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DE SOLIDES BASES POUR L'OPTIMISME

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2008


Récemment, des amis
internautes et moi-même
participions, en ligne, à un
groupe de discussion sur
l'environnement,
lorsqu'une personne a posé une question et demandé une réponse par oui ou par non: « Êtes-vous optimiste au sujet de l'avenir ? » La plupart des participants ont répondu par l'affirmative, et une majorité écrasante s'est prononcée en faveur de cette opinion.

Afin de pouvoir participer pleinement et honnêtement à la discussion, j'ai pensé que je devais m'accorder un temps de réflexion. J'ai commencé par admettre que je ne comprenais pas complètement le sens du terme « optimisme ». Je savais simplement ce qu'il signifiait en général, c'est-à-dire avoir une vision positive de la vie, avoir confiance que tout finit par s'arranger. J'ai consulté une ancienne version du Dictionnaire Webster, et j'ai trouvé une définition qui décrivait merveilleusement ce mot: « Opinion ou doctrine selon laquelle tout, dans la nature, étant l'œuvre de Dieu, est ordonné au mieux, ou que l'ordonnancement des choses dans l'univers est tel qu'il produit le plus haut bien. »

J'ai trouvé encourageant de constater que cette définition échange une vision positive limitée, matérielle, contre un concept basé sur la compréhension spirituelle. De nombreuses personnes associent la pensée optimiste aux enseignements de la Science Chrétienne, et sous certains aspects je pense que c'est en effet le cas. Mais l'optimisme, comme l'explique la Science Chrétienne, n'est pas aveugle et n'incite pas à prendre ses désirs pour la réalité. Il ne s'agit pas de faire preuve d'un optimisme béat; au contraire, la Science Chrétienne fonde l'optimisme sur des bases solides. Le livre que les scientistes chrétiens lisent en corrélation avec la Bible, Science et Santé avec la Clef des Écritures, montre que l'optimisme véritable est fondé sur le fait que Dieu est Amour, le Père-Mère de toute l'humanité.

Lorsque je me rapproche de Dieu et que je L'aime de tout mon cœur — et que je commence à percevoir une lueur de l'Amour de Dieu pour toute Sa création — alors je sens que j'ai de bonnes raisons d'être optimiste au sujet de ma propre vie et de l'avenir de notre planète. En tant que Père-Mère aimant, Dieu nous aime totalement, d'un amour qui ne peut jamais diminuer ni s'arrêter. Cet amour s'épanche 24 heures sur 24, 365 jours par an. De plus, la Science Chrétienne enseigne que Dieu n'est ni matériel, ni anthropomorphe. Dieu est complètement spirituel, individuel et pourtant infini. En fait, Science et Santé utilise souvent le mot Esprit pour décrire Dieu, et si Dieu est Esprit, alors les enfants de Dieu ne peuvent qu'être semblables à leur Père-Mère: ils sont des êtres spirituels, non des êtres matériels limités.

Une telle vision de la vie offre un fondement solide pour un optimisme ayant une base spirituelle, quelque chose de très différent de l'optimisme animé par une conception matérielle, qui peut encourager l'avidité ou les excès, comme on le voit dans les espoirs centrés sur les gains monétaires et la consommation de biens matériels. Le véritable optimisme, donc, n'est pas basé sur ce que les sens physiques perçoivent de la vie et de ses perspectives, et quelquefois on doit maintenir l'optimisme spirituel en dépit de ce que les sens indiquent. Je découvre qu'en développant mon sens spirituel, je peux discerner avec une clarté toujours plus grande ce qui est réel et éternel, et ressentir la présence tangible de mon Père-Mère Dieu dans toutes sortes de situations.

Dans mon groupe de discussion sur l'environnement, plusieurs amis parlent fréquemment de partager davantage, de ne pas trop prendre, de donner à ceux qui sont dans le besoin, de redistribuer les ressources. Ils se soucient vraiment des autres, des animaux et de l'environnement. Et chaque jour j'entends les medias parler de gens qui partagent un peu de ce qu'ils ont avec les autres, et en même temps prennent soin de l'environnement. Je réalise que la prière conduit directement à ces comportements généreux et à cette mise en pratique du partage.

