Dans une des premières lettres qu’elle adressa à Clara Choate (1878), Mary Baker Eddy procéda à une vigoureuse évaluation de la pensée de cette élève qui apprenait à guérir selon un système récemment découvert, la Christian Science.
Ce qu’écrivit Mary Baker Eddy nous est aussi utile aujourd’hui que cela l’était il y a 125 ans: « Le seul problème avec vous, c’est que vous accordez trop de réalité à ces soi-disant conditions matérielles. »
Il semblerait que la lettre fasse allusion à des efforts spirituels entrepris pour guérir un patient de la cécité. Un peu plus haut dans cette lettre, Mary Baker Eddy donnait la vérité métaphysique claire et absolue relative à la vision. Voici ce qu’elle écrivait: « N’oubliez pas que la vue n’est qu’une admission; elle n’est rien d’autre que “je vois”: n’oubliez pas que la perte de la vision n’est rien d’autre que “je ne vois pas” — ce n’est rien d’autre que ce que l’entendement mortel dit au sujet de la vue. A présent, faites plier cet entendement pour qu’il admette que ce que vous dites est vrai – luttez aussi vaillamment et croyez aussi fermement que le patient voit, et vous remportez la victoire. [...] N’oubliez pas que tout est Entendement. Il n’y a pas de matière. Ne vous laissez pas aller à penser qu’un mensonge, un état matériel, est réel. » (L04074)
Puis vint le rappel nécessaire, cité au début, de ne pas rendre réelles les conditions matérielles pour essayer de les guérir ensuite.
Alors, comment se fait-il que la vérité métaphysique absolue soit ressentie et perçue comme ayant le pouvoir d’ajuster, de transformer ou d’éliminer un état humain apparemment très inharmonieux ?
La méthode permettant d’accomplir le genre de guérison que nous lisons dans la Bible, celle d’autrefois et de toujours, est expliquée dans le livre écrit par Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Écritures. Le dernier chapitre de cet ouvrage comprend une centaine de pages de guérisons obtenues grâce aux principes-vérités de ce livre. Et ce magazine continue de diffuser la bonne nouvelle de la guérison depuis plus de quatre-vingts ans.
De plus en plus de gens sont convaincus qu’il existe autre chose que la pharmacie et les traitements médicaux. De plus en plus nombreux sont ceux qui reconnaissent également que la guérison par l’Esprit est possible. La question qui se pose aujourdhui n’est plus « Cela se produit-il ? » mais « Comment cela se produit-il ? »
C’est un changement, une transformation fondamentale de la pensée qui entraîne la guérison. La pensée humaine, sans l’aide de Dieu, l’Entendement divin, ’est pas à la hauteur de la tâche. Cependant, avec l’aide de cet Entendement tout-puissant et toujours présent, la pensée est conduite vers un lieu divin, et lorsque la pensée spiritualisée donne son consentement, la guérison se produit. Quelquefois la pensée se transforme rapidement, et quelquefois il est nécessaire de passer par une période de consécration à la prière et de régénération spirituelle pour amener la pensée à accepter la guérison de façon naturelle et certaine.
La santé est un fait toujours présent, tout comme Dieu est une réalité toujours présente.
La santé est un fait toujours présent, tout comme Dieu est une réalité toujours présente. Dieu ne veut pas que Ses enfants soient malades. La misére, le désespoir, le sentiment d’inutilité, toutes les afflictions de l’existence mortelle, cèdent à la grâce de Dieu. Le pouvoir de l’Amour, Dieu, sèche les larmes, résout les problèmes relationnels, trouve des emplois, guérit les corps.
Il est possible d’apprendre à transformer spirituellement la pensée, transformation qui conduit à la guérison. Une étude de Science et Santé offre, de façon ordonnée et inspirée, les moyens de parvenir à cette guérison de la pensée, naturelle et divine, qui guérit les maux humains. Dans le chapitre de son livre, intitulé « L’enseignement de la Science Chrétienne », Mary Baker Eddy propose la question et la réponse suivantes: « Les pensées sont-elles divines ou humaines ? Voilà l’importante question. L’étude de ce sujet est indispensable pour extirper l’erreur. L’anatomie de la Science Chrétienne enseigne quand et comment sonder les blessures de l’égoïsme, de la méchanceté, de l’envie et de la haine que l’on s’inflige à soi-même. Elle apprend à dominer l’ambition effrénée. Elle expose l’influence sanctifiante du désintéressement, de la philanthropie, de l’amour spirituel. Elle montre la nécessité de gouverner le corps, que l’on soit en bonne santé ou que l’on soit malade. » (p. 462)
J’ai eu un exemple de la guérison spirituelle, de ce gouvernement du corps, lors d’une randonnée dans les Trinity Alps, en Californie. Cette phrase de Science et Santé, « La prière ne saurait changer la Science de l’être, mais elle tend à nous mettre en harmonie avec cette Science » (p. 2), a élevé ma pensée au-dessus de l’état de mon corps. La véracité de cette déclaration sur l’utilité de la prière a guéri un genou blessé qui m’empêchait d’accomplir le moindre mouvement et m’a permis de marcher jusqu’à un lieu habité.
Donc, les guérisons continuent à se produire. L’Esprit, Dieu, est le pouvoir et la présence avec nous qui élève la pensée et produit la guérison.
DIRECTEUR
la Société d’édition de la Christian Science
    