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De nouvelles espérances

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2000


Mon grand-père, Joe, était rédacteur pour un quotidien. Parfois, pour le plaisir, il écrivait des histoires de fantômes. Il y a de nombreuses années, je suis tombée sur l'un de ces récits. L'action se passait dans une grande maison hantée où vivaient des gens merveilleusement excentriques. Ils étaient si drôles que, même aux moments les plus terrifiants de l'histoire, on ne pouvait pas s'empêcher de rire. Il s'agissait plus d'une parodie que d'une véritable histoire de fantômes.

Mon grand-père succomba à la maladie et décéda assez jeune, comme ses parents avant lui. Le spectre de la maladie hantait la famille depuis des générations. Quelques années après la mort de Joe, néanmoins, certains membres de la famille apprirent que Dieu ne destine jamais Ses fils et Ses filles à une telle fin.

Voilà ce qui arriva. Un tailleur donna le livre de Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Écritures, à mon grand-oncle qui en était aux derniers stades de la tuberculose. En quelques semaines, il fut complétement guéri.

Soudain, après cette guérison extraordinaire, l'espoir renaissait ! Et l'un après l'autre, les membres de la famille se mirent à étudier Science et Santé, y compris ma grand-mère. Elle désirait tant offrir à sa fille (ma mère) quelque chose d'autre qu'un héritage de maladies. Elle accepta donc que des parents emmènent ma mère à l'école du dimanche de la Christian Science
Science Chrétienne, chaque semaine.

A l'école du dimanche, ma mère – qui avait déjà subi plusieurs opérations chirurgicales – apprit que rien ne l'obligeait à être frêle. Elle pouvait choisir quelque chose de mieux. Elle avait la possibilité de découvrir que Dieu l'avait créée, en réalité, pour être la fille du seul divin Père-Mère, qui bénit tous Ses enfants et ne les maudit jamais. Elle pouvait choisir le don de la perfection et de la santé spirituelles qu'elle avait héritées de son Père céleste, l'Esprit.

Pour ma mère, le choix n'était pas difficile à faire. Ses moniteurs, à l'école du dimanche, l'aidèrent à comprendre qu'elle pouvait rejeter les « fantômes » de la fatalité qui avaient essayé de prendre le contrôle de sa famille. Elle apprit qu'elle était en droit de s'attendre à mener une existence heureuse et enrichissante, parce que Dieu était sa vie, pour toujours.

Des mots comme ceux-ci tirés de Science et Santé durent lui donner l'impression qu'ils étaient écrits pour elle: « Si vous pensez que la tuberculose est héréditaire dans votre famille, vous vous exposez à ce que cette pensée se développe sous la forme de ce que l'on appelle maladie des poumons, à moins que la Science ne vous prouve le contraire. [...] Vos décisions vous maitriseront, quelle qu'en soit l'orientation. » (p. 392)

La famille de ma mère a commencé à former de nouvelles espérances, à reconnaître avec enthousiasme que Dieu n'apporte rien d'autre que des bienfaits à Ses enfants. De plus en plus, les membres de la famille comprirent que le bien n'est jamais versatile. Parce qu'il dépend de Dieu. Parce que c'est une question de loi divine. Parce qu'il est inconcevable qu'un Dieu bon puisse prévoir autre chose que le bien pour Sa crévoir La Bible, en parlant de Dieu, explique cela au moyen d'une logique simple: « Tu es bon et bienfaisant... » (Ps. 119:68)

Comprenant cela un peu mieux chaque jour, ma mère est devenue une jeune personne vigoureuse et bonne santé. Et elle est toujours vigoureuse et jouit d'une bonne santé aujourd'hui. Pour nous, ce passé de santé précaire dans la famille semble totalement détaché du présent. C'est comme un mythe qui n'a jamais été varai.

La notion que le sort favorise certaines familles et en maudit d'autres en leur faisant subir la maladie, la malchance, I'échec, la tragédie est erronée. Et il en est de même du concept selon lequel notre vie est gouvernée par le hasard, bon ou mauvais. Ces superstitions sont aussi irréelles et fictives que les fantômes des histories de mon grand-père. Et elles sont vouées à I'oubli.

La Science du christianisme trace une ligne très nette entre ces croyances qui nous hantent et la réalité spirituelle. Elle demande à I'humanité de se débarrasser du fardeau de la malédiction. Elle démontre que la vie spirituelle réelle opère en accord avec le Principe immuable et bienveillant, avec Dieu et Sa loi du bien parfait. Elle montre que nous sommes éternellement en sécurité, entourés des bras de notre Père-Mère, qui nous aime au-delà de toute mesure.


Rédactrice adjointe pour
Le Héraut de la Christian Science,
The Christian Science journal et
le Christian Science Sentinel

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