La Bible dit: « Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » (Matthieu 6:6). Cette sorte de prière, bien qu'elle soit personnelle à celui ou celle qui prie, n'est pas une prière qui réclame des choses, que ce soit pour soi ou pour les autres. Le fait est que chacun de nous a déjà tout ce que Dieu lui donne, sous la forme d'idées substantielles et inspirées. Ainsi, la prière consiste simplement à demander de percevoir ce que Dieu a déjà donné en abondance à chacun de nous, « ... puisque à toute heure l'Amour divin dispense tout bien à l'humanité entière » (Science et Santé, p. 494). La prière peut nous aider dans toutes les situations, en ouvrant notre pensée à Dieu, l'unique Entendement intelligent, qui connaît tous les besoins et dispense exactement les idées justes applicables à toutes les circonstances et à tous les cas que l'on rencontre.

Mes prières les plus claires commencent par l'affirmation que Dieu est Tout, et que je peux avoir vraiment confiance que ce divin Tout résout tous les problèmes et répond à toutes les interrogations. En partant de cette conviction, il est naturel de s'attendre à voir les situations discordantes se résoudre et céder aux harmonies de notre Créateur. Aucun problème n'est trop grand pour l'Amour infini.

Récemment, deux exemples de générosité et d'espoir raisonnable ont attiré mon attention. Ils étaient en relation avec le sujet de « la compensation des émissions de gaz carbonique ». Cela implique que des gens réduisent leurs émissions quotidiennes de ce gaz, qu'il s'agisse du carburant qu'ils brûlent pour se chauffer ou circuler en voiture, ou des investissements qu'ils choisissent de faire avec leurs économies.

De nombreuses organisations ont pour but de mener des actions qui changent vraiment la vie des gens et protège l'environnement. Par exemple, j'ai appris qu'une société a aidé à développer une pompe à eau à pédale, de haute techonologie, qu'elle a vendue à un prix raisonnable à des fermiers en Inde et au Pakistan, ainsi que dans des pays africains. Ces pompes n'utilisent pas d'essence, et les fermiers sont ravis de ne plus avoir à acheter de carburant à des prix exorbitants pour faire fonctionner les pompes, de pouvoir moissonner plus souvent dans l'année, et par voie de conséquence de gagner davantage lors de la ventre de leurs récoltes. Mais, plus important encore, cela signifie qu'ils pourront rester dans leurs maisons, sur leurs exploitations, et éviter ainsi de déménager avec leur famille vers des villes déjà surpeuplées pour chercher un emploi.

Un autre plan concerne la distribution de fours en briques, de conception innovante, en Amérique du Sud. Ces fours économiques réduisent la quantité de bois nécessaire à la cuisine, diminuant du même coup la nécessité d'abattre des forêts. Ils réduisent également la quantité de fumée inhalée au cours des préparations culinaires, et diminuent la quantité de combustible que les familles doivent acheter.

Je me sens fermement optimiste lorsque je vois d'aussibons bons exemples de partage, et de respect pour le bienêtre d'autrui. Ces nouvelles techonologies — ou ces idées nouvelles et meilleures pour l'agriculture ou la cuisson des aliments — peuvent paraître comme la manne tombée du ciel pour ceux qui les reçoivent. Dans le même ordre d'idée, Mary Baker Eddy a écrit dans Science et Santé: « Le bonheur est spirituel, né de la Vérité et de l'Amour. Il n'est pas égoïste; par conséquent il ne peut exister seul, mais demande que toute l'humanité y participe. » (p. 57) Et je vois dans le passage suivant un principe directeur original pour des pratiques innovantes concernant l'environnement, comme la compensation des émissions de CO2: « Les riches en esprit aident les pauvres, formant une grande fraternité, ayant tous le même Principe, ou Père; et béni est celui qui voit le besoin de son frère et y pourvoit, trouvant son propre bien en cherchant celui d'autrui. » (p. 518)

Je suis sincèrement optimiste au sujet de notre monde et de son avenir, parce que je sais que l'amour de Dieu est accessible universellement. Rien ne peut arrêter la diffusion d'idées aussi puissantes, qui bénissent et enrichissent la vie de tous les individus, où qu'ils soient dans le monde.

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