L’Assemblée annuelle 2003 et symposium de L’Église Mère, The First Church of Christ, Scientist, s’est tenue simultanément à Berlin et à Boston, du 1er au 3 juin derniers. Elle était aussi retransmise en direct sur le web. Plusieurs milliers de personnes y ont assisté. Nous vous en offrons ici de larges extraits.
Le lundi 2 juin, Mary Ridgway, Secrétaire de L’Église Mère, a souhaité la bienvenue aux participants de l’Assemblée annuelle 2003 et symposium à Berlin, à Boston et sur Internet.
: Pour cette réunion, nous avons choisi comme thème principal, ces mots de Mary Baker Eddy: « Le fait demeure que le livre d’étude de la Science Chrétienne est en train de transformer l’univers. » (Écrits divers, p. 372) Depuis sa parution il y a plus de 125 ans, Science et Santé a apporté la guérison à des millions de lecteurs et les a transformés. Un grand nombre d’entre nous ne seraient pas là aujourd'hui, sans les idées transformatrices dont nous avons eu un aperçu dans ce livre.
Mary Ridgway a ensuite présenté Michael Seek, praticien, professeur de la Christian Science et rédacteur du Héraut de la Christian Science, édition allemande.
: Lors de cette session, nous aimerions examiner quelques questions que de nombreuses personnes se posent en Europe, et dans le reste du monde, j’en suis sûr:
Tout d’abord, beaucoup, parmi nous, veulent en savoir davantage sur Mary Baker Eddy. Deuxièmement, on pose souvent la question suivante: « Le système de guérison expliqué dans Science et Santé a-t-il le même impact aujourd’hui que lors de la première parution du livre il y a plus de 125 ans ? » En troisième lieu, j’ai entendu des gens demander: « Pourquoi est-il si important de faire connaître Science et Santé ? »
Commençons par retracer, en nous servant des mots de Mary Baker Eddy, les circonstances qui ont mené à la rédaction, à la publication et à la diffusion de Science et Santé avec la Clef des Écritures.
Michael Seek présente J. Thomas Black, praticien et professeur de la Christian Science, qui vit à Southfield, dans le Michigan, aux États-Unis, et Anne Early, une scientiste chrétienne qui est aussi actrice.
Ils lisent un script composé d’écrits de Mary Baker Eddy, et font ainsi revivre quelque quarante années de son histoire avec Science et Santé.
Selon ses propres mots
Narrateur: Mary Baker Eddy fut un auteur prolifique. Mais c’est Science et Santé avec la Clef des Écritures qu’elle appela...
Mary Baker Eddy: ... mon œuvre la plus importante... (Rétrospection et introspection, p. 37) Ce travail est l’aboutissement de mon existence entière, comme le disait mon mari bien-aimé. Il fut appris de Dieu, jamais d’un auteur ni d’une personne. Il fut appris grâce à des chagrins terrestres, à la maladie et à d’autres choses qu’aucun autre mortel n’avait connus auparavant; l’expérience de toute une vie qui se poursuit encore maintenant...
J’errais dans les sombres méandres de materia medica, jusqu’à ce que je me lasse des « conjectures scientifiques » comme on les a appelées avec raison. [...] Je me suis demandé à maintes reprises: « Quelle est la méthode qu’employait Jésus pour aider les malades et les pécheurs ? » J’ai commencé à comprendre que les seuls moyens dont il se servait étaient de l’Esprit. Puis je me suis interrogée: « Est-il possible que la seule véritable méthode de guérison soit la méthode spirituelle qu’employaient toujours Jésus Christ et ses premiers disciples ? »
Narrateur: En 1866, Mary Baker Eddy eut une guérison extraordinaire qui marqua le début de sa découverte de la Christian Science.
M. B. Eddy: Ce que j’écrivis d’abord sur la Christian Science commença par des notes sur les Écritures. Je ne consultai aucun autre auteur et ne lus aucun autre livre que la Bible pendant trois ans environ. (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 114) De 1866 à 1875, moi-même j’apprenais ce qu’était la Christian Science, pas à pas, faisant peu à peu s’épanouir ce merveilleux germe que j’avais découvert à la suite d’une recherche honnête. C’était une évolution pragmatique. Grâce à l’expérience et à la démonstration, je parvenais à la preuve scientifique, et à l’exposé scientifique, de ce que j’avais déjà découvert...
Narrateur: Ce qui incita l’auteur à écrire un livre sur sa découverte, fut, entre autres, la suggestion d’un médecin.
M. B. Eddy: Vers 1869, on m’a télégraphié de venir soigner la patiente de l’éminent docteur en médecine, le regretté docteur Davis de Manchester [dans le New Hampshire]. La patiente, qui selon le pronostic se mourait d’une pneumonie, souffrait le martyre et respirait par intermittence. Son médecin, qui se tenait à son chevet, déclara qu’elle ne survivrait pas. La voyant immédiatement rétablie par moi sans aucun moyen matériel, il demanda...
