Débat en Chine sur le statut légal de la religion
« Le gouvernement chinois envisage de promulguer une loi sur la religion pour mettre fin à la confusion occasionnée, depuis des années, par des consignes administratives contradictoires... "Promulguer une loi sur la religion est une tâche cruciale pour le gouvernement", dit Peng Gaojian, un responsable des Affaires légales au Conseil d'État. "L'autorité de la loi est le principe qui devrait guider la politique religieuse de la Chine", a-t-il déclaré lors d'un symposium sur la religion et le droit organisé par l'Université centrale des nationalités [en décembre]...
« Depuis la tenue d'une session nationale de travail sur les affaires religieuses l'an dernier, l'appel à la réforme de la politique religieuse chinoise se fait davantage entendre. Le président Jiang Zemin a déclaré que la religion survivrait sans doute à l'État et au Parti, et il a vivement recommandé aux participants de faire en sorte que "le socialisme et la religion s'adaptent l'un à l'autre"...
« Par le passé, [selon Mou Zongjian, professeur à l'Université centrale des nationalités], il était souvent fortement conseillé aux leaders religieux de professer leur soutien au gouvernement. "La religion a trait aux questions spirituelles. Les leaders religieux ne devraient pas être politisés", a-t-il affirmé. Les spécialistes et les administrateurs discutent de la manière dont les activités religieuses hors des cinq groupes principaux – bouddhisme, taoïsme, islam, catholicisme et protestantisme – devraient être traitées. Jin Ze, chercheur à l'Institut des religions du monde qui dépend de l'Académie chinoise des sciences sociales, a dit que certaines croyances religieuses devraient être tolérées et qu'on devrait leur accorder un statut légal. Il a ajouté que les gens ont besoin d'un exutoire qui apaise leur soif spirituelle... »
"Reform of religious policy is on the agenda..."
[La réforme de la politique religieuse est à l'ordre du jour...]
South China Morning Post
17 décembre 2002
Festival des musiques sacrées du monde
En juin prochain se tiendra à Fès, au Maroc, le neuvième festival des musiques sacrées du monde. Si le festival de Fès est sans doute le plus ancien, de nombreux festivals de ce genre sont apparus un peu partout dans le monde ces dernières années, notamment sous l'impulsion du Dalaï Lama, qui écrivait en 1998: « Il y a quelque chose dans la musique qui transcende et unit. Cela est d'autant plus évident dans la musique sacrée de toutes les cultures, musique qui exprime l'aspiration universelle partagée par tous les peuples de la planète. C'est dans cet esprit que le World Festival of Sacred Music est lancé... pour partager et enrichir l'expression la plus profonde de l'esprit humain qui se retrouve en chacun d'entre nous. » Voir Christian Science Sentinel, 6 janvier 2003, p. 10–12.
De nombreux musiciens dans le monde soutiennent ces festivals, tel Joseph « Pepe » Danza, directeur du festival de Vancouver au Canada et lui-même multi-instrumentiste de talent, qui confiait récemment au Christian Science Sentinel qu'il attribue sa santé et son énergie à sa pratique de la musique. « Je n'ai jamais pensé, disait-il, que la musique et la spiritualité pouvaient être séparées. »
Un autre grand amateur de musique sacrée, Scott Stevens, qui anime une émission radio de World Music dans l'État de Washington aux États-Unis a expliqué que pour lui cette musique est un moyen supplémentaire d'apporter une compréhension de Dieu à l'humanité. « Nous avons ouvert ensemble, écrit-il, à la suite d'un concert d'Actions de grâces interconfessionnel, une fenêtre sur la vérité transcendantale à laquelle Mary Baker Eddy faisait allusion lorsqu'elle écrivit: "La musique est l'harmonie de l'être; mais la musique de l'Ame produit les seuls accords qui fassent vibrer les cordes du sentiment et éveillent la harpe du cœur." [Écrits divers, p. 106] » ibid.
Festival de Fès
des musiques sacrées
du monde
Du 6 au 14 juin 2003
Thème: « L'art de la transmission: de mon âme à ton âme » Sous le haut patronnage de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc
www.fezfestival.org
Un chercheur affirme que les gènes sont gouvernés par les pensées
« "Oubliez tout le battage fait autour du génome humain et rendez-vous compte que les perceptions, les pensées et les croyances exercent sur la santé des gens une influence plus grande que celle de leurs gènes", affirme un spécialiste de la biophysique cellulaire.
« Bruce Lipton fait partie d'un petit nombre grandissant de chercheurs qui disent que les gens doivent assumer la responsabilité de leurs conditions de vie au lieu de croire qu'ils sont victimes de leurs gènes. Lipton, ancien chercheur à l'école de médecine de l'Université de Stanford [U.S.A.], est aujourd'hui en désaccord avec l'idée selon laquelle les gens sont nés avec un ensemble de gènes exerçant une emprise sur leur existence.
« Au lieu de cela, il affirme que les gènes s'adaptent constamment aux besoins des cellules qui réagissent à l'environnement. "Nos perceptions activent nos gènes et les désactivent, et nos perceptions peuvent réécrire nos gènes", a-t-il déclaré...
« "Dans la mesure où vous changerez votre perception, où vous changerez vos croyances, vous changerez véritablement l'activation biologique dans votre propre biologie", a-t-il dit. Cette conception fait pencher la balance en faveur de l'acquis dans le grand débat sur l'inné et l'acquis. »
"Perceptions, thoughts, beliefs more important than genes"
[Les perceptions, les pensées, les croyances, plus importantes que les gènes]
Canadian Press Newswire
10 novembre 2002
