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La Bible nous parle

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2003


« Donnez, et il vous sera donné. » (Luc 6:38)

En 1998, pendant la guerre de quatre jours à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, j'habitais au Home des étudiants de l'Université de Kinshasa. Je ne voulais pas descendre en ville pour m'approvisionner car le climat était tendu et la sécurité n'était pas assurée. Par ailleurs, je ne voulais pas voir les morts qui gisaient abandonnés dans les rues. Je n'avais plus que deux verres de riz que j'avais préparés vers midi. J'ai mangé la moitié de mon repas et mis de côté l'autre moitié qui devait me servir de repas du soir.

Vers 17 h 30, un ami du Home est venu me rendre visite, et a voulu repartir avant le repas. L'idée m'est venue de le laisser partir parce que la nourriture étant déjà insuffisante pour moi, je ne voyais pas comment on aurait pu nourrir deux personnes; par ailleurs, ce n'était pas ma faute s'il partait avant l'heure fixée pour mon repas...

Immédiatement, ce vers d'un poème de Mary Baker Eddy s'est présenté clairement dans ma pensée: « Faire un peu de bien, chaque jour, / Aux Tiens, mon Dieu, / L'accomplir en ton nom, Amour, / C'est là mon vœu.» (Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 253)

Ce fut comme une explosion en moi, et plusieurs idées de ce genre passèrent dans ma pensée, notamment « ... béni est celui qui voit le besoin de son frère et y pourvoit, trouvant son propre bien en cherchant celui d'autrui. » (Science et Santé, p. 518) Cela se passa à une vitesse incroyable, car avant que l'ami ne touche la porte pour sortir, je l'ai rappelé et lui ai présenté le repas. Dans un état de prière, je comprenais que le Christ qui avait nourri plusieurs personnes avec quelques pains et poissons était capable de nous nourrir à notre faim avec cette petite quantité de riz, et que le bien (partager ce repas) ne pouvait en aucune manière produire le mal (nous laisser affamés).

Après le repas, il partit et je nettoyais les assiettes et me reposais. Vers 19 h 00, un autre ami du Home se présenta avec un bol de haricots préparés et me dit de le garder pendant qu'il allait chercher deux verres de riz pour que nous mangions (cet ami n'avait jamais agi de la sorte depuis que je le connaissais). Lorsqu'il est venu avec ce riz, au moment où je voulais le trier pour le préparer, l'ami avec lequel je partageais la chambre vint avec deux autres verres de riz et une bonne quantité de pondu (feuillages de manioc préparés). Alors que c'est lui qui devait s'asseoir car il venait d'arriver, il m'a demandé de me reposer et m'a dit qu'il allait apprêter le repas. Nous avons mangé ce grand repas à notre faim.

Au jour le jour, il y avait toujours quelqu'un qui m'appelait pour partager le repas avec lui. C'est ainsi que j'ai pu manger pendant plusieurs jours jusqu'à ce que je puisse aller chercher le nécessaire.


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