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GUÉRISON APRÈS UNE LONGUE MALADIE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2001


Début 1998 je commençai à manifester les symptômes d'une infection. Je n'y prêtai pas attention pendant un certain temps. J'avais appris à l'école du dimanche de la Christian Science, quand j'étais petite, que Dieu, l'Amour infini et le seul Créateur, n'a pas créé la maladie et que celle-ci est donc « irréelle ». Mais je n'avais pas tout à fait compris ce qu'on m'avait expliqué à l'époque. Je me mis simplement à résister à ces symptômes physiques en me servant de ma volonté jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Je finis par rendre visite à un docteur qui me prescrivit des antibiotiques. Alors que le médicament semblait avoir fait effet, une nouvelle infection se déclara. On me donna d'autres antibiotiques et à nouveau, tout sembla réglé. Mais cela recommença encore et encore, durant des mois. A chaque récurrence on me donnait des doses plus importantes de médicaments toujours plus puissants. Cela se poursuivit pendant plus de 15 mois et je me débattis avec toute mon énergie jusqu'à ce que je sois obligée de rentrer à l'hôpital, le 8 juin 1999, paralysée et plus apte à rien.

La seule chose que je voulus prendre avec moi lorsque je quittai la maison fut ma Bible que j'avais tant lue, des années auparavant.

J'avais l'impression d'être une nouvelle personne.

A l'hôpital, on me considéra comme une vraie curiosité. Je n'échappai à aucune machine et subis tous les types d'analyses, mais on ne pouvait définir ma maladie. Un sentiment commençait à m'envahir, bien que je sois incapable de le définir. Il me semblait que cette situation inhabituelle se présentait pour me tirer hors du style de vie que j'avais alors: un style de vie où le souci exagéré et constant dû au poids des responsabilités, un travail dur et incessant et un faux concept de mon individualité s'étaient développés progressivement.

Mon mari a eu la délicatesse de ne dire à personne que j'étais à l'hôpital, afin que je puisse jouir d'une certaine paix et tranquillité. En fait, j'eus un visiteur: mon papa. Il me donna la Leçon biblique hebdomadaire (composée de passages de la Bible et de Science et Santé) et des articles de magazines de la Christian Science que je me mis à lire avec une grande attention. Il revint quelques fois ou me parlait au téléphone. Par ces lectures je devenais de plus en plus réceptive à des mots tels que « Dieu est Amour; Il n'a pas créé la maladie, le péché et la mort qui n'ont que la réalité qu'on veut bien leur donner ». C'est ainsi qu'un jour, pendant quelques secondes, j'eus ce sentiment extraordinaire de quelque chose de complétement différent de la conception que j'avais eue de la vie jusqu'alors. Ce fut comme une révélation ! Il y avait autre chose ! Ce sentiment est bien résumé dans Science et Santé, à la page 598: « Un instant de conscience divine, la compréhension spirituelle de la Vie et de l'Amour, est un avant — goût de l'éternité. » Ce message spirituel fit que désormais j'aspirais à toute autre chose dans la vie. Je sus dès lors qu'il y avait une réponse pour moi et que je devais continuer à chercher. Les 25 ans « d'arrêt », pendant lesquels j'avais cessé d'étudier la Christian Science, n'avaient que contribué à me distraire de ma voie.

Je lus avec avidité, comme si j'avais quelque chose à rattraper. Mes forces revenaient ainsi que ma foi. Cependant, la maladie me harcelait encore. Le professeur de l'hôpital, dont je dépendais, m'offrit la possibilité de rentrer à la maison si je le désirais. La nouvelle compréhension que la Vie est Dieu et qu'il est Amour, qui grandissait en moi, faisait que je n'avais plus aucune crainte. J'avais une telle confiance en ma guérison que j'acceptai son offre de quitter l'hôpital.

De retour à la maison cependant, il semblait que j'allais devoir subir cette maladie à tout jamais. Comme auparavant, je me levais tous les matins avec des vertiges, en sueur et incapable de tenir debout plus de cinq minutes. Je ne perdis pas ma confiance cependant et je persévérais dans l’étude quotidienne de la Leçon biblique et la lecture de Science et Santé. Alors que j’en étais à l’étude de la leçon intitulée « La Vérité », je me levai un matin, guérie. J’avais l’impression d’être une nouvelle personne et j’étais si heureuse. Mon désir de comprendre la Vérité et de faire confiance à Dieu, se réalisait.

Depuis ma plus tendre enfance je m’étais demandé comment Jésus guérissait les malades, mais la perception du monde m’avait fait croire que je n’y arriverais jamais. Mais dès lors, il devint évident pour moi que « la Vie, la Vérité et l’Amour divins, non une personnalité humaine, était le guérisseur des malades, un roc, une fondation solide dans le royaume de l’harmonie » (Science et Santé, p. 138).

Je fus guérie dès que je compris que c’était la Vérité, Dieu, l’Amour, qui guérissait. A cette même époque, une difficulté financière majeure trouva une solution dans notre affaire.

Oui, Dieu nos gouverne tous. C’est notre réceptivité, donc notre désir d’obéir, qui détermine la qualité d’écoute, et c’est pour moi une grande joie d’exprimer ma profonde gratitude pour tous les bienfaits reçus.


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