phénomène ne se limite pas aux sciences physiques; de nos jours, il n’est pas nécessaire de chercher bien loin pour trouver d’innombrables manifestations d’extrémisme, d’esprit partisan, de polarisation ou de destruction.

Parfois, le déséquilibre provient de forces qui semblent totalement nous dépasser. Les séismes et les typhons en sont des exemples extrêmes. Et trop souvent, un extrême succède à un autre. Ainsi, il y a quelques années, des régions du sud-est des États-Unis ont souffert d'une terrible sécheresse, les lacs atteignant des niveaux historiquement bas. Récemment, cette même région a connu des crues si étendues que quatorze comtés de la Géorgie ont été déclarés zones sinistrées. Les lacs sont à présent revenus à un niveau dans l’ensemble normal, mais on a déjà tendance à se préoccuper du retour des inondations si l’hiver apportait des précipitations trop importantes. D’autres fois encore, l’équilibre semble reposer dans une certaine mesure entre les mains d’autorités humaines telles que l’économie et la médecine. Mais à nouveau, cela s’avère au mieux illusoire. La crise financière mondiale que nous venons de connaître est une plongée dans les fluctuations de marchés sauvages et d’économies en expansion-récession, une polarisation des très riches et des très pauvres, un contraste entre ceux qui se retrouvent totalement exclus du monde du travail et ceux qui se sentent débordés de travail. En médecine, le diabète et le trouble bipolaire sont deux problèmes de santé parmi d’autres qui impliquent des désordres fondamentaux dans le corps. « Les problèmes d’équilibre représentent un problème de santé publique majeur », estime le docteur Steven Rauch, oto-rhino-laryngologiste (Judy Foreman, « Health answers, » Boston Globe, 28 septembre 2009).

Or, contrairement à ces conclusions, la création de Dieu n’a pas perdu son équilibre. Ainsi que le Héraut l’évoque chaque mois, la Science Chrétienne, la métaphysique divine, offre la perspective curative selon laquelle plus nous connaissons Dieu et la manière dont Il nous a faits, plus cette compréhension spirituelle révèle la stabilité des conditions dans lesquelles nous nous trouvons, ce que l’on constate au travers de vies transformées, de santé rétablie, ou de la mise en œuvre de solutions économiques. Et dans un monde où l’on nous dit que des changements constants et accélérés constituent la « nouvelle norme », la pratique de cette Science, de ce que sa découvreuse Mary Baker Eddy a défini: « Comme la loi de Dieu, la loi du bien, qui interprète et démontre le Principe divin et la règle divine de l’harmonie universelle.» (Rudiments de la Science divine, p. 1) est une source de stabilité. Tandis que tant de choses semblent échapper à la maîtrise de l’humanité, rien de ce à quoi nous faisons face ne se trouve hors de la portée infinie de Dieu.