« Si l'homme est parfait, comme vous l'affirmez dans la Christian Science, comment expliquez-vous qu'il pèche ? Éve a bien désobéi... » (Pau, France)
En grec, à l'origine, le mot « pécher » signifiait « manquer le but ». Au fond, pécher, c'est se tromper, ni plus ni moins, c'est une attitude de pensée et d'action qui n'est pas conforme à l'identité réelle de l'homme en tant que ressemblance complète et parfaite de Dieu. Or, l'erreur humaine n'est pas une inexorable nécessité de la nature de l'homme. Au contraire, Dieu ne crée pas plus le péché qu'il ne le tolère, et par conséquent, l'erreur n'est pas inhérente à l'homme réel, créé à l'image de Dieu. Il s'ensuit que la seule manière dont le péché puisse être vaincu, c'est de comprendre que l'être réel de l'homme, dont l'origine est en Dieu, est exempt de tout péché originel. L'histoire d'Adam et Éve tentés par le serpent relève d'une théorie mythologique concernant une création de la vie dans la matière, théorie diamétralement opposée à la création entièrement spirituelle, décrite dans le premier chapitre de la Genèse. Le double récit biblique utilise ce contraste pour nous aider à retrouver la nature sans péché de l'homme et de la femme spirituels, conçus par le seul Créateur. En maintenant cette idée de l'homme parfait dans notre pensée, et en l'appliquant au quotidien, nous pouvons améliorer notre individualité, notre moralité, notre santé et connaître une vie plus épanouie.
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