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Un traitement efficace contre la douleur

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2001


Il arrive souvent que ceux qui n'ont jamais eu recours à la guérison spirituelle remettent en question sa validité, se demandent si se tourner vers Dieu seul pour guérir est bien raisonnable.

La prière est-elle un moyen rationnel et efficace de guérir la maladie, une blessure, de soulager la douleur ?

J'en suis persuadée. Au cours des années, j'ai été guérie par la prière de problèmes mineurs et de problèmes plus graves en me fondant sur ma compréhension de Dieu et de Son pouvoir illimité. Mary Baker Eddy, qui a découvert la Christian Science il y a plus d'un siècle, écrit dans son livre, Science et Santé: « Le Principe divin de la guérison est démontré personnellement par tous ceux qui cherchent sincèrement la Vérité. » (p. x)

Cette méthode de guérison fut pratiquée par Jésus-Christ. Par exemple, une femme qui souffrait d'une hémorragie depuis douze ans fut immédiatement guérie après avoir tendu la main vers Jésus. Sa foi, lui dit-il, l'avait sauvée (voir Marc 5:25–34).

Les aveugles, les sourds, les estropiés, les fous, ceux qui vivaient dans l'immoralité ont été guéris et même les morts ont été ressuscités grâce au pouvoir de Dieu que Jésus reflétait. Étant touchés par ce que Jésus comprenait du lien indestructible et individuel qui unit chacun à Dieu, ils ont sans aucun doute perçu, même faiblement, qu'ils étaient les enfants immortels de Dieu. Deux mille ans plus tard, le pouvoir qu'a Dieu de guérir est toujours à la portée de quiconque recherche cette perfection.

Un matin d'hiver, il y a de cela plusieurs années, quelque chose s'est déplacé dans mon dos et j'ai éprouvé une douleur atroce qui ne me quittait plus. Je suis parvenue à aller m'allonger sur mon lit et à appeler un praticien de la Christian Science pour qu'il me donne un traitement par la prière. Ce traitement se base sans réserve sur le gouvernement et l'amour parfaits de Dieu. Il n'existe pas de formule toute faite pour ce genre de prière, mais elle comprend généralement des affirmations énoncées avec fermeté sur la nature de Dieu, qui est absolument bon et constitue le seul pouvoir, ainsi que sur la nature pure, innocente et parfaite du patient en tant que ressemblance spirituelle de Dieu.

J'avais été guérie de nombreuses fois grâce à un traitement par la Christian Science, et c'était donc pour moi la chose la plus naturelle au monde que d'y recourir face à cette difficulté soudaine.

Cependant, comme je n'étais pas rapidement soulagée de la douleur, j'ai envisagé d'appeler un médecin pour qu'il me donne un calmant. J'en ai parlé au praticien et, avec une grande compassion, il m'a répondu que j'étais libre, bien entendu, de recourir à la méthode de mon choix. Néanmoins, j'ai immédiatement eu la conviction profonde que je désirais m'en remettre uniquement à Dieu pour être guérie. J'aspirais non seulement à être soulagée de la douleur mais aussi à faire les progrès spirituels qui accompagnent une guérison par la Christian Science.

A un moment donné, quand j'ai dit que je ne pouvais pas supporter la douleur, le praticien m'a répondu avec douceur et tendresse: « Au lieu du mot “supporter”, utilisons le mot “connaître”. » Je savais qu'il n'était pas en train de me demander de réciter « je ne peux pas connaître la douleur » comme une litanie, et il ne me suggérait pas non plus d'adopter simplement une attitude positive. Je savais, et il savait, ce que nous avait appris notre étude de la Bible et de Science et Santé, à savoir qu'une telle affirmation se fonde sur la loi divine, la loi infaillible de Dieu.

Tout d'abord, je me suis demandé comment je pouvais sincèrement dire « je ne peux pas connaître la douleur ». Or, il m'est venu à l'esprit que j'étais au moins capable d'admettre la véracité de cette affirmation. C'est ce que j'ai fait. Puis je me suis posé une question: « Pourquoi est-ce que je ne peux pas connaître la douleur ? » La réponse m'est venue très clairement: « Je ne peux pas la connaître parce que Dieu ne la connaît pas ! » J'ai réfléchi profondément à cela pendant la nuit. Quelle joie de saisir ce fait spirituel absolu ! J'avais le cœur rempli de gratitude. Je me suis sentie en paix.

La douleur n'a pas disparu à ce moment-là, mais – et cela va peut-être sembler étrange à celui qui ne l'a jamais vécu – je me sentais séparée d'elle. Le lendemain matin, quand j'ai rappelé le praticien, il m'a assuré que j'étais en train de guérir.

Et c'était vrai. La douleur a commencé à diminuer. L'après-midi, elle avait disparu et je suis sortie du lit. Je marchais en me tenant droite. Pour la première fois en trois jours, j'étais capable de préparer à dîner pour mon mari. Le lendemain, j'ai conduit ma voiture, et ce soir-là notre fils alors âgé de onze ans, qui avait pris soin de moi avec beaucoup d'amour, a suggéré que nous allions faire de la luge. Nous avons même fait des glissades sur de gros tas de neige, sans luge. Pour lui, c'était là une preuve convaincante de ma guérison.

Cette guérison en particulier a aussi eu d'autres conséquences merveilleuses. En effet, presque toute ma vie, j'avais eu mal au dos, parfois la douleur était insupportable, parfois juste agaçante. Rester assise longtemps m'avait toujours causé des problèmes. Pourtant, depuis l'époque de cette guérison jusqu'à maintenant (douze ans plus tard environ), j'ai très rarement eu mal au dos. Je peux rester assise pendant des heures sans ressentir la moindre douleur.

Cette guérison a eu une autre conséquence formidable. Il m'est arrivé de souffrir, de temps en temps, de maux de tête, d'un mal de dents ou de douleurs musculaires, mais ils ont tous été guéris rapidement parce que j'avais la conviction spirituelle profonde que Dieu ne connaît pas la douleur et puisque je suis Son reflet, Sa ressemblance, je ne peux donc pas la connaître non plus. La compréhension de ce fait constitue un élément important de la façon dont je pense et dont je vis.

Je n'ai pas seulement été soulagée d'un mal de dos insupportable, j'ai aussi beaucoup acquis sur le plan spirituel. J'ai fait de grands progrès dans ma compréhension de l'amour de Dieu et de la sollicitude parfaite dont Il entoure Ses enfants bienaimés. Je suis plus persuadée que jamais que mon identité réelle (et celle de chacun) est spirituelle et éternelle, et qu'elle n'est pas sujette à la maladie ni à la douleur. Après cette guérison, j'ai désiré encore davantage connaître Dieu et le Christ qui guérit, et m'efforcer de pratiquer plus intensément le christianisme scientifique pour moi et pour les autres.

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