Il y a ceux qui doivent renoncer aux articles de luxe, comme le jet privé ou un week-end de thalassothérapie à trois mille euros. Bien plus nombreux sont ceux qui font une croix sur la viande pour le repas du soir, et se contentent de spaghettis. Mais quelles que soient les restrictions, le fait est là: nous sommes quasiment tous obligés en ce moment d'adopter un niveau de vie revu, d'une façon ou d'une autre, à la baisse.
Ce n'est pas toujours une mauvaise nouvelle de voir les gens repenser leur style de vie et la façon dont ils dépensent leur argent. Le chiffre d'affaires des cordonniers est en train d'exploser, par exemple, car les gens ne sont plus aussi enclins à acheter cette nouvelle paire de chaussures bien séduisante. Et la voiture dont le compteur affiche 100.000 km ne dit plus: « Je suis bonne pour la prime à la casse » mais fait entendre un message bien différent à son propriétaire: « Entre toi et moi, mon vieux, cela ne fait que de commencer ! »
Mais qu'est-ce exactement que ce niveau de vie dont on nous rebat les oreilles aux informations? Quelle est cette notion à laquelle nous devons nous adapter, dont nous devons nous adapter, et qui semble nous définir? Ce que l'on peut en dire sans crainte de se tromper, c'est qu'il s'agit de quelque chose de changeant et d'imprévisible. Une autre chose que l'on peut dire, c'est que rien de ce qui est changeant et imprévisible n'est fiable.
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