Docteur Davis: Comment avez-vous fait ? Que lui avez-vous fait ?
M. B. Eddy: Je ne saurais vous le dire, c’est l’œuvre de Dieu...
Docteur Davis: Vous devriez écrire un livre et le publier pour que le monde en profite.
M. B. Eddy: Une fois rentrée chez moi, j’ai ouvert ma Bible et mon regard est tombé sur ces mots: « Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël: Écris dans un livre toutes les paroles que je t’ai dites. » Voir Yvonne Caché von Fettweis et Robert Townsend War-neck, Mary Baker Eddy, une vie consacrée à la guérison spirituelle (The Christian Science Publishing Society, Boston, 2003), p. 64.
Narrateur: C’est en 1872 qu’elle se mit à travailler sur le livre.
M. B. Eddy: L’année où j’ai écrit le livre, je fus obligée de déménager huit fois. N’emportant chaque fois rien d’autre que mon fauteuil et ma malle.
Narrateur: Mais rien ne la décourageait.
M. B. Eddy: Une fois, mon hôtesse m’ayant ordonné de partir, je me suis donc préparée, mais je voulais écrire quelques paragraphes que j’avais à l’esprit et je suis allée m’installer dans la cuisine. La femme essaya de me chasser en jetant de l’eau sur le poêle brûlant, ce qui créa tant de vapeur qu’elle-même ne put rester dans la pièce. J’ai continué à écrire, sans prêter attention à la vapeur.
Narrateur: Pendant six mois, Mary Baker Eddy fut en pension chez son élève, Putney Bancroft et sa femme. Plus tard, Bancroft se souvint:
: Mme Eddy s’isola pendant trois ans... se privant de tout sauf du strict nécessaire comme elle-même l’écrivit. Je l’ai connue presque anéantie par le chagrin, mais elle continuait à écrire. Je l’ai connue quand ses amis, les uns après les autres, l’abandonnaient, mais elle continuait à écrire.
Narrateur: Lorsque son manuscrit fut presque achevé, elle rechercha le bon titre
M. B. Eddy: J’attendis des semaines avant de décider d’un titre pour Science et Santé: Dieu me le donna au beau milieu de la nuit. Ceux à qui j’ai chuchoté le nom que j’avais donné à mon livre se moquèrent de moi disant qu’il ne convenait pas; de même que mes amis lettrés m’avaient conseillé de ne pas écrire un livre de ce genre, et mes élèves me dirent que personne ne le comprendrait. Mais le courage de mes convictions ne me manqua jamais...
Narrateur: L’auteur essaya de trouver un éditeur pour son livre, mais en vain. Finalement, avec l’aide d’élèves, elle recueillit 2200 $ lui permettant de publier la première édition de Science et Santé.
M. B. Eddy: [J’ai dû] revoir 500 pages et corriger des milliers de mots que l’imprimeur avaient ajoutés et qui changeaient le sens de ce que j’avais écrit. En outre, étant donné qu’il avait composé mon ouvrage sur des planches que j’avais payées, et que je n’avais pas les moyens d’en payer d’autres, j’ai dû trouver les caractères pour mes mots, qui rempliraient les espaces de ceux qui avaient été ôtés, compter chaque lettre que je sortais et que j’ajoutais, et puis réfléchir sur les mots qu’il me fallait introduire ainsi pour exprimer ce que je voulais dire.
Narrateur: Malgré les erreurs et les complications, Mary Baker Eddy alla de l’avant avec la publication de son livre, et, dès le 30 octobre 1875, les mille premiers exemplaires étaient sortis des presses. Mais le succès du livre fut loin d’être fulgurant. Au bout de plusieurs mois, une centaine d’exemplaires seulement avaient été vendus. L’auteur se rendit en personne à la libraire Old Corner, à Boston, pour voir si le libraire accepterait de prendre son livre.
Le vendeur en plaça un exemplaire dans le rayon des « littératures excentriques ». étagère réservée aux ouvrages qui avaient peu de chance de se vendre. Les cinq autres furent empilés derrière le comptoir. Au bout de quelques jours, le livre en rayon était vendu. Et lorsque l’auteur revint à la fin de la semaine, le vendeur découvrit avec surprise que les autres aussi avaient été vendus. Bientôt, la librairie Old Corner devint un fournisseur habituel de Science et Santé.
Avant peu, l’auteur recevait des lettres d’hommes et de femmes qui avaient été guéris simplement en lisant le livre.
: Votre livre me guérit d’un problème cardiaque.
: Votre livre me guérit d’une dyspepsie chronique.
: Je souffrais d’un mal pénible qui résistait à toutes les compétences, mais depuis que je lis votre livre, je me remets rapidement.
