Que la Christian Science s'adresse à tous est l'un des points essentiels qui est ressorti de l'Assemblée annuelle et du symposium de l'an dernier.
Cette année, pour la première fois, l'Assemblée annuelle va se tenir ailleurs qu'à Boston. Et elle n'aura pas lieu dans une église, mais dans une salle omnisports, construite sur ce qui fut le no man's land entre Berlin-Est et Berlin-Ouest, jusqu'à la chute du mur en 1989.
Cette année, le message et les idées de Science et Santé avec la Clef des Écritures sont mis à la disposition d'une plus grande partie de l'humanité. Je suis profondément reconnaissant de cette ouverture, de cet effondrement des murs. C'est mon avis à cause de ces murs que Mary Baker Eddy est demeurée un personnage inconnu ou obscur pendant trop longtemps. Cela s'applique aussi à sa découverte de la Christian Science.
Les murs s'effondrent dans les domaines de la science, de la théologie et de la médecine. Des signes indiquent que de plus en plus de gens qui occupent des postes à responsabilités ou qui sont des novateurs sont à la recherche de réponses spirituelles, parce que les raisonnements classiques ne répondent pas de manière satisfaisante à leurs questions.
Au début de l'année, j'ai lu un article dans un hebdomadaire allemand, Der Spiegel, sur l'évolution des séminaires de formation destinés aux cadres allemands. Cet article parlait de séminaires, où toutes les places sont prises très à l'avance, ayant lieu dans des monastères, avec comme thèmes principaux la spiritualité et le désintéressement.
L'Assemblée annuelle 2003 et le symposium de Berlin constituent un pôle d'intérêt tout naturel pour les chercheurs spirituels, mais il faut qu'ils en aient entendu parler. Chaque fois que je me sens poussé à faire part de cet événement unique de deux jours et demi, je ne permets pas à quoi que ce soit de m'en empêcher. Tout le monde en est capable. Même s'il semble que cela ne va pas intéresser les gens, je n'hésite pas à les informer. Parfois ils se montrent beaucoup plus intrigués que ce que je pensais.
Il y a deux mois environ, je participais à une réunion de deux jours du conseil exécutif de l'association des compositeurs danois. Le rédacteur en chef de la revue de l'association est un chanteur/compositeur très connu par les amateurs de musique rock danoise. J'ai été impressionné par la qualité de son travail et de ce qu'il écrit dans la revue, surtout quand, après le 11 septembre, il a consacré un numéro entier à des pensées profondes et constructives sur l'humanité et la paix dans le monde.
Au cours de cette réunion, j'ai été incité à lui donner un Science et Santé (j'en emporte toujours plusieurs exemplaires afin de pouvoir les offrir à l'occasion). Il m'a remercié en disant que c'était son anniversaire et que ce livre était le plus beau cadeau qu'on pouvait lui faire. Récemment, il m'a dit, lors d'une conversation téléphonique, qu'il l'avait lu du début à la fin, et qu'il le garde sur sa table de chevet pour pouvoir en lire des passages quand il en a envie. Il m'a aussi dit qu'il aimerait venir à Berlin pour participer à l'Assemblée annuelle 2003 et au symposium afin d'en apprendre davantage sur le système de guérison de la Christian Science. Il m'a envoyé deux livres qu'il a écrits sur la spiritualité et ils sont superbes. Voilà donc l'un de ces innombrables chercheurs spirituels qui sont prêts à recevoir ce « verre d'eau froide au nom du Christ », dont parle Mary Baker Eddy dans Science et Santé (p. 570).
N'hésitez pas à offrir ce verre au nom du Christ.
