« Le gouvernement chinois envisage de promulguer une loi sur la religion pour mettre fin à la confusion occasionnée, depuis des années, par des consignes administratives contradictoires... "Promulguer une loi sur la religion est une tâche cruciale pour le gouvernement", dit Peng Gaojian, un responsable des Affaires légales au Conseil d'État. "L'autorité de la loi est le principe qui devrait guider la politique religieuse de la Chine", a-t-il déclaré lors d'un symposium sur la religion et le droit organisé par l'Université centrale des nationalités [en décembre]...
« Depuis la tenue d'une session nationale de travail sur les affaires religieuses l'an dernier, l'appel à la réforme de la politique religieuse chinoise se fait davantage entendre. Le président Jiang Zemin a déclaré que la religion survivrait sans doute à l'État et au Parti, et il a vivement recommandé aux participants de faire en sorte que "le socialisme et la religion s'adaptent l'un à l'autre"...
« Par le passé, [selon Mou Zongjian, professeur à l'Université centrale des nationalités], il était souvent fortement conseillé aux leaders religieux de professer leur soutien au gouvernement. "La religion a trait aux questions spirituelles. Les leaders religieux ne devraient pas être politisés", a-t-il affirmé. Les spécialistes et les administrateurs discutent de la manière dont les activités religieuses hors des cinq groupes principaux – bouddhisme, taoïsme, islam, catholicisme et protestantisme – devraient être traitées. Jin Ze, chercheur à l'Institut des religions du monde qui dépend de l'Académie chinoise des sciences sociales, a dit que certaines croyances religieuses devraient être tolérées et qu'on devrait leur accorder un statut légal. Il a ajouté que les gens ont besoin d'un exutoire qui apaise leur soif spirituelle... »
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