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Article de couverture

Vendre la maladie

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2000


Il y a quelque temps, quelqu’un m’a demandé si j’avais remarqué que les maladies sont fréquemment « vendues » au public. D’abord, j’ai été surprise. Vendre la maladie ? Depuis, j’ai regardé les spots publicitaires et j’ai constaté que mon amie avait raison.

Outre la réclame de produits liés à certaines maladies, des émissions de télévision comportent des descriptions détaillées de maladies, suggèrent des traitements et donnent des statistiques sur les possibilités de guérison et la vulnérabilité des gens. C’est alors que j’ai un peu mieux compris ce que mon amie voulait dire par « vendre la maladie ».

Même si la façon d’aborder le sujet diffère quelquefois d’une publicité à l’autre, il existe une différence très mince entre informer les gens sur une maladie et les engager véritablement à accepter que certains symptômes fassent partie du cours « normal » de l’existence humaine. Par exemple, à l’approche de l’hiver, un grand nombre de spots publicitaires en relation avec le rhume et la grippe sont diffusés comme pour engager les gens à s’attendre inévitablement à tomber malades.

Le fait majeur qui n’est pas aussi largement porté à l’attention du public, c’est que la maladie n’est pas inévitable et qu’il est possible de la prévenir en surveillant attentivement sa pensée et en prenant garde à ce qu’on admet être une loi biologique. Leur remplir l’esprit de descriptions de maladies, d’états de faiblesse ou de troubles physiques rend les gens craintifs. Et avoir peur de quelque chose ou lui rendre un culte nous soumet à cette chose.

Mary Baker Eddy, l’auteur de Science et Santé, un livre qui explique la thérapeutique spirituelle, comment prévenir et guérir la maladie, écrit: « Pourquoi déclarer que le corps est malade et dépeindre la maladie à l’entendement, la savourant avec délices, comme on le ferait d’une friandise, et la présentant sans cesse à la pensée du médecin et du patient ? Nous devrions comprendre que la cause de la maladie est dans l’entendement humain mortel, et que la guérison guérison de la maladie provient de l’Entendement divin immortel. Nous devrions empêcher que les images de la maladie ne prennent forme dans la pensée, et nous devrions effacer les contours de la maladie déjà ébauchés dans l’entendement des mortels. » (p. 174)

Communier avec Dieu place nos pensées et notre vie sous Son gouvernement.

Je constate que la prière est un moyen efficace d’empêcher les images de maladies de s’emparer de la pensée. La prière me permet d’accepter seulement ce que je désire voir se manifester dans mon existence. Elle maintient les pensées concentrées sur tout ce que Dieu a créé, sur tout ce qui est bon. Et elle ne laisse pas entrer les images de la maladie et de ses symptômes. La prière accomplit cela en nous permettant de discerner, spirituellement, ce qui est bon et ce qui est fondé sur la loi divine de l’amour. Cela ôte à la maladie toute possibilité d’envahir la conscience et d’essayer de gouverner notre vie.

Contrairement à ce qu’il est généralement admis, la maladie n’est pas causée par la matière et elle n’est pas non plus le résultat d'un état physique. La cause de la maladie est totalement mentale, ainsi que l’explique la Christian Science. Elle provient surtout de la peur. Et c’est la raison pour laquelle elle doit être traitée au moyen de ce qui élimine la peur.

La compréhension spirituelle accomplit cela en nous convainquant que Dieu, le bien, est la source et le soutien de toute existence véritable, et que l’homme — votre individualité réelle et la mienne — est créé à la ressemblance de Dieu, donc bon et spirituel.

Si nous sommes assaillis par des images axées sur la maladie, nous n’avons pas à en avoir peur ni à les honorer d’une façon quelconque. Il est possible de s’en débarrasser grâce à un raisonnement spirituel juste — les pensées de Dieu, qui nous viennent par la prière. Chacun de nous a le choix entre accepter ou rejeter ce qui est dissemblable à Dieu, le bien. Notre travail consiste donc à nous assurer que nous ne nous laissons pas abuser par des images effrayantes ou des prédictions dictées par la peur. Pour cela, nous nous tournons en priant vers la source de tout ce qui est réel — et libre de toute maladie — Dieu, l’Entendement divin.

Souvent, quand je dois faire face à la tentation de croire à la maladie, je base ma prière sur le Psaume 91. Les versets 1, 2 et 10 m’aident à me rappeler où nous demeurons tous en réalité: « Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Je dis à l’Éternel: Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! [...] Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente. »

Pour moi, « demeurer » signifie garder mes pensées centrées sur Dieu. Cela me rappelle que puisque nous sommes les enfants de Dieu, chacun de nous est sous Sa protection, entouré de Sa sollicitude. Affirmer ces faits dans ma prière renforce ma confiance en Dieu. La peur disparaît. J’ai l’assurance que rien de mauvais ne peut s’approcher de moi et me submerger.

Chaque verset du Psaume 91 peut servir de guide pour la prière. Affirmer que Dieu est notre refuge et notre forteresse, ce n’est pas simplement adopter une pensée positive. Au contraire, c’est céder à la force de Dieu, reconnaître notre coexistence avec Lui. Lorsque nous recherchons Son aide dans nos prières, nous prouvons que Sa « fidélité est [notre] bouclier et [notre] cuirasse » (verset 4), notre protection contre la maladie. Nous sentons Sa présence. D’ailleurs, le Psaume nous engage à pas avoir peur, mais à nous appuyer sur Dieu.

Communier avec Lui place nos pensées et notre vie sous Son gouvernement. Cette communion dissipe la peur. Elle nie l’existence de tout pouvoir opposé à Sa puissance. Et elle nous réconforte. Parfois, nos prières sont de simples pétitions empreintes d’humilité. D’autres fois, ce sont des affirmations ferventes de la toute-puissance de Dieu. Quelle que soit la forme qu’elles prennent, lorsqu’elles ont une base spirituelle, elles sont puissantes et révèlent la bienveillance de Dieu envers tous.

Il y a un verset que je garde continuellement à l’esprit: « ... il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. » (verset 11) Les anges de Dieu sont Ses pensées, Ses directives qui nous protègent. Prendre conscience du fait qu’il prend soin de moi m’aide à sentir Sa présence et Son pouvoir. Je comprends que je ne suis pas seule, en train de me battre avec une difficulté. Au contraire, je suis toujours avec Dieu qui me garde dans toutes Ses voies.

Ce sont là quelques façons de prier en se servant du Psaume 91. Il contient bien d’autres versets propices à la guérison. Quelle que soit la difficulté à laquelle nous devons faire face, nous sommes capables de comprendre spirituellement que l’homme, l’enfant de Dieu, se trouve toujours « sous l’abri du Très-Haut », où la maladie ne peut ni s’acheter ni se vendre. C'est le lieu, l’état de conscience, dans lequel nous demeurons en sécurité.

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