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La santé est inévitable

Une médecine universelle, accessible à tous, et sans effets secondaires.

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 2010


À en croire les journaux ou la télévision, la maladie fait inévitablement partie de la vie; la question n'est pas de savoir si la plupart des gens auront besoin des derniers médicaments mis sur le marché pour vaincre tout un ensemble de maladies, mais « quand » ils en auront besoin. Les techniques de commercialisation agressives, destinées à favoriser la prescription de médicaments, sont remises en question, ce qui est une bonne nouvelle. Le corps médical même commence à se demander s'il est utile de placer constamment sous les yeux du public des images et des descriptions de maladie. Ainsi, dans un récent article du New York Times The New York Times, 4 août 2009., Marcia Angell, maître de conférences à la faculté de médecine de Harvard, écrit ceci: « La publicité pour des médicaments que l'on peut s'acheter sans ordonnance sert parfaitement son objectif: augmenter la vente des médicaments au bénéfice des laboratoires pharmaceutiques. Elle le fait de plus en plus, non seulement par la promotion des médicaments, mais aussi par la sensibilisation du public à des conditions médicales particulières. Si l'industrie pharmaceutique arrive à convaincre une population en bonne santé que les petits maux requièrent des traitements à long terme, son marché va s'étendre.»

Il est plus que jamais nécessaire que les scientistes chrétiens rejettent les suggestions selon lesquelles la maladie est inévitable. Ces suggestions hypnotiques tentent de retarder les progrès spirituels et favorisent un sentiment de crainte et d'impuissance jusque dans les esprits de ceux qui savent, grâce à l'étude et à la mise en pratique de la Science Chrétienne, que la maladie non seulement n'est pas inévitable, mais qu'elle est fondamentalement irréelle. Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne, écrit: « L'égoïsme et le sensualisme sont développés dans l'entendement mortel par les pensées qui constamment rapportent tout au moi, par les conversations concernant le corps et par l'attente d'y trouver toujours du plaisir ou de la douleur; et cette éducation se fait au détriment de la croissance spirituelle. Si nous parons la pensée de vêtements mortels, elle perdra inévitablement sa nature immortelle. » (Science et Santé, p. 260)

Contrairement aux idées reçues, c'est la santé, non la maladie, qui est inévitable.

Faute de rejeter systématiquement ces suggestions, on risque malgré soi de craindre les maladies dites contagieuses ou liées au vieillissement, ou bien de se croire malade au moindre symptôme. On considérera aussi que certaines maladies sont plus difficiles à guérir que d'autres et l'on se demandera comment réagir face à une maladie considérée comme fatale. On en viendra même à se demander s'il est prudent de faire confiance à la guérison spirituelle pour soi et ses enfants. Ce genre de pensées ne nous appartient pas ! Nous avons l'autorité du Christ pour les rejeter parce qu'elles ne viennent pas de Dieu, l'unique Entendement infini. En réalité, il n'y a pas de catégories de maladies, parce qu'en réalité il n'y a pas de maladie. Toutes les classifications de maladie – chronique, aiguë, héréditaire, contagieuse, en phase terminale – perdent leur pouvoir d'effrayer quand on sait qu'elles ne peuvent rien changer. Tout nom de maladie devient un nom d'emprunt quand on comprend que son vrai nom est « rien ».

La probabilité communément admise de la maladie découle d'une supposition encore plus incontestée: celle que nous vivons dans la matière et que nous sommes gouvernés par des lois matérielles. La Science Chrétienne conteste cette hypothèse de base. Partant de l'idée que la Vie est Dieu, qui est Tout, cette Science enseigne que l'homme, la création spirituelle de Dieu, à la fois homme et femme, n'est pas un être malheureux égaré dans un monde matériel ni le jouet des circonstances. L'homme n'est ni fragile ni vulnérable. Sa santé n'est pas un état de la matière, mais un état de la conscience spirituelle. Comme l'écrit Mary Baker Eddy: « La vraie conscience est la vraie santé.» (Écrits divers 1883-1896, p. 298)

Qu'est-ce que la vraie conscience ? C'est la conscience du bien, la conscience de Dieu avec nous. Quand on est conscient de la beauté de l'Âme divine, de la pureté de l'Esprit divin, de la douceur de l'Amour divin, de l'intelligence de l'Entendement divin, de la stabilité et de l'ordre parfait du Principe divin, on ne peut en même temps être conscient du désordre et de la maladie. Contrairement aux idées reçues, c'est la santé, non la maladie, qui est inévitable. La perfection est inévitable parce que Dieu est Un, infini et indivisible. Il s'affirme éternellement, déclarant joyeusement: Je suis celui qui suis.

