Pendant des années, je me suis débattue avec des infections vésicales. Je me rendais chez le médecin pour qu'il me prescrive des médicaments, mais l'infection revenait année après année, ce qui me décourageait. Je voulais être guérie de manière permanente.
J'avais été élevée dans la Christian Science, mais c'est à cette époque seulement que je me suis mise à étudier par moi-même sans attendre que mes parents ou mes moniteurs d'école du dimanche me le demandent.
Il y a environ six ans, l'infection s'est réveillée. Je venais de commencer à suivre le cours de Christian Science (un cours intensif de deux semaines qu'on ne prend qu'une fois dans sa vie), et je craignais de ne pas pouvoir le terminer à cause de ce mal qui, j'en avais peur, s'était étendu aux reins.
J'ai appelé une praticienne de la Christian Science pour lui demander de prier pour moi tandis que je réfléchissais à ce que je devais faire par rapport au cours.
La praticienne m'a aidée à voir que rien ne pouvait m'empêcher de découvrir l'amour que Dieu a pour moi, les vérités universelles de la Bible et mon identité d'enfant de Dieu, parfaite et en bonne santé. Elle m'a assuré que Dieu veillait toujours sur nous, et puisqu'Il était le seul pouvoir réel, rien ne pouvait me faire souffrir.
Ces idées m'ont beaucoup réconfortée et, à mesure que ma prière me montrait que j'étais un être spirituel, les symptômes de l'infection ont commencé à disparaître, mais ils sont réapparus quelques jours plus tard. Il me fallait comprendre que cette identité spirituelle était permanente; il lui était impossible de changer. La praticienne et moi avons continué de prier, et j'ai acquis de plus en plus l'assurance que ma santé était un fait permanent: puisque je suis l'enfant de Dieu, j'aurai toujours de Lui la vie et la santé infinies et indestructibles en héritage, non la maladie ni la douleur. Le passage suivant tiré de Science et Santé résume bien ce que j'ai compris: « Lorsque l'illusion de la maladie ou du péché vous tente, attachez-vous fermement à Dieu et à Son idée. Que rien hormis Sa ressemblance ne demeure dans votre pensée. » (p. 495)
Le professeur qui donnait le cours m'a dit que je devais « m'attacher fermement » à une vision de la bonté de Dieu toute autour de moi et à une vision de moi-même comme possédant tout bien, héritant tout bien de Dieu. Elle m'a aidée à comprendre comment « m'attacher » au fait de la présence divine comme si je m'accrochais à une falaise, en ayant la certitude absolue que je ne pouvais pas être dissociée de la tendre sollicitude de Dieu. J'ai commencé à comprendre que je n'avais pas à me laisser bousculer par un mal physique. En faisant cela, c'est-à-dire en m'attachant à l'idée que j'étais inséparable de l'amour de Dieu, dans l'incapacité de m'éloigner de Sa sollicitude pour y revenir ensuite, je me suis sentie plus calme. C'était un calme dû au fait que je me trouvais pour toujours dans la tranquillité et l'harmonie de Dieu. J'ai pu suivre le cours jusqu'au bout et n'ai plus eu besoin de traitement médical.
Bientôt tous les symptômes de l'infection avaient disparu. Cependant, j'avais toujours peur qu'ils ne reviennent comme par le passé. Alors j'ai continué à prier. Et en priant, j'ai vu que rien de ce que Dieu a fait ne peut être renversé. Dieu nous aime tant qu'Il ne permettra pas que nous échappions à Sa sollicitude, pas même un instant. Seule existe la permanence de Son amour.
J'ai cessé d'avoir peur, et l'infection n'est jamais revenue.
Boston (Massachusetts),
U.S.A.
