Dès mon enfance, j'ai fréquenté beaucoup d'églises différentes. Puis, j'ai commencé à regarder des émissions de la Science Chrétienne qui étaient diffusées à la télévision à une certaine époque; on y voyait des gens qui disaient comment ils avaient été guéris. Alors, je me suis intéressée à la Science Chrétienne et depuis, annnée après année, des guérisons résultant uniquement de la prière se sont succédé dans ma vie.
Ma première guérison fut celle d'une grosseur sur une paupière. J'en avais déjà eu une qui avait été enlevée par une opération chirurgicale. Quand cette deuxième grosseur est apparue, j'ai prié avec les nouvelles idées que j'apprenais, et plus particulièrement avec cette phrase de Science et Santé: « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d'erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible » (p. 463). Cela me parlait directement ! J'avais appris que, en tant qu'expression de Dieu, j'étais spirituelle, non matérielle. Alors, comment se pouvait-il que quelque chose de laid et de faux s'attache à moi ? Soudain, j'ai compris que cette vérité divine éliminerait cette grosseur.
Pourtant, je regardais toujours dans le miroir pour voir si elle avait disparu. Comme je continuais à prier, je suis tombée sur une autre phrase qui m'a aidée: « Détournez votre attention du corps pour contempler la Vérité et l'Amour, le Principe de tout bonheur, de toute harmonie et de toute immortalité. » (Science et Santé, p. 261) Alors, j'ai décidé que la meilleure chose à faire était d'arrêter de regarder dans le miroir, tout en me tournant mentalement vers Dieu pour voir ma vraie identité, c'est-à-dire l'expression de qualités spirituelles telles que l'amour et la joie, la paix et l'harmonie.
J'ai raisonné ainsi: une grosseur sur mon oeil n'est pas bonne, et donc elle ne peut pas avoir été faite par Dieu. Comme il est écrit dans l'Ecclésiaste: « J'ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu'il n'y a rien à y ajouter et rien à en retrancher (3:14). Puisque Dieu est Esprit et Tout-en-tout, je me suis mise à me connaître comme Son enfant, faite à Sa ressemblance. Et ceci a apporté la guérison. Quand j'ai repensé à ma paupière, elle était lisse et elle est restée ainsi.
Les guérisons ont continué dans ma vie dans les années qui ont suivi. Récemment, je travaillais dans la cuisine, pelant des pommes et des pommes de terre, quand tout à coup la paume de ma main s'est décolorée et s'est mise à me faire mal, m'empêchant de continuer mon travail. Je me suis assise aussitôt pour prier afin d'être délivrée de la crainte que je ressentais.
Quand Jésus guérissait, il disait souvent: « N'ayez pas peur ». Mary Baker Eddy fait référence à ce commandement qu'elle appelle « la note tonique de l'harmonie que nous a donnée le Christ » (Science et Santé, p. 410). J'avais souvent pensé au moment où le disciple Pierre marchait sur l'eau pour rejoindre Jésus (voir Matt. 14: 28-31). Pierre a eu peur et a commencé à s'enfoncer et Jésus l'a saisi par la main. Pour moi, avoir peur, c'est comme sombrer dans la croyance que nous pouvons ressentir de la douleur ou être malade, plutôt que de refuser d'accepter quoi que ce soit d'autre que la présence de Dieu. Alors, pour m'aider à ne pas sombrer dans la peur et la douleur, j'ai refusé de regarder ma main et j'ai prié. Il m'est venu à l'idée que, puisque j'étais spirituelle et non matérielle, j'étais « hors de portée » de la croyance à une douleur soudaine, ainsi que de la crainte elle-même. Je savais seulement que, puisque Dieu remplit tout l'espace, il n'y avait aucune place pour le mal. Juste à ce moment-là, très vite, la douleur a totalement cessé et la décoloration a disparu.
Il n'y a jamais d'interruption du bien que Dieu nous donne. Ce bien agit sans cesse et il en résulte la guérison et donc des occasions de rendre gloire à Dieu.
Reading, Pennsylvanie, USA
