Pâques est là de nouveau. Tandis que certaines personnes s'en réjouissent, d'autres s'en attristent. Une amie m'a fait prendre conscience de cela. D'habitude très gaie, elle avait l'air déprimé le jour où je l'ai rencontrée au supermarché. Je lui ai demandé ce qui n'allait pas, et elle m'a répondu: « Oh, rien ! C'est Pâques simplement. » Puis elle m'a confié: « Je deviens triste quand je pense à Jésus sur la croix. Cela me fait beaucoup de peine qu'il ait dû mourir. Je trouve ça très déprimant, pas vous ? »
Autrefois, j'aurais acquiescé. Pendant un certain nombre d'années, en effet, je me sentais profondément triste chaque Vendredi saint. Mais les choses ont beaucoup changé pour moi. La tristesse a disparu. Comprendre que ce que vécut Jésus a trait à la Vie, non à la mort, au triomphe non à la défaite, à la joie non à la tristesse, a dissipé la mélancolie.
La croix et la tombe font partie intégrante de l'histoire de Jésus, mais elles n'en constituent pas la totalité. Elles ne terminent pas non plus sa mission dans une sorte d'apogée. La Bible nous apprend qu'après avoir été crucifié et enterré, Jésus ressuscite et sort du sépulcre; il parle à une femme nommée Marie, il rejoint ses disciples et s'adresse à eux (voir Jean, chap. 20 et 21). Pendant quarante jours, il instruit et encourage ceux qui poursuivront sa mission chrétienne de guérison (voir Luc, chap. 24; Actes, chap. 1). En d'autres termes, la vie et l'œuvre de Jésus continuèrent sur terre jusqu'à son ascension.
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