Narrateur: En utilisant ces lettres comme témoignages, l’auteur se mit à faire davantage de publicité pour son livre pendant les années 1870.
« “Science et Santé”, Merveille du siècle ! Réclamé ici et ailleurs. »
« Merveilleuse découverte au sujet de l’homme ! Des affirmations qui peuvent être prouvées !»
« Un cadeau de fin d’année ! Un livre qui fera beaucoup de bien. Des centaines de malades ont été guéris en le lisant.»
Toutefois, alors que le livre touchait de nouveaux lecteurs, son auteur travaillait avec ardeur, corrigeant et ajoutant des pages.
M. B. Eddy: Je travaille sur mon livre dès que j’ai un moment de libre entre les cours, les conférences, etc. Je le réécris entièrement pour en faire un professeur aussi efficace que possible, j’en ai environ deux cents pages d’imprimées.
Narrateur: Science et Santé touchait non seulement les gens d’église, mais aussi des hommes et des femmes de tous les horizons. Et ceux qui étudiaient son livre n’avaient pas peur d’en parler autour d’eux.
M. B. Eddy: Je suis heureuse que vous entrepreniez de faire circuler un livre qui accomplit tant de bien. Mes élèves disent que ce livre favorise la guérison autant, sinon plus, qu’eux-mêmes...
Narrateur: Dès la fin des années 1880, Science et Santé était si demandé qu’il était réimprimé presque chaque mois.
Puis, en mai 1889, à la surprise de tous, l’auteur quitta Boston pour retourner dans son État natal, le New Hampshire. Au cours des mois suivants, elle allait fermer son Metaphysical College et dissoudre l’organisation de son église afin d’appliquer toute son énergie à une révision majeure de son livre.
M. B. Eddy: Le travail qui doit être fait, et auquel Dieu m’a appelée en dehors de mon travail au College, pourrait, s’il n’est pas accompli, entraver les progrès de notre Cause plus que mon enseignement ne la ferait avancer: par conséquent je quitte tout pour le Christ.
Narrateur: Elle retravailla des phrases et des paragraphes, elle changea l’ordre des chapitres et donna un nouveau titre à certains d'entre eux, et elle ajouta quelque 70 pages. Un changement minime, mais important, fut apporté à ce qui est à présent la page 456 de son livre, dans la réponse à sa question...
M. B. Eddy: Tout scientiste chrétien a besoin de mon ouvrage Science et Santé comme livre d’étude, et il en est de même pour tous ses élèves et patients. Pourquoi ?
Narrateur: Dans les éditions précédentes, l’auteur avait répondu ainsi:
M. B. Eddy: Primo: Parce que c’est l’ouvrage de référence, le premier jamais publié sur la Science Chrétienne, ou Science de la Guérison par l’Entendement.
Narrateur: Mais à présent, dans la 50e édition, elle déclare ouvertement:
M. B. Eddy: Primo: Parce que cet ouvrage est la voix de la Vérité pour cet âge et qu’il contient l’exposé complet de la Science Chrétienne, ou Science de la guérison par l’Entendement.
Narrateur: C’étaient là des paroles extraordinaires pour un auteur, surtout pour une femme du XIXe siècle. Mais celle-ci n’était pas égotiste, et il est évident qu’elle était remplie d’une profonde humilité quant au rôle qu’elle jouait dans la rédaction de Science et Santé.
M. B. Eddy: Oh quelle récompense pour la « coupe », de savoir que Dieu m’a créée, moi, si pauvre, si insignifiante à mes propres yeux, le véhicule proclamant Son pouvoir, Sa grâce et Sa gloire ! Oui, très cher, mon livre revu élabore l’histoire du levain. Je savais ce qu’il accomplirait quand je l’écrivais.
Narrateur: L’allusion de Mary Baker Eddy à l’ « histoire du levain » indique la façon dont elle voyait le message de Science et Santé en relation avec la Bible et la prophétie biblique. Elle connaissait bien la parabole du levain contée par Jésus, « du levain qu’une femme a pris et mis dans trois mesures de farine, pour faire lever toute la pâte » (Luc 13:21).
M. B. Eddy: Cette parabole n’indiquait-elle pas une morale en même temps qu’une prophétie, prédisant le second avènement dans la chair du Christ, la Vérité, caché au monde visible dans le secret de la sainteté ? (Science et Santé, p. 118)
Le levain qu’une femme prit et mêla à trois mesures de farine est la Science Divine; le Consolateur; le Saint-Esprit qui conduit dans toute la Vérité [...] (Écrits divers, p. 174)
Est-ce trop de dire de ce livre qu’il est un levain qui fait lever toute la pâte de la pensée humaine ? Vous pouvez trouver la trace de ses enseignements dans chaque étape de progrès mental et spirituel, en chaire et dans la presse, dans la religion et l’éthique, et vous apercevoir que ces développements ont été soit présentés soit suggérés dans ce livre. [...] (Miscellany, p. 114)
Le fait demeure que le livre d’étude de la Science Chrétienne est en train de transformer l’univers. (Écrits divers, p. 372)
Narrateur: Avec la parution de la 50e édition de Science et Santé en 1891, Mary Baker Eddy prévoit le rôle élargi que son livre allait jouer dans le monde.
