Il y a environ dix-huit ans, une amie m'adait à surmonter la douleur affective causée par mon divorce. Elle me faisait part d'idées simples mais profondes sur Dieu, idées que je trouvais réconfortantes.
Un soir, je m'entretenais avec son mari de certaines peurs que j'avais, et lui aussi m'a aidée en me parlant de l'amour que Dieu me portait. Au cours de la conversation, je me suis rendu compte que les symptômes très désagréables de la grippe dont je souffrais avaient disparu pendant que nous parlions. Cela m'a tant surprise que je le lui ai mentionné. Il m'a répondu: « Tu viens d'avoir ta première guérison. »
Il m'a alors parlé des guérisons spirituelles qui surviennent par la Christian Science. Il m'a expliqué que la peur est à l'origine de la maladie et que lorsque nos craintes sont apaisées grâce à ce que nous comprenons de l'amour et de la sollicitude dont Dieu entoure l'homme, nous sommes en droit de nous attendre à ce que l'état inharmonieux s'évanouisse.
Après ma guérison des symptômes de la grippe, je me suis demandé si la prière pouvait aider mon fils. Quand l'enfant avait deux ans, un médecin avait diagnostiqué un asthme chronique. Le docteur avait expliqué qu'il ne guérirait jamais de cette maladie, mais qu'il était possible de la maitriser au moyen de plusieurs médicaments. Pendant les trois années qui ont suivi, mon fils a eu plusieurs crises qui se sont terminées par un séjour à l'hôpital.
I'en était venue à avoir confiance en Dieu, et je n'ai pas été déçue, parce que mon fils a guéri rapidement.
Un jour, il avait de la fièvre. J'avais le médicament dans la main, mais j'ai décidé de prier pendant cinq minutes et si la fièvre ne tombait pas, je lui administrerais le médicament. Je ne me souviens pas exactement comment j'ai prié. Cependant, j'en était venue à avoir confiance en Dieu, et je n'ai pas été déçue, parce que mon fils a guéri rapidement.
Peu de temps après cela, j'ai acquis la certitude que je pouvais m'en remettre totalement à Dieu pour la santé de l'enfant, et j'ai cessé de lui donner le moindre médicament. Quelques mois plus tard, il s'est réveillé au milieu de la nuit avec les symptômes d'une crise d'asthme grave. J'ai pris le téléphone pour appeler une ambulance, mais j'ai eu l'intuition très forte qu'elle n'arriverait pas à temps et que je devais téléphoner à un praticien de la Christian Science pour lui demander de l'aide. C'est ce que j'ai fait, et au bout de quelques minutes, la crise était passée. Tout cela est arrivé il y a plus de dix-huit ans, et mon fils n'a plus jamais eu de crise d'asthme. En outre, son état de santé général s'est beaucoup amélioré.
Il y a une leçon spirituelle à tirer de chaque difficulté que nous rencontrons. Dieu a créé tout ce qui existe réellement et tout ce qu'Il a créé est bon. Par conséquent, on pourrait dire que tout ce qui n'est pas bon résulte de l’éducation erronée au sujet de Dieu et de l’homme. Il n’a jamais existé un créateur de la maladie, parce que la souffrance ne peut jamais être la volonté de Dieu. Dieu, le bien, remplit tout l’espace, ne laissant aucune possibilité d’exister à ce qui n’est pas bon. Mon fils a été débarrassé de l’asthme de manière instantanée et permanente, lorsque j’ai admis le fait glorieux selon lequel, en réalité, Dieu n’avait jamais cessé de l’aimer.
Ce que j’ai appris de l’amour merveilleux de Dieu pour chacun de nous m’a apporté des bienfaits trop nombreux pour que je puisse les compter. Et je me fais l’écho du sentiment exprimé par Mary Baker Eddy, une pionnière de la guérison chrétienne, quand elle écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Mon espérance lassée tâche de discerner le jour bienheureux où l’homme reconnaîtra la Science du Christ et aimera son prochain comme lui-même – où il percevra clairement l’omnipotence de Dieu et le pouvoir guérisseur de l’Amour divin dans ce qu’il a fait et ce qu’il fait actuellement pour l’humanité. » (p. 55)