L'entendement mortel, ou l'entendement humain et son état objectif, la matière, reprend à son compte cette affirmation en prétendant sans cesse avoir un pouvoir et une réalité: « Je suis puissant, clame-t-il. Je suis beau; je suis actif; je suis intelligent. » Ces prétentions s'accompagnent cependant d'affirmations plus sombres: « Je suis fragile; je suis vieux; je suis malade.» Mais quel est ce « je » ? Ce n'est pas l'homme que Dieu a créé. Cet homme, le seul homme réel, est créé par Dieu à Son image et à Sa ressemblance, et n'est jamais moins que Sa parfaite et complète expression. L'homme (et la femme) de la Création de Dieu, notre vraie identité, spirituelle, n'a pas un entendement personnel soumis à des suggestions répétitives selon lesquelles la vie pourrait être sujette à la maladie ou détruite à tout moment.

Il n'est pas facile d'aller à contre-courant des opinions mortelles, surtout lorsque la grande majorité des gens partent du principe que la matière et la maladie sont l'ultime réalité. Mary Baker Eddy le savait mieux que personne: « Actuellement, remarque-t-elle, les mortels progressent lentement de crainte d'être jugés ridicules.» (Science et Santé, p. 68) Mais est-ce illogique de penser que Dieu guérit les malades uniquement par des moyens spirituels ? Jésus prouva que la guérison spirituelle n'était pas ridicule, mais d'une logique sublime. Mary Baker Eddy écrit à son sujet: « Jésus démontra l'incapacité de la corporalité aussi bien que la capacité infinie de l'Esprit, aidant ainsi le sens humain erroné à fuir ses propres convictions et à chercher le salut en Science divine. (ibid., p. 494) Jésus savait que le corps n'était pas un agent indépendant, maître de ses propres décisions et créateur de ses propres conditions. Tout pouvoir, toute autorité et toute action appartiennent à Dieu, l'Esprit. Rien n'est trop difficile pour Dieu; rien n'existe en dehors de Son gouvernement infini. Reconnaître ce fait élimine la peur et apporte la conviction qu'on ne risque absolument rien à remettre sa vie entre Ses mains.

Rien n'est trop difficile pour Dieu; rien n'existe en dehors de Son gouvernement infini.

Avant les grandes découvertes d'il y a plusieurs siècles, ceux qui affirmaient que la Terre était ronde étaient une minorité. Pendant très longtemps, les hommes étaient certains que la Terre était plate, car c'était ce qu'ils observaient de leurs yeux. Cependant, cette croyance communément admise n'a pas le moins du monde aplati la planète. Personne n'a dû changer une Terre plate en une Terre ronde ni se débarrasser de la première. Lorsque cette idée reçue a fait place à ce qui avait toujours été vrai, les hommes se sont peu à peu risqués à explorer la beauté et l'immensité de la planète parce qu'ils ne craignaient plus de tomber dans un abîme imaginaire audelà de l'horizon. Aujourd'hui, celui qui prétendrait que la Terre est plate se couvrirait de ridicule. Qu'est-ce qui a changé ? Ce n'est pas la Terre, mais la pensée au sujet de la Terre.

De la même façon, la Science Chrétienne élève la pensée humaine concernant le corps. Cette Science supérieure présente un concept entièrement nouveau du corps, corps qui n'est ni organique ni composé de cellules. Ce vrai corps, ou identité spirituelle de l'homme, est entièrement composé de qualités spirituelles. Ces qualités ne peuvent être envahies, menacées, diminuées ou détruites. C'est pourquoi celui qui guérit par la Science Chrétienne ne traite pas un corps matériel malade, mais des opinions erronées concernant la nature du corps. Ce nouveau concept du corps remplace peu à peu le faux concept généralement accepté, de même que la découverte que la Terre est ronde a remplacé la croyance que la Terre est plate. Mary Baker Eddy souligne le caractère inévitable de ce changement mental: « La croyance à une base matérielle, d'où peut se déduire toute rationalité, cède lentement à l'idée d'une base métaphysique et se détourne de la matière vers l'Entendement comme cause de tout effet.» (ibid., p. 268)