M. B. Eddy: Les anciennes éditions accomplirent la mission qui leur était assignée, et elles l’ont bien accomplie. Mais cette nouvelle édition a une tâche nouvelle, car elle enseigne tout autant qu’elle guérit; elle devient un pouvoir vivant qui élève toute la race humaine. [...]
La Parole de Dieu prêche avec puissance, et elle n’est pas trop spirituelle pour être concrète, ni trop transcendantale pour être entendue et comprise.
Narrateur: Vers la fin des années 1890, Science et Santé touchait un public plus vaste que jamais. Et son auteur était consciente de la nécessité de veiller constamment à la publication et à la vente de son livre. Voici ce qu’elle écrivit à son éditeur, Joseph Armstrong, aux environs de 1900:
M. B. Eddy: Voici donc ce qui est nécessaire, il faut avoir un pouvoir mental constant visant à vendre le livre afin de contrebalancer le soi-disant pouvoir du mal à l’œuvre contre la vente des publications de la Christian Science. [...] Voudriez-vous demander au Conseil des directeurs, à chacun d’eux, d’affirmer que les gens veulent mes livres et qu’ils vont les acheter, etc., et de le répéter deux fois par jour. Si cela est fait, ce sera ma récompense pour avoir donné toutes ces heures de travail au Mouvement.
Narrateur: Au début du XXe siècle, Mary Baker Eddy procéda à deux autres révisions de son livre.
M. B. Eddy: Des pays d’Afrique aux extrémités de la terre, les malades et ceux dont le cœur est affamé ou soupire après le ciel, m’appellent à l’aide, et je les aide. (Miscellany, p. 147)
On trouve [Science et Santé] dans les bibliothèques municipales des grandes villes et auprès des facultés et des universités d’Amérique; il en est de même en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne, en Russie, en Italie, en Grèce, au Japon, en Inde et en Chine; à l’Université d’Oxford et à l’Institut Victoria, en Angleterre; à l’Académie de Grèce et à Rome, au Vatican. Ce livre est le levain qui fait fermenter la religion; il est manifestement à l’œuvre dans les sermons, les écoles du dimanche et la littérature de notre pays et d'autres contrées.
Narrateur: L'auteur pensait beaucoup à ces « autres contrées » pendant les années 1900. En 1904, elle répondit à une lettre envoyée d'Allemagne:
M. B. Eddy: Votre désir d'avoir mon livre « Science et Santé avec la Clef des Écritures » traduit dans la langue allemande fait écho à l'un des souhaits les plus chers à mon cœur, mais je ne vois pas comment cela peut être fait convenablement et consciencieusement. [...]
Narrateur: L'auteur a donc attendu d'être guidée par Dieu. Puis en 1910, moins d'un an avant son décès, Mary Baker Eddy écrivit à son éditeur, Allison Stewart, qui était aussi membre du Conseil des directeurs de la Christian Science:
M. B. Eddy: Très cher élève,
Veuillez prendre immédiatement des mesures pour que Science et Santé soit traduit en allemand. Cette nouvelle édition devra être imprimée avec des pages qui alterneront entre l'anglais et l'allemand, un côté qui comportera la version divinement inspirée en anglais et qui sera la norme, et l'autre qui comportera le texte allemand et qui sera une traduction.
Ce travail doit être accompli par un comité d'au moins trois personnes qui aient une parfaite connaissance de l'anglais et de l'allemand, et qui soient de bons scientistes chrétiens.
Avec toute mon affection,
Narrateur: La traduction de Science et Santé ne sera pas terminée avant 1912, deux ans après la mort de l'auteur. Cependant sa décision allait avoir un impact sur les gens, dans le monde entier, au cours des décennies à venir.
M. B. Eddy: Par l'intermédiaire de Science et Santé, Dieu a fait de moi le guide de cette époque et pour l'avenir. Je dois être fidèle à cette terrible confiance, même si elle doit me coûter toutes les amitiés que j'ai sur cette terre.
