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Article de couverture

À LA RECHERCHE DE LA VÉRITÉ

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 2010


J'ai toujours cru en l'existence d'un Dieu, ou du moins j'ai toujours senti qu'il y avait quelque chose de plus grand que nous. Mais tandis que je grandissais, je me suis mis à croire en un Dieu qui punit, un Dieu qui m'effrayait énormément, à vrai dire: d'un côté, j'avais le sentiment qu'Il me protégeait, mais d'un autre, que des malheurs surviendraient si j'agissais mal. C'est seulement au cours de cette année (quatre ans après avoir connu la Science Chrétienne) que je me suis débarrassé de cette idée d'un Dieu vengeur. Aujourd'hui encore, je travaille à comprendre réellement que Dieu aime de façon inconditionnelle, comme un père ou une mère. Je l'ai toujours su sur le plan théorique, mais en pratique, j'étais plein de craintes et préoccupé par cette idée de châtiment. Jour après jour, je continue de progresser dans ma compréhension de la profondeur de l'amour inconditionnel de Dieu.

Ma famille a toujours été très engagée au sein de notre paroisse anglicane, et dans mon enfance, je fréquentais l'école du dimanche et participais aux activités qui y étaient organisées pour les jeunes. Je lisais également la Bible par moi-même, et je sentais que d'une certaine manière, tout y était vrai. Très tôt, vers l'âge de dix ans, je me souviens avoir connu à plusieurs reprises des moments de puissante inspiration divine, généralement associés à la nature et au cosmos.

Il y a quelques années, à Pâques, dans la maison de mes parents à Birmingham, lorsque j'ai eu à nouveau une de ces fortes inspirations, j'ai su que je désirais trouver la vérité sur l'univers. J'avais déjà lu un livre assez atypique sur l'alchimie, qui m'avait fait réfléchir sur la vérité et le pouvoir spirituels. Ce matin-là, je me suis rendu à la bibliothèque publique où j'ai tout d'abord consulté des livres scientifiques. Mais aucun ne ressemblait à ce que je recherchais. Je suis ensuite passé à la section religieuse, car il me semblait que la vérité devait allier le scientifique et le spirituel.

J'ai emprunté deux ouvrages, un autre livre sur l'alchimie et un livre plutôt usé intitulé Science et Santé. Le livre d'alchimie ne m'ayant pas vraiment intéressé lorsque je l'ai parcouru, je me suis lancé dans la lecture de Science et Santé. Dès le départ, j'ai été captivé par l'idée de pouvoir guérir les malades grâce à Dieu. Je me souviens que plus jeune, j'imaginais avoir un jour une telle connaissance et une telle foi en l'existence de Dieu que je pourrais faire les choses que faisait Jésus. Je sentais que si Dieu existait, il devait être possible d'accomplir des actes « surnaturels » semblables à ceux que relate la Bible, en œuvrant continuellement avec Dieu, jusqu'à ce que la foi en sa présence élimine tous nos doutes sur notre capacité à réaliser des choses extraordinaires. Dans un passage de la Bible qui m'avait tout particulièrement séduit, Jésus a dit que si l'on avait de la foi comme un grain de sénevé, on pouvait déplacer des montagnes (voir Matt. 17:20). Mais je ne savais comment parvenir à ce stade.

C'est pourquoi j'étais vraiment enthousiasmé par la lecture de Science et Santé. Je ressentais avec force que ce livre décrivait la vérité. L'ayant lu deux fois encore dans son intégralité, j'ai passé les deux ou trois années suivantes à méditer sur ce qu'il énonçait, sans y trouver la moindre faille de raisonnement. J'avais également l'impression que Dieu m'avait guidé jusqu'à ce livre. Cependant, je n'ai commencé à comprendre comment pratiquer la Science Chrétienne que lorsque je me suis mis à lire les revues The Christian Science Journal et le Christian Science Sentinel, environ six mois après avoir emprunté Science et Santé. Lorsque je lisais des récits sur la façon dont d'autres mettaient ces principes en application, cela me semblait plutôt simple. Mais c'est le cours de Science Chrétienne, que j'ai suivi il y a environ un an et demi, qui m'a véritablement apporté la confirmation sur la manière la plus efficace de pratiquer ces principes.