Mary Baker Eddy dit du scientiste chrétien que « sa médecine est l'Entendement – le bien omnipotent et toujours présent.» Elle ajoute un peu plus loin: « Les préparations de Dieu pour les malades sont des potions composées de Ses propres qualités. Sa thérapeutique est l'antidote des maladies de l'entendement et du corps mortels.» (Écrits divers 1883-1896, p. 268) Contrairement aux idées reçues, un scientiste chrétien n'est donc pas quelqu'un qui « ne va pas chez le médecin et ne prend pas de médicaments ». Il se tourne bel et bien vers le grand Médecin, le Dieu omniscient, tout amour, toute sagesse. Il prend de nombreux remèdes – les seuls vrais remèdes – qui appartiennent à la médecine de l'Entendement divin. Cette médecine spirituelle n'a que de bons effets secondaires, lesquels se traduisent par plus de joie, de confiance, de générosité ou de patience. La pratique de la Science Chrétienne dépend moins de ce que les scientistes chrétiens s'abstiennent de faire que de ce qu'ils font. Ils prient, aiment, se réjouissent et guérissent ! Ces « potions composées de Ses propres qualités » sont accessibles à tous les enfants de Dieu, à tout moment. Tout le monde peut s'offrir cette médecine et cette méthode de soins spirituelles. En fait, cela fait partie des richesses de notre héritage spirituel, en tant qu'enfants de l'unique Dieu tout aimant, l'Esprit divin.

Bien entendu, cela concerne aussi nos enfants, qui ne sont ni fragiles ni sans défense. Ils ne sont jamais trop jeunes pour comprendre et démontrer la vérité à leur sujet par la guérison spirituelle. Un jour, mon fils, qui était alors en CM1, est tombé brusquement malade. Il avait de la fièvre et des frissons. Malgré plusieurs épaisseurs de couverture, il grelottait toujours. Il avait appris à l'école du dimanche de la Science Chrétienne qu'en renversant chaque suggestion de l'erreur, y compris la maladie, on peut trouver la Vérité, le fait spirituel opposé. Aussi lorsqu'il m'a dit: « Maman, j'ai à la fois très chaud et très froid », je lui ai demandé de me dire quel était le fait spirituel opposé. Il a réfléchi un bref instant avant de répondre d'un ton évident: « Je n'ai ni chaud ni froid puisque je ne suis pas dans la matière.» Cette logique éclatante m'a remplie de joie tout en dissipant mes craintes. Je n'avais pas besoin de le convaincre de quoi que ce soit. Dieu lui avait parlé directement. J'ai continué de prier, et vingt minutes plus tard sa température était redevenue normale. Il était complètement guéri.

Quand la télévision ou les conversations véhiculent des suggestions de maladie qui semblent avoir la vantardise, l'arrogance et la puissance écrasante de Goliath, on peut, comme David, voir là une belle occasion de prouver un peu plus la toute-puissance de Dieu. Lorsque Goliath vociféra ses menaces, David lui répondit: «Tu marches contre moi avec l'épée, la lance et le javelot; et moi je marche contre toi au nom de l'Éternel des armées.» (I Samuel 17:45) Enfants, adolescents et adultes peuvent répondre à la crainte suscitée par une maladie en s'armant de « cinq pierres polies ». En voici quelques-unes, à titre d'exemple:

• La maladie n'a pas un nom effrayant: son seul nom est « rien ».

• La maladie n'a pas de place où se loger: elle n'est jamais dans le corps, elle n'est qu'une suggestion de l'entendement mortel.

• La maladie n'a pas de cause: Dieu est la seule Cause, et Il est à l'origine de ce qui est beau, pur et bon uniquement.

• La maladie ne suit pas son cours: seul le bien peut progresser, et seul le bien a une forme et une structure.

• La maladie n'a pas d'entendement capable de croire en sa réalité: l'unique Entendement infini est Tout, et il ne connaît rien d'inintelligent ni de destructeur, rien de dissemblable à Lui.

On peut dire avec David: « Quand je suis dans la crainte, en toi je me confie. Je me glorifierai en Dieu, en sa parole; je me confie en Dieu, je ne crains rien: que peut me faire la chair ? » (Psaume 56:4,5; d'après la Bible King James) Pourquoi une telle confiance ? Parce que l'on sait déjà que le corps en tant que chair n'a pas le pouvoir d'agir contrairement à la loi de Dieu. Et parce que, grâce à une compréhension toujours plus profonde de Dieu et grâce aux guérisons que l'on a obtenues, on sait déjà que la maladie n'est absolument pas inévitable. Seule la santé est inévitable !

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