Quand je suis entré à l’université, j’ai décidé de n'en faire qu'à ma tête d’une certaine manière. On peut sans doute dire que j’étais l’enfant prodigue type.
Finalement, j’en ai eu assez de la vie que je menais et je suis rentré à la maison. J’ai aussi pris la décision de me couper les cheveux, que je portais plutôt longs, et de me raser la barbe. Ce faisant, j’ai découvert que j’avais un gros grain de beauté sur le visage. Je suis allé voir un médecin pour me le faire retirer sans m’inquiéter davantage. Cependant, quelques jours plus tard, le docteur m’a appelé et m’a demandé de revenir le voir. Il m’a expliqué qu’après avoir procédé à des examens, on avait découvert que j’avais un cancer: Il souhaitait que je consulte certains spécialistes, ce que j’ai fait.
On m’a appris que j’étais atteint d’un cancer lymphatique (qui s’était étendu partout), et qu’il était nécessaire que je prenne rendez-vous immédiatement pour une intervention chirurgicale importante afin d’ôter cette tumeur. J’ai demandé ce qui se passerait si je me faisais opérer et on m’a répondu que j’avais soixante pour cent de chances de vivre. J’ai alors posé une autre question: « Si je ne me fais pas opérer, que va-t-il se passer ? » Et on m’a dit: « Vous en avez pour six mois, tout au plus. »
C’était une situation angoissante. Cependant, ce qui est intéressant, c’est qu’à ce moment-là, il m’est venu une idée. J’ai repensé à mon enfance, où j’avais été élevé dans une famille scientiste chrétienne et où je m’appuyais sur Dieu pour guérir et être guidé. Par exemple, vers l’âge de sept ans, j’ai été guéri d’un mal d’oreille en lisant la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Christian Science. Ce souvenir et celui d’autres guérisons m’ont rappelé qu'il était temps de me tourner vers Dieu. Ces guérisons, même si elles semblent minimes, m’avaient prouvé la bonté et le pouvoir de Dieu. Cela m’a rassuré, m’a permis de dompter la peur de mourir et m’a rendu un peu l’espoir.
Je me suis rendu compte que ces médecins étaient très consciencieux et qu’ils agissaient selon leur plus haut concept du bien, mais ils n’étaient pas réellement capables de me dire quelle était la cause de ce mal ni de me renseigner à son sujet, si ce n’est qu’il pouvait me tuer.
J’ai donc décidé de me tourner vers Dieu de tout mon cœur et d’avoir recours à la prière pour la guérison. J’ai pris contact avec une de mes anciennes monitrices de l’école du dimanche qui était aussi praticienne de la Christian Science, et je lui ai demandé de prier pour moi. Elle m’a suggéré de lire Science et Santé et de l’appeler tous les jours. Certains jours, je lisais une page en l’étudiant à fond afin de comprendre le sens des mots. D’autres jours, il m’arrivait de lire tout un chapitre. Quand je téléphonais à la praticienne pour lui faire part de mes progrès, nous parlions de ce que j’avais appris.
Voici l’un des passages sur lequel je suis tombé au cours de ma lecture: « C’est la crainte, l’ignorance ou le péché qui est la cause prédisposante et la base de toute maladie. » (P. 411) J’ai commencé à comprendre que ces états de pensée négatifs, entretenus mentalement, se manifestaient extérieurement sous la forme d’une maladie.
Au début, je lisais Science et Santé surtout pour être guéri, mais au bout d'un moment je me suis aperçu que j’avais encore plus le désire de connaître Dieu. En fait, j’oubliais presque la raison pour laquelle je m’étais mis à le lire. Puis, après trois mois d’étude quotidienne, j’ai constaté que j’étais complètement guéri. Je n’avais plus aucun problème.
Depuis cette époque, il y a plus de vingt ans maintenant, j’ai dû à plusieurs reprises me soumettre à des examens médicaux assez approfondis — pour le service militaire par exemple — et il n'y a jamais eu trace d'une maladie ou d'une difficulté quelconque.
Glendora (Californie), U.S.A.
En lisant ce magazine, vous remarquerez que les mots « Science Chrétienne », y compris dans le titre du Héraut, apparaissent désormais en anglais. Christian Science est le nom que Mary Baker Eddy a donné à sa découverte. Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, elle écrit: « En l'an 1866, je découvris la Science du Christ ou lois divines de la Vie, de la Vérité et de l'Amour, et je nommai ma découverte Christian Science. » (p. 107) Toutes les traductions de Science et Santé ont gardé les mots « Christian Science » en anglais dans ce passage. En accord avec cet usage, Le Conseil des Directeurs de la Christian Science étend donc l’tilisation des mots anglais à chaque texte qui paraîtra dorénavant, ce qui permettra ainsi aux termes « Christian Science » d’être reconnus universellement tels que Mary Baker Eddy les a introduits à l’origine.