Lorsque j'ai commencé à lire Science et Santé, j'étais très désireux d'échanger des idées sur ce livre avec d'autres personnes, et peu après, j'ai trouvé, d'une manière inattendue, une église de la Science Chrétienne à Liverpool. Après avoir assisté à un service du dimanche, j'ai réalisé que c'était là l'église que je cherchais, et je l'ai alors fréquentée régulièrement. Au bout de deux ou trois ans, j'en suis devenu membre et j'y ai servi à l'accueil et dans d'autres fonctions. Il y a quelques mois, j'ai commencé à enseigner à une classe de l'école du dimanche.

Depuis que la Science Chrétienne est entrée dans ma vie, j'ai eu de nombreuses occasions d'appliquer ses vérités universelles, notamment dans le cadre de mon travail universitaire. Par exemple, j'avais toujours eu la certitude d'être plutôt intelligent, mais que mes notes faisaient de moi un étudiant médiocre. Et je ne pensais pas vraiment pouvoir dépasser ce niveau. Mais depuis, j'ai compris qu'il n'y a qu'un seul Entendement (Dieu), et que cet Entendement est intelligence infinie. Il nous apporte les idées dont nous avons besoin, et notre intelligence n'est donc pas limitée. Cela ne signifie pas nécessairement que nous devenons immédiatement dignes du prix Nobel, mais que nous n'avons pas à brider nos capacités. Le fait de prier en m'appuyant sur cette base spirituelle m'a beaucoup aidé. Mon travail universitaire a alors décollé, et mes notes se sont améliorées.

J'aime le sens de solidarité que créé l'église, et le fait qu'elle est une source de force lorsque nous traversons des moments difficiles.

Je me souviens d'un cas précis pendant ma troisième année de master alors que je devais écrire une dissertation sur la théorie de la planification urbaine. Pendant que je la rédigeais, j'ai prié en me basant sur l'idée que Dieu était la source de mon intelligence, et j'en ai tiré beaucoup d'inspiration. Lorsqu'on nous a rendu les devoirs, ma note était particulièrement élevée, la meilleure que j'aie jamais reçue dans ce cours. Grâce à ce devoir, le professeur m'a recommandé pour le programme doctoral auquel je suis actuellement inscrit.

L'Église a toujours fait partie de ma vie, et il est en est de même encore maintenant. J'aime le sens de solidarité qu'elle crée. C'est souvent une source de force lorsque nous traversons des moments difficiles; selon moi, en fin de compte, le rôle de l'église est d'être là pour les gens et de les aider à connaître Dieu et à se connaître eux-mêmes. Et ce que l'Église de la Science Chrétienne peut offrir tout particulièrement, c'est le pouvoir de la prière. Quand je priais autrefois, c'était une prière de foi, mais qui pouvait être dénuée de conviction. Par contre, lorsque nous comprenons qui est Dieu, et la manière dont la prière fonctionne (et le fait qu'elle est efficace), cette prière a potentiellement une influence positive et fait croître le bien au sein d'une collectivité.

Il y a environ un an, quelques membres de notre église ont formé un groupe de prière pour traiter les problèmes de notre ville; Liverpool, selon les statistiques nationales, est en effet la région la plus défavorisée de notre pays et présente le niveau de pauvreté le plus élevé d'Angleterre. Notre groupe se réunissait régulièrement et choisissait des questions spécifiques, la pauvreté par exemple, qui avaient besoin d'être résolues dans la société. Nous priions à ce sujet individuellement et spécifiquement, et lorsque nous nous retrouvions, nous partagions nos pensées et nos prières.

Je viens de relire la définition de l'Église de Science et Santé, où Mary Baker Eddy écrit: « L'Église est cette institution qui donne la preuve de son utilité [...] », une institution il me semble, à travers laquelle la Vérité diffuse sa lumière spirituelle dans la société et dans le monde. Elle définit également l'Église comme « La structure de la Vérité et de l'Amour [...] » (p. 583). Ces mots m'évoquent un cantique de l'Hymnaire de la Science Chrétienne qui dit: « Au vaste fleuve de l'Amour Ouvrez de grands canaux / Que rempliront son large cours [...]» (N°182). J'ai maintenant véritablement compris que l'Église constitue l'un des canaux essentiels de cet Amour.

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