Narrateur: Son secrétaire, Adam Dickey, nous donne un aperçu inhabituel de la façon dont l'auteur voyait ce parcours extraordinaire. Vers la fin de sa vie, Mary Baker Eddy reçut, de la part d'un élève, un exemplaire de la première édition de Science et Santé. Voici sa réaction d'après les souvenirs de M. Dickey:
: Mme Eddy prit le livre, l’ouvrit, en lut quelques lignes, tourna les pages avec tendresse, le lut encore un peu, et je voyais que ses pensées se remplissaient des expériences du passé. Si vous avez déjà vu une mère prendre d'une étagère ou d'un placard, les premiers chaussons qu'a portés son bébé, les toucher avec tendresse, de l'amour plein les yeux, vous pouvez imaginer Mary Baker Eddy regardant ce livre. Finalement, elle le referma doucement, délicatement, et, me le remettant entre les mains, me dit, profondément émue et les larmes aux yeux...
M. B. Eddy: Prenez-le et rangez-le, M. Dickey, personne ne saura jamais ce qu'il m'a coûté d'écrire ce livre.
Pénétrée de l'esprit d'amour du Christ – comme quelqu'un qui « espère tout... supporte tout », et qui est heureux de porter la consolation aux affligés et la guérison aux malades – elle remet ces pages entre les mains de ceux qui, en toute honnêteté, cherchent la Vérité.
Mary Baker Eddy (Science et Santé, p. xii).
Remarques de lecteurs de Science et Santé
Une prédicatrice laïque trouve la guérison qu'elle cherchait
Après avoir été baptisée quand j’étais petite, j’ai éprouvé le besoin d’obéir à l'injonction de Jésus qui demandait d’aller prêcher l’évangile et de guérir les malades. Je me suis demandé: « Suis-je une vraie croyante si je ne pratique pas la guérison ? »
Plus tard, j’ai été appelée à prêcher en qualité de prédicatrice laïque pour mon église méthodiste, et dans le même temps j’occupais un poste de cadre dans le secteur de la santé. Je pensais que c’était un moyen de me rapprocher des gens qui travaillent à guérir. Et j’aspirais désespérément à voir le pouvoir du Christ à l’œuvre dans la guérison.
Je me rendais compte de plus en plus que la médecine n’était pas la solution. C'est alors que j’ai trouvé Science et Santé. Je suis tombée dessus dans une librairie. J’ai fini par l’acheter et je ne l’ai plus lâché.
C'était comme si un voile s’était écarté, et je savais que j’avais trouvé ce que je cherchais. Il m’a ouvert les Écritures d'une façon merveilleuse et m’a apporté une paix profonde.
J’ai commencé à assister aux réunions de témoignage d'une église du Christ, Scientiste. Bientôt, j’ai informé mon pasteur que le temps était venu pour moi de partir dans une nouvelle direction.
La paix et la joie que je ressens aujourd'hui m’ont transformée. Pendant très longtemps, j’ai souffert d'un eczéma aigu qui me couvrait même les yeux et les oreilles. J’ai lu Science et Santé avec assiduité sans me concentrer sur le problème. Au bout d'un moment, je n’ai plus du tout pensé à l’eczéma. Plus tard, je me suis aperçue qu'il avait disparu et qu'il était complètement guéri.
Angleterre
Une existence transformée uniquement par un livre
Avant de connaître Science et Santé, j’étais athée. Je cherchais à donner un sens plus profond à ma vie, et j’étais aussi dépressif et anxieux.
Puis, en 1992, un ami m’a invité un dimanche à un service religieux, et, pour la première fois de ma vie, j’ai entendu parler de la Christian Science. D’abord, je ne comprenais rien, mais par curiosité et par politesse, j’ai continué à y aller.
C'est à cette époque qu'un étudiant venu des États-Unis, un scientiste chrétien, a séjourné chez moi pendant quelques mois. Un jour, nous nous sommes disputés; très en colère, il est allé dans sa chambre. Quand je suis passé devant sa chambre un peu plus tard, j’ai vu qu'il lisait Science et Santé. Bientôt, il est revenu dans le salon extrêmement calme et de bonne humeur. J’ai été frappé par un changement d’humeur aussi rapide. C'est lui qui m’a offert mon premier Science et Santé.
Au début, ce n’était pas très facile de comprendre, mais à mesure que je lisais, j’avais la sensation de plonger dans un monde totalement nouveau et inconnu.
J’avais essayé d’arrêter de fumer et de boire, ce qui était très douloureux. La Christian Science m’a aidé à me débarrasser de ces mauvaises habitudes avec facilité et dans l’harmonie. Je me sentais bien, comme si je n’avais jamais fumé ni bu de ma vie !
La Christian Science a transformé toute mon existence. Avant de connaître Science et Santé, je n’avais pas les moyens de m’acheter mon propre appartement. A présent, j’exerce un métier intéressant, et mon rêve d’avoir mon chez-moi s’est réalisé. Aujourd'hui, je mène une vie enrichissante et passionnante.
Dès que j’ai discerné la valeur de ce livre, j’ai commencé à l’offrir autour de moi. Je ne me souviens pas combien j’en ai donné, mais toutes les personnes que je connais ont un exemplaire de Science et Santé en leur possession.
