Pendant de nombreuses années, j’ai souffert de la grippe. Il se passait rarement une semaine sans que je sois enrhumé et que j’aie de la fièvre. J’en étais arrivé au point de demander sans cesse à mon médecin de me prescrire la même ordonnance. Si je restais sous la pluie, ne serait-ce que quelques minutes, j’attrapais un rhume. Je prenais des comprimés même quand je n’étais pas enrhumé, mais cela ne servait à rien.
Finalement, je me suis résigné au fait qu’avoir un rhume et de la fièvre faisait partie de ma vie. Alors, quand j’ai obtenu un emploi dans un autre pays, je me suis constitué un stock du médicament qui me semblait le plus efficace.
Pendant seize ans, j’avais été membre d’une religion chrétienne dans mon pays d’origine, la Jamaïque, mais lorsque je me suis installé aux Bahamas, j’ai constaté que cette religion n’y avait pas d’église. Je sais que c’est Dieu qui m’a guidé, par la prière, vers l’Église du Christ, Scientiste.
J’ai alors acquis l’assurance que je pouvais m’en remettre totalement à Dieu pour être guéri.
A la suite de ma première visite, on m’a donné un exemplaire du livre d’étude de la Christian Science, Science et Santé avec la Clef des Écritures, de Mary Baker Eddy. Je l’ai lu trois fois et j’ai alors acquis l’assurance que je pouvais m’en remettre totalement à Dieu pour être guéri. J’ai jeté tous les comprimés et je m’en suis remis à Dieu.
Peu après avoir jeté les médicaments, tous les symptômes de la grippe sont revenus. Je me sentais faible; j’avais de la fièvre, j’avais très mal à la tête et au dos. D’abord, j’avoue que la peur m’a envahi. Que devais-je faire ? Grâce aux vérités que j’avais apprises en étudiant la Christian Science, j’ai trouvé l’inspiration et la détermination me permettant de choisir Dieu. J’ai prié afin de savoir que je ne pouvais pas être influencé par quoi que ce soit en dehors du pouvoir de la Parole divine, et que puisque Dieu était ma vie, je ne pouvais pas être malade, car il n’existe pas de maladie dans la Vie divine. J’ai affirmé ces vérités en priant, et j’ai été libéré.
Un verset inspiré du livre d’Ésaïe explique, en termes spirituels, ce qui m’avait fortifié au point que je me suis attendu à la guérison: « ... Quand l’ennemi viendra comme un fleuve, l’esprit de l’Éternel le mettra en fuite. » (Ésaïe 59:19)
Je me suis réjoui de cette guérison. Et grâce à Dieu, je n’ai pas repris un seul comprimé depuis que j’ai jeté tous les médicaments que j’avais. A présent, quand un rhume se manifeste, immédiatement je refuse de l’acepter en sachant qu’il s’agit d’un mensonge sur Dieu et l’homme.
J’ai eu une autre merveilleuse preuve de la sollicitude divine lorsque j’ai perdu dans le bus mon portefeuille qui contenait une grosse somme d’argent. C’est seulement après avoir posé mes sacs à provision sur la table de la cuisine que j’ai mis la main à ma poche et constaté que mon portefeuille ne s’y trouvait plus. J’ai prié Dieu pour qu’Il me guide.
L’idée m’est venue de retourner en ville et d’essayer de retrouver le minibus que j’avais pris. En chemin, mon propriétaire m’a offert de m’emmener au dépôt. C’était un week-end chargé, et il n’avait pas beaucoup d’espoir quant à la possibilité que je retrouve le bus. Il pensait que quelqu’un avait sans doute ramassé le portefeuille entre temps. Or, quand je suis descendu de sa camionnette, le bus que je cherchais sortait du dépôt. J’ai hélé le chauffeur avec insistance. Il s’est arrêté, et je lui ai expliqué ce qui s’était passé. Lui non plus ne pensait pas que je retrouverais mon portefeuille, mais il m’a laissé chercher à l’arrière du bus.
Quand j’ai ouvert la porte, j’ai vu mon portefeuille, sur la marche du bus. Oh comme j’ai remercié Dieu de faire de plus en plus confiance à Sa sollicitude constante et aimante, et d’avoir ouvert ma pensée à cette religion pratique qui apprend à celui qui cherche la vérité comment démontrer Sa loi de l’Amour immuable et le bien toujours présent.
Freeport, Bahamas
