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Pâques: l'allégresse, non la tristesse

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2000


Pâques est là de nouveau. Tandis que certaines personnes s'en réjouissent, d'autres s'en attristent. Une amie m'a fait prendre conscience de cela. D'habitude très gaie, elle avait l'air déprimé le jour où je l'ai rencontrée au supermarché. Je lui ai demandé ce qui n'allait pas, et elle m'a répondu: « Oh, rien ! C'est Pâques simplement. » Puis elle m'a confié: « Je deviens triste quand je pense à Jésus sur la croix. Cela me fait beaucoup de peine qu'il ait dû mourir. Je trouve ça très déprimant, pas vous ? »

Autrefois, j'aurais acquiescé. Pendant un certain nombre d'années, en effet, je me sentais profondément triste chaque Vendredi saint. Mais les choses ont beaucoup changé pour moi. La tristesse a disparu. Comprendre que ce que vécut Jésus a trait à la Vie, non à la mort, au triomphe non à la défaite, à la joie non à la tristesse, a dissipé la mélancolie.

La croix et la tombe font partie intégrante de l'histoire de Jésus, mais elles n'en constituent pas la totalité. Elles ne terminent pas non plus sa mission dans une sorte d'apogée. La Bible nous apprend qu'après avoir été crucifié et enterré, Jésus ressuscite et sort du sépulcre; il parle à une femme nommée Marie, il rejoint ses disciples et s'adresse à eux (voir Jean, chap. 20 et 21). Pendant quarante jours, il instruit et encourage ceux qui poursuivront sa mission chrétienne de guérison (voir Luc, chap. 24; Actes, chap. 1). En d'autres termes, la vie et l'œuvre de Jésus continuèrent sur terre jusqu'à son ascension.

Pourquoi devrions-nous donc nous arrêter à la crucifixion et nous en affliger chaque année ? La résurrection de Jésus, cet événement majeur, donne l'espoir, car elle prouve la nature indestructible et spirituelle de l'homme. Dans un contexte plus large, c'est l'occasion de se réjouir abondamment, non de s'attrister. Grâce au pouvoir divin, Jésus ressuscita. Il triompha de la haine. Il se libéra de la douleur. Son corps fut régénéré. Il vainquit la mort. Il fut victorieux. Sa résurrection constitue une démonstration remarquable du triomphe de la vie sur la souffrance et la mort. Pourtant ce n'était pas le seul cas de résurrection.

Au cours de la période qui précéda la crucifixion, Jésus guérit de nombreuses personnes de toutes sortes de maladies. Non seulement il guérit les malades et les mourants, mais il rendit aussi la vie à la fille de Jaïrus, au fils de la veuve de Naïn et à son ami Lazare (voir Luc 8:41, 42, 49–56; 7:11–17; Jean 11:1–44). Ces exemples de guérison, ainsi que la résurrection de Jésus, étaient le résultat naturel de la compréhension spirituelle et de la mise en pratique de la loi divine. Ils confirment que la Vie divine, Dieu, est éternelle et triomphe de la mort.

La vie éternelle n'est pas simplement un beau concept religieux; c'est une vérité démontrable. N'est-ce pas la raison pour laquelle Jésus déclara: «... je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles l'aient en abondance. » ? (Jean 10:10, version synodale) Ceux qui acceptent sans réserve et suivent fidèlement les enseignements de Jésus sont aussi capables de démontrer la victoire de l'homme sur le péché et la mortalité. Pierre, un disciple de Jésus, le prouva lorsqu'il rendit la vie à Dorcas (voir Actes 9:36—41).

Mary Baker Eddy, qui était une disciple fervente de Jésus, explique dans son livre Science et Santé comment guérir comme lui. A propos des guérisons qu'elle effectua, elle dit: « L'auteur a guéri des maladies organiques considérées incurables et a rendu les agonisants à la vie et à la santé par sa compréhension que Dieu est la seule Vie. » (p. 428)

La Bible et Science et Santé expliquent comment chacun de nous peut apprendre à dissiper la peur, à vaincre le péché, à se guérir soi-même, à guérir les autres et à démontrer son unité avec la Vie et l'Amour divins. Il est encourageant de savoir qu'un grand nombre de gens, dans le monde entier, apprennent à suivre l'exemple de Jésus et à triompher de la maladie et de la mortalité par les seuls moyens spirituels.

Nous n'avons pas besoin d'être tristes à Pâques. Cette célébration annuelle commémore la résurrection de Jésus-Christ. C'est une célébration sacrée de la magnifique victoire de notre Guide sur la mort et la tombe. Réjouissons-nous de l'exemple que Jésus nous a donné. Soyons heureux.

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