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Un week-end pas comme les autres

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2001


Les journées mondiales de l'an 2000, du 22 au 24 septembre, avaient pour thème le rôle de guérison que joue l'école du dimanche dans la vie des jeunes. L'Eglise Mère et ses filiales dans le monde entier continuent de réfléchir à la façon de répondre aux besoins précis des jeunes de leur localité. Ce qui suit montre ce qu'ont accompli des écoles du dimanche en Afrique francophone.

Société de la Christian Science de Matouta, Brazzaville, Congo

La prière pour les enfants et les jeunes de notre ville et du monde entier a été au centre de toute notre préparation pour ce week-end.

Le vendredi matin, la Surintendante, trois moniteurs et quelques responsables de notre église ont accompagné une dizaine d'élèves de notre école du dimanche à la prison, pour rencontrer les détenus mineurs, eux-mêmes encadrés par un prisonnier majeur. (Nous avions obtenu au préalable la permission de la Direction pénitentiaire de notre pays.)

Des élèves ont lu quelques passages de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Puis il y a eu un échange de questions et de réponses sur la lecture qui venait d'être faite. Les jeunes détenus mineurs se sont montrés très satisfaits.

Après cela, l'« encadreur » a demandé la parole et il a raconté qu'il avait un jour été guéri d'une maladie de peau, lorsqu'un Scientiste Chrétien lui avait remis une Bible et un Science et Santé en lui recommandant quelques passages; après les avoir lus, il ne savait plus à quel moment il avait retrouvé la santé. Il a ajouté que la visite des Scientistes Chrétiens avait déjà apporté beaucoup de bien aux jeunes détenus.

Ensuite, nous avons remis aux prisonniers des cadeaux de nourriture. Puis nous avons terminé en chantant le cantique 192.

Le vendredi après-midi, nous avons organisé une causerie sur le message de la Bible. Nous avions invité les gens de notre quartier. Ceux-ci ont répondu à l'appel et sont repartis satisfaits.

Le deuxième jour, le samedi, nous avions prévu une causerie spirituelle sur les enfants des rues, grave problème dans notre pays. Nous nous sommes appuyés sur la définition des « Enfants » donnée par Mary Baker Eddy: « Les pensées spirituelles et les représentants spirituels de la Vie, de la Vérité et de l'Amour. » (Science et Santé, p. 582)

Nous avons pu constater qu'après ce jour, le phénomène des enfants des rue a sensiblement diminué.

Le même jour, l'école du dimanche a organisé une réunion de témoignage spéciale, animée par une des élèves, et à laquelle ont assisté des adultes et des enfants du quartier. Les enfants de tous âges ont témoigné des bienfaits reçus de la Christian Science dans leur foyer et dans leur entourage. Une petite fille de 8 ans, par exemple, a raconté comment elle a été guérie du paludisme.

Un autre, un garçon de 13 ans, a raconté qu'une après-midi, alors qu'il prenait sa douche dans un coin de la parcelle, il a entendu du bruit dans la rue. Par la fente entre les murs de tôle de la douche, il a pu voir que des jeunes mal intentionnés harcelaient une jeune femme pour lui prendre tout son argent.

En regardant cette scène sans être aperçu, notre élève a pensé que « Jésus voyait dans la Sciemce l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. » (Science et Santé, p. 476) En réalité, ces jeunes, pensat-il, n'étaient pas des malfaiteurs, mais des enfants bien-aimés de Dieu. Il a terminé sa réflexion par la Prière du Seigneur. Les yeux fermés, il n'en était pas encore à la dernière phrase, que survint un autre jeune de la bande qui somma ses amis de ne pas toucher à la jeune fille. Et on libéra la jeune fille qui s'en alla. Notre élève de l'école du dimanche débordait de joie en remerciant Dieu de Sa bonté.

Quand la réunion de témoignage a pris fin, nos invités du quartier étaient très touchés. Nous devons ajouter qu'après, certains enfants du quartier ont demandé à s'inscrire à l'école du dimanche.

Le troisième jour, le dimanche après-midi, nous avons offert à notre voisinage une récitation de poèmes: des poèmes de Mary Baker Eddy, ainsi que des béatitudes et des passages du livre de Job. Enfin, après quelques rafraîchissements, une pièce de théâtre représentant la parabole de l'enfant prodigue et illustrant la prise de conscience de chaque enfant de Dieu, a clôturé la manifestation.

Société de la Christian Science de Pointe-Noire, Congo

Dans le cadre des Journées mondiales de l'an 2000, les Scientistes Chrétiens de Pointe-Noire, dans la République du Congo, ont prié pour les enfants. Ils ont donné soixante moustiquaires à la salle de pédiatrie/maternité de l'hôpital de leur quartier. Les moustiquaires sont très chères et très appréciées parce qu'elles permettent de protéger les bébés des moustiques. Ils ont aussi distribué Le Héraut de la Christian Science aux jeunes parents et au personnel de la salle de maternité.

Société de la Christian Science de Makelekele, Congo

Le 15 août 2000, le président de la République du Congo a prononcé un discours pour encourager les Congolais à réfléchir sérieusement à l'avenir des jeunes du pays. En réponse, la société de la Christian Science de Makelekele a décidé de prier pour la multitude d'enfants atteints du SIDA et pour les parents qui abandonnent leurs enfants dans la rue. Il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine, mais la République du Congo est en train de développer des services humanitaires destinés aux enfants qui vivent dans la rue, et une nouvelle lueur d'espoir brille dans ce pays.

Une société de la Christian Science en Rép. dém. du Congo

Dans la République démocratique du Congo, des membres d'une société de la Christian Science ont invité des personnalités locales et des chefs religieux à une causerie publique sur la Christian Science. Une grande variété de gens y a assisté, du maire de Kinshasa à des enfants sans abri. On a donné aux adultes un exemplaire de Science et Santé ainsi que d'autres publications de la Christian Science, et aux enfants qui vivent dans la rue des vêtements, des chaussures et on leur a servi un repas.

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