La première chose qui me vient à l’esprit quand je pense à l'humilité, c’est qu’il en faut énormément pour comprendre qu’on est l’enfant de Dieu. Et que faut-il abandonner pour avoir cette humilité ? Il faut tout abandonner !
Il y a quelques années, un matin, je me suis réveillée méconnaissable. J’avais le visage enflé, les yeux rouges et j’étais couverte de bleus. J’ai décidé de rester dans ma chambre et, comme toujours, je me suis mise à prier. Le lendemain, ma fille, en rentrant de la faculté, m’a réprimandée. « Se cacher, c’est ce que l’erreur essaie de faire ! » m’a-t-elle dit. Alors j’ai ouvert la porte et je me suis replongée dans la vie quotidienne.
Cet après-midi-là, deux phrases écrites par Mary Baker Eddy ne cessaient de me trotter dans la tête. « Soyez tempérants en pensée, en parole et en action. L’humilité et la tempérance sont les joyaux de l’Amour, enchâssés dans la sagesse. » (Rétrospection et Introspection, p. 79) Drôle de début pour une prière ! Humilité et tempérance, les « joyaux de l’Amour ». Le mot meek [humilité] m’a tout particulièrement frappée, et je me suis précipitée sur mon bon vieux dictionnaire Webster. Voici une partie de la définition: « doux, patient, modéré, qui n’est pas enclin à se mettre en colère. » J’ai tout de suite pensé à Jésus, parce qu’il fut l’homme le plus humble, le plus doux qui ait jamais foulé cette terre. Cependant, son humilité n’a jamais signifié qu’il faisait preuve de mollesse. Ça non ! Son pouvoir venait du fait qu’il savait, et ressentait, qu’il était uni à son Père-Mère Dieu et qu’il en était inséparable.
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