Les routes étaient poussiéreuses et monotones, mais non sans charme. Le vaste horizon et l'extraordinaire luminosité rendaient cette région de la Turquie — prés d'Ankara — très intéressante à traverser.
Je me souviens de la mosquée où je suis entré. Elle était là, dans un petit village, toute blanche, avec son minaret qui se détachait contre le ciel d'un bleu pâle. J'ai enlevé mes chaussures. Quand je suis entré, j'ai été frappé par le calme et la sérénité qui y régnaient. La mosquée était grande, mais pas immense. Elle était simple et on s'y sentait à l'aise. Les tapis orientaux qui couvraient le sol ajoutaient une touche de beauté. Dans le silence et la paix de cet édifice, on avait envie de communier avec Dieu.
La simplicité de la mosquée contrastait beaucoup avec un autre lieu de culte que j'ai visité l'an dernier, ne magnifique basilique russe orthodoxe avec de nombreux bulbes et des murs aux couleurs vives. Il faisait assez sombre à l'intérieur, mais ce n'était pas lugubre. Loin de là. De nombreux cierges et de petites lampes donnaient de la lumière et faisaient ressortir les décorations riches et colorées. L'or, le rouge sombre et de nombreuses autres couleurs vives ajoutaient une note chaleureuse. Or, plus frappantes encore étaient les voix. Le chant constituait un élément important du service religieux et les voix incroyablement profondes et mélodieuses remplissaient l'air de leur chaleur. Ce que j'ai retenu, ce n'est pas la simplicité, mais l'enthousiasme, la conviction et l'amour. On ne pouvait pas s'empêcher de penser à la beauté de la création de Dieu et à la force de Son amour.
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