J'ai eu un grand nombre de guérisons grâce à mon étude de la Science Chrétienne. Je suis particulièrement reconnaissante pour la nature instantanée de la guérison suivante, qui m'a servi de point de repère dans la suite de mon étude.
À l'époque où j'étais enceinte de notre troisième enfant, j'ai ressenti un jour une forte migraine. J'avais eu des migraines auparavant et, parfois, elles duraient plusieurs jours. Je priais toujours à ce sujet comme j'avais appris à le faire en Science Chrétienne, et quand je me reposais, je trouvais quelque soulagement. Mais cette fois-ci, je n'avais pas le temps de « m'occuper » de ma migraine. J'avais beaucoup à faire à la maison, et je ne voulais pas que ce mal de tête et cette souffrance m'empêchent de faire ce que je devais pour ma famille. Alors, je décidai de prier en travaillant, malgré la douleur provoquée par mes mouvements.
J'ai commencé par réfuter à haute voix chaque vague de souffrance. Je comprenais que j'étais l'image de Dieu et que cette image ne pouvait consister en autre chose que l'expression de l'original. Dieu ne pouvait inclure un mal de tête, parce que Dieu est bon et que Sa création ne peut être constituée que de bien. C'est ce qui est impliqué dans le premier chapitre de la Genèse qui déclare que « Dieu créa l'homme à son image » (Gen. 1:27) et que « Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon » (Gen. 1:31). Si Dieu ne comprend que le bien, alors il en est de même de Son image. Ces idées m'aidèrent à rester ferme dans ma conviction que je ne pouvais même pas être susceptible d'avoir un mal de tête. Je niai ce que mon corps voulait me dicter et je reconnus au contraire que Dieu m'avait donné la domination.
À mesure que je priais, la douleur diminuait et je finis mon travail. Comme j'avais encore un peu de temps avant d'aller chercher mes enfants à l'école, je m'accordai une pause pour me concentrer totalement sur ce que Dieu me disait. Ma pensée fut remplie d'une illumination paisible mais puissante. Cette lumière n'était pas comme une lumière artificielle ni même comme la lumière du soleil. Pour moi, c'était une omniprésence radieuse, illimitée, joyeuse, vibrante, énergique, active, qui inondait tout. Pendant ce moment, je n'ai eu conscience ni de ma tête, ni de mon corps, ni du temps.
Quand je repris conscience de mon environnement, j'étais complètement libérée de la migraine. Elle était partie. Je pouvais sentir que la lumière était partie intégrante de mon être et je savais que Dieu, la source de cette lumière, était là même, avec moi. Plus encore, je sentais que je percevais le fait que l'être n'est pas matériel mais spirituel, totalement formé de la lumière qui est Dieu. L'image de Dieu n'est pas dans la matière et la matière n'est pas à l'image de Dieu.
En pensant que les maux de tête sont « les ténèbrs », j'ai mieux compris cette déclaration tirée de Science et Santé: « La lumière dissipe les ténèbres, et l'Écriture déclare que "là il n'y a pas de nuit”... Pour l'Esprit infini il n'y a pas de matière — tout est Esprit, Principe divin et son idée. » (p. 474-475)
Dans les années qui ont suivi cette guérison, je n'ai plus eu de migraine. Je me suis souvenue de cette guérison quand je priais à propos d'autres situations, et j'ai su avec une ferme conviction que la lumière et la nature toutes présentes de Dieu pénètrent tout être. Nous sommes vraiment « des enfants de lumière », parce que le rayonnement de Dieu nous enveloppe tous.
Rockville (Maryland), États-Unis