Russie
Une nouvelle vision de la prière
Quand j’avais 19 ans, mon père a connu des difficultés dans sa vie professionnelle. Un ami lui a donné un exemplaire de Science et Santé et, alors qu'il était catholique, il était quand même très intéressé par les enseignements de ce livre et les a trouvés utiles. Les problèmes qu'il avait à son travail ont été résolus quelque temps après.
Dans la même période, je me suis fait une profonde blessure à la jambe gauche. Le tibia était visible. Au lieu d'aller à l'hôpital, mon père m'a donné Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy en disant: « Lis-le, et tu vas trouver que ce livre est une bonne médecine. » Au bout d'une semaine, il n'y avait plus aucune trace de blessure. J'étais complètement guéri.
J'ai été frappé par les vérités profondes et pratiques de ce livre. Avant de commencer la lecture de Science et Santé, je pensais que la prière n'était que la récitation de mots, mais en le lisant, j'ai compris que la prière, c'était la compréhension de notre relation à Dieu.
A un certain moment, j'ai dû faire face à de graves problèmes financiers alors que je commençais la pratique publique de la Christian Science. Je ne savais pas comment m'en sortir. Et puis je me suis souvenu de ce que Mary Baker Eddy a écrit, quand elle aussi, était sans ressources: « Il ne m'est jamais venu à l'esprit d'abandonner la Cause... » (voir The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 214) J'ai continué de prier et d'étudier Science et Santé. J'ai eu l'argent et j'ai pu acheter tout ce dont j'avais besoin.
A présent, j'étudie Science et Santé avec ma propre famille. Mon père est toujours catholique, mais aujourd'hui, chaque fois qu'il voit un de ses amis, il déclare avec fierté, « Mon fils est praticien, et c'est moi qui lui ai fait connaître la Christian Science ! »
Belgique
Dépression guérie grâce à la lecture de Science et Santé
Une amie, qui est allée visiter Boston, en a rapporté un Science et Santé pour moi. C'était à un moment où j'en avais vraiment besoin. J'étais dans un état dépressif grave, remplie d'angoisse et de peur. Quand j'ai lu Science et Santé pour la première fois, je l'ai lu avec acharnement et ténacité.
Cette lecture me donnait l'impression d'être enveloppée dans de la ouate, protégée par la main de Dieu. Tous mes problèmes ont commencé à disparaître et la dépression a disparu aussi. J'étais rassurée, sûre de moi.
Professeur d'histoire des religions, j'ai commencé à enseigner un cours intitulé « Nouveaux mouvements religieux », dans lequel la Christian Science venait tout au début. Nous parlions de la vie de Mary Baker Eddy et de Science et Santé. Nous ne devions consacrer que deux heures à chacun des mouvements religieux, mais les élèves étaient si attirés par la Christian Science que le cours durait quatre heures.
Italie
Michael Seek: Nous sommes très heureux que vous ayez bien voulu nous faire part aujourd'hui de ce que vous avez vécu. Si vous vous êtes jamais demandé pourquoi il est si important de faire connaître Science et Santé et comment le faire efficacement, vous apprécierez le débat qui va suivre. Tony Lobl en sera l'animateur. Il est le directeur des Committees on publication pour le Royaume-Uni et la République d'Irlande.
: Une fois que vous avez vécu une transformation personnelle, que se passe-t-il ? Nous pourrions peut-être examiner brièvement quelques grands personnages de la Bible que nous aimons tous. Deux d'entre eux ressortent tout particulièrement: Moïse devant le buisson ardent, la révélation extraordinaire que Dieu est le grand Je Suis, et Paul sur la route de Damas où il a pris conscience de la présence permanente du Christ. Dans les deux cas, ces expériences individuelles de transformation spirituelle se sont traduites par une existence consacrée au partage du bien acquis.
Moïse conduisit les enfants d'Israël à travers le désert jusqu'à la Terre promise, pendant un voyage qui dura quarante ans. Quant à Paul, il proclama inlassablement le message du christianisme dans le monde païen d'alors.
Qu'en est-il aujourd'hui ? Comment faire du parcours personnel qui nous a menés à la découverte spirituelle une bénédiction pour nos amis, notre famille, nos voisins et meme pour toute l'humanité ?
