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Modestie et majesté

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2009


Pour Noël, vous pourriez offrir un cadeau très précieux à la société: accomplir des guérisons ! Certains en effet envisagent de s'engager dans la pratique publique à plein temps. D'autres hésitent à faire ce pas. Bien sûr, ils reconnaissent la valeur d'un tel don, mais l'idée qu'ils se font de Jésus, de Mary Baker Eddy ou de certains amis scientistes chrétiens peut les dissuader, s'ils manquent d'assurance.

La tendance à comparer serait la cause de ces hésitations. On se souvient peut-être de conférenciers, de professeurs, d'auteurs d'articles ou de praticiens prestigieux dans ce mouvement. Comment pourrait-on arriver à leur hauteur ? Comment faire ce que Mary Baker Eddy a accompli en tant que praticienne de la guérison chrétienne ? Comment guérir comme Jésus ? Hors de question ! On doute, faute peut-être d'avoir tenu compte des deux éléments complémentaires que sont la modestie et la majesté.

Les comparaisons découragent facilement, surtout si l'on compare ses propres efforts, relativement modestes, à la majesté de ceux des autres. Jésus Christ est l'exemple parfait en la matière. Que pensez-vous de lui ? C'est probablement le portrait qu'en donne la Bible qui vous vient d'abord à l'esprit: oint et élu par Dieu Lui-même, il est littéralement porté au pinacle.

Il est tout naturel de voir en celui qui a nourri des milliers de gens la démonstration parfaite de la puissance. Il ouvrait les yeux des aveugles; la lèpre disparaissait à son contact; avec une grande habileté, il contrait la subtilité des pharisiens et se soustrayait au déchaînement de la foule; il ressuscitait les morts ! Comment penser à Jésus Christ autrement qu'en termes élogieux ? Il est difficile de voir en lui autre chose qu'un « géant spirituel ». Comment oserions-nous, tous autant que nous sommes, nous croire vraiment capables de suivre son exemple ? Pourtant c'est bien ce qu'il a demandé, en s'attendant même à ce que l'on fasse « de plus grandes » œuvres que lui (voir Jean 14:12).

Serait-ce que cette puissance et ce pouvoir, cette force spirituelle et cette autorité laissent plutôt transparaître le Christ ? Jésus aurait peut-être été mieux connu pour son humilité. Se pourrait-il que ce soient les qualités d'un enfant et peut-être aussi une énorme dose de bon sens qui le caractérisaient ? Qui sait s'il n'a pas effectué quelque ouvrage de charpenterie entre deux guérisons !

Jésus était inséparable du Christ. Néanmoins, si l'on attribue à l'être humain tant de superlatifs, on risque de passer à côté de sa vraie nature. Les œuvres puissantes relatées dans la Bible illustrent l'effet du Christ. Quant à l'humble douceur exprimée par Jésus, elle révèle une nature suffisamment proche de celle d'un enfant pour recevoir le Christ.

Jésus était le serviteur par excellence. On l'appelait « Maître », mais il vivait comme un serviteur. On avait plus de chance de le trouver en train de rompre le pain dans une humble demeure que de débattre sur des questions intellectuelles dans une université. Il parlait le langage des pêcheurs et des paysans. Il préparait le petit-déjeuner, lavait les pieds de ses disciples. Il n'était pas toujours respecté, on se moquait de lui, on lui crachait au visage, et pour finir, il fut exécuté comme un vulgaire criminel. Sa vie traduit un profond mélange de douceur et de puissance, d'humain et de divin, de l'homme Jésus et de la divinité du Christ.

Si l'on essaye d'imiter Jésus en tant que personne humaine puissante, on n'ira pas bien loin. Mais que l'on parvienne à entrevoir la modestie de son comportement, et il devient possible de suivre son exemple. La puissance du Christ nous paraît alors aussi réelle qu'elle l'était à ses yeux.

La question de savoir comment la modestie de Jésus coïncidait avec la majesté du Christ peut nous enseigner quelque chose d'essentiel et nous inciter à pratiquer la guérison chrétienne. Nous n'avons que faire d'une vie humaine majestueuse. La modestie, telle que l'exprimait Jésus, est suffisante. C'est notre soumission au Christ qui insuffle la grandeur à une humble personne. C'est le Christ, que chacun de nous exprime, qui nous permettra de démontrer ce que Mary Baker Eddy appelle « la majesté de l'humilité du principe-Christ » (La Première Église du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 149).

Si vous observiez dans sa vie quotidienne une personne remarquable ayant cédé au Christ, vous découvrivriez chez elle une grande part de cette modestie que vous exprimez déjà. À certains égards, le meilleur praticien de la Science Chrétienne peut passer pour la personne la plus normale et la plus ordinaire qui soit. Néanmoins, derrière cette apparence se trouve une réceptivité qui accueille le pouvoir du Christ guérisseur et qui se réjouit de toute occasion d'en faire don au monde.

Vous pourrez rester une personne tout à fait modeste, mais en manifestant la majesté du Christ, vous changerez le monde.

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