: La Christian Science est venue à moi alors que je cherchais à donner un sens à ma vie. A l'époque, j'étais à l'université, à Mexico, et je travaillais aussi à mi-temps pour un homme d'affaires allemand dont la femme attendait leur premier enfant. L'hôpital a téléphoné pour annoncer que c'était un garçon, mais qu'il y avait un grave problème. L'enfant ne survivrait sans doute pas. Puis un peu plus tard, le même jour, l'hôpital a rappelé pour dire que tout allait bien. Le lendemain, j'ai appris que cette dame avait appelé une scientiste chrétienne, lui avait demandé de prier pour l'enfant et que la situation avait été complètement renversée. Bien entendu, la femme de mon patron s'est mise à étudier sérieusement le livre, et alors que c'était une personne très nerveuse, elle est devenue calme et patiente. J'ai fini par lire le livre moi-même. Et devinez ce qui s'est passé ? J'ai été guéri de plusieurs maux simplement en le lisant. J'avais, par exemple, un problème aux poumons depuis très longtemps: je ne sais pas exactement quand j'ai été guéri, mais soudain le problème avait disparu.
: J'avais une grosseur à l'utérus qui s'est mise à saigner abondamment. Je suis tombée gravement malade. J'ai perdu connaissance. On m'a emmenée à l'hôpital et on considérait que j'étais dans un état critique. On a fini par m'opérer et je suis sortie de l'hôpital. Mais je ne m'étais jamais vraiment remise. Pendant dix-huit mois après cela, j'ai cherché une alternative.
C'est à peu près à cette époque que je me suis aussi mise à étudier le Nouveau Testament et les guérisons de Jésus. Puis, lors d'un dîner, il y a environ douze ans, j'ai rencontré quelqu'un qui m'a parlé de Mary Baker Eddy et de son livre, Science et Santé. Quand j'ai lu ce livre et, à la fin, les récits des gens qui avaient été guéris simplement en le lisant, j'ai su qu'il m'était encore permis d'espérer.
A partir de là, je me suis mise à étudier ce livre, quelquefois jusqu'à neuf heures par jour. J'ai découvert que j'étais digne d'être aimée et que Dieu m'aimait sans réserve. J'ai été complètement guérie. Mais cela ne s'est pas arrêté là. Mes enfants, qui étaient gravement malades, ont été complètement guéries à leur tour. Et mon mari, au chômage depuis un an, a retrouvé un emploi à la même époque. Les transformations que ce livre nous a fait connaître sont absolument incroyables.
: A l'âge de quatorze ans, j'ai reçu la confirmation. J'étais attachée à la Bible. Or, vers l'âge de vingt ans, je me suis mise à explorer d'autres religions comme le bouddhisme zen, le soufisme et j'ai aussi pratiqué différentes sortes de yoga. Vingt ans plus tard, je suis revenue à la Bible, parce que je voulais savoir où se trouve la vérité dans la Bible. C'est pour cette raison que je me suis mise à étudier l'hébreu.
Un jour, une amie proche m'a appelée pour me donner un conseil: « Si tu étudies tant pour comprendre la Bible, alors lis Science et Santé. Tu vas peutêtre y trouver ce que tu cherches.» Donc, il y a cinq ans, j'ai eu mon premier exemplaire: dès que je l'ai ouvert et que j'ai commencé à lire le chapitre intitulé « La prière», j'ai su que c'était la Vérité divine qui me touchait. J'étais très heureuse.
A cette époque, je n'allais pas bien. Une inflammation m'empêchait parfois de dormir, mais je pense que je n'en étais qu'à la moitié du livre lorsque j'ai senti la douleur diminuer, et bientôt la guérison s'est produite. Ce fut la première guérison que j'ai obtenue par la Christian Science.
: Mon père était chef d'orchestre; j'avais huit ans quand un pianiste, venu donner un concert dans notre ville, a donné à mes parents un Science et Santé. Il n'a fallu qu'un instant à ma mère pour qu'elle l'apprécie et voie dans ce livre une merveilleuse source de soutien et une grande aide. En conséquence, elle m'a emmené à l'école du dimanche de la Christian Science. Ce que j'ai appris là m'a vraiment plu.
A ce moment-là, je fumais depuis trois semaines. J'ai arrêté. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de gens qui puissent dire qu'ils ont arrêté de fumer à l'âge de huit ans. Moi si.
A la fin de mes études secondaires, je suis entré dans ce qui était alors le groupe rock le plus populaire du Danemark. En raison de ce que j'avais appris par la Christian Science, je ne me suis jamais mis à boire ni à me droguer. Je suis très reconnaissant que la Christian Science m'ait fait comprendre qu'il est important de rester pur.
T. L.: Mary Baker Eddy s'attendait certainement à ce que nous voyions grandir la demande de réponses et de solutions spirituelles. Il serait intéressant de savoir ce qui se passe dans différentes parties du monde. Au Mexique par exemple.
E. L.: Je connais un très grand nombre de médecins. Beaucoup d'entre eux sont des chercheurs spirituels. En outre, à Mexico et dans d'autres villes du pays, des interviews à la radio et à la télévision nous ont montré que le public s'intéresse beaucoup à ce thème, et que le monde médical en général n'y est pas indifférent. Tout récemment, un conférencier de la Christian Science a participé à une interview de trente minutes. La réaction du public a été incroyable, et les médecins ont été très impressionnés.
M. G.: A Londres, il y a un quartier où bat le pouls financier du pays. On l'appelle la « City ». Et là, la spiritualité sur le lieu de travail est en effervescence. Un grand nombre d'églises inutilisées ont été transformées en centres de spiritualité, et des cryptes sont devenues des restaurants. Il existe des espaces spiritualité où sont organisées des manifestations liées à la spiritualité et on trouve aussi des pièces réservées à la méditation. Ces lieux sont pleins à craquer. En outre, des sociétés de la City ont commencé à aménager un local où leurs employés peuvent aller méditer. Actuellement, je vois de plus en plus de journaux parler des guérisons résultant directement de la prière.
M. M-V.: En Bavière, nous avons une émission de télévision qui s'intitule Heures de visite. En général, on y parle de maladies, de diverses formes de diagnostics, de thérapies, etc. Or, en janvier, ils ont passé une émission intitulée « La guérison par la prière ». Un prêtre et deux médecins y étaient invités pour échanger leurs vues et parler de leurs expériences à ce sujet. Les deux docteurs ont annoncé qu'ils avaient lancé un travail de recherche dans leur université destiné à étudier l'influence qu'a la prière sur le rétablissement des patients.
N. T.: Moi aussi, j'ai l'impression qu'il s'effectue un changement dans les média. Je suis abonné à un journal danois du dimanche qui aborde la spiritualité de manière différente dans les domaines de la science, de la médecine et de la religion. Il la traite avec respect et parle sérieusement de ces sujets, ce qui n'était pas le cas par le passé.
M. G.: Étant donné que je suis une ancienne infirmière, je suis tout simplement fascinée par l'intérêt que les médecins portent à Science et Santé. Je connais beaucoup d’infirmières qui lisent Science et Santé et qui s'appuient totalement sur la guérison spirituelle pour elles-mêmes. D'autre part, elles recommandent ce livre à leurs collègues.
N. T.: Je travaille surtout dans le show business, et je constate un grand intérêt pour la Christian Science. A plusieurs occasions, des gens m'ont demandé comment on prie dans la Christian Science. Et il y a tout juste dix jours, j'ai reçu la lettre d'un auteur de chansons qui avait lu Science et Santé du début à la fin et qui me demandait comment on guérit avec la Christian Science.
M. G.: Certains de mes amis musulmans étudient aussi Science et Santé. Ils prient Allah cinq fois par jour, et ils ne voient pas dans l'étude de Science et Santé un obstacle à la pratique de leur religion.
T. L.: Nous venons de parler des signes qui indiquent un plus grand besoin de spiritualité. Qu'est-ce qui nous incite à partager ?
E. L.: Je pense que c'est très naturel pour chacun de nous. Observez les enfants. Un enfant qui a un cadeau pour quelqu'un est impatient de l'offir. La question est plutôt: Comment peut-on ne pas partager ?
M. G.: Ce qui me motive, c'est que personne ne devrait attendre de lire ce livre aussi longtemps que je l'ai attendu.
M. M-V.: Lorsque j'ai commencé à offrir Science et Santé à mes amis, aucun ne m'a jamais dit: « Je n'aime pas ce livre.»
N. T.: J'ai découvert qu'on peut offrir Science et Santé partout. J'étais en tournée avec un groupe il y a deux ans. A l'un des hôtels où nous sommes descendus, il y avait une piscine et un sauna. Là, j'ai rencontré une femme de Corée du Sud et nous avons commencé à bavarder. Quand elle m'a expliqué qu'elle avait de graves problèmes conjugaux, je lui ai répondu: « Je pense que j'ai un livre qui pourrait beaucoup vous aider.» Alors j'ai couru jusqu'à ma chambre pour prendre le livre et je le lui ai donné. Depuis, je suis régulièrement en contact avec elle. Elle est beaucoup plus heureuse aujourd'hui, et les choses s'arrangent dans sa vie. Alors, comme vous voyez, il n'y a pas un seul endroit où on ne puisse parler de Science et Santé.
M. G.: Le premier soir où on m'a parlé de Science et Santé, le scientiste chrétien qui me l'a offert n'a porté aucun jugement sur moi. Il ne s'est pas dit: « Elle n'est pas réceptive.» Et il ne s'est pas dit non plus: « Oh, c'est un dîner où tout le monde fume et boit. Ce n'est pas le lieu approprié.» Il ne savait pas que j'avais cherché toute ma vie. Je n'en avais pas l'air. J'ai reçu cette bénédiction et je ne peux pas la refuser à quelqu'un d'autre.
T. L.: Le même Christ qui nous guérit nous incite à donner gratuitement, comme nous avons reçu